Nuits noires consumées
Par la force du feu sacré
Celui qui détruit et transmute
Le lourd et l’inutile
Nuits noires perdues
Dans les braises encore tièdes
Où les larmes n’éteignent rien
De la blessure brûlante
Nuits noires sans noirceur
Où ce qui se meurt
Inspire après expire
Brille de la lumière éternelle
Nuits noires
Reliées d’un jet de feu
Comme un fil tendu
De la naissance à la mort,
Tu y joues au funambule
Entre ombres et lumières
Tu tombes et tu te brûles
Jusqu’à rendre les armes
Et t’abandonner.
MichèleThéron ©