Marilyn, si décalée, si hypersensible, enfermée dans ses rôles de séductrice ou de nunuche, continue à briller au-delà de la mort, peut-être parce qu'elle nous parle de ce grand écart que nous faisons tous, entre notre image et notre essence... et que la lumière de sa beauté, ne parlait de rien d'autre que de sa lumière intérieure déguisée, dissimulée, non reconnue.
Nos premières blessures nous ont conduit souvent à être "à côté de la plaque", à côté de notre essence et de notre vérité profonde. Nous avons galopé après des mirages, pour être aimés d'un amour illusoire qui blesse encore plus qu'il ne nourrit.
Chaque jour de regard conscient nous ramène petit à petit à nous-mêmes, comme des naufragés qui rejoignent leur rive, s'approchant à chaque vague, s'éloignant à chaque reflux, sans jamais perdre le désir de se déposer enfin.
C'est notre traversée de poussière de Lumière qui voyage au creux d'une barque chahutée par les flots de l'oubli de qui nous sommes.
MT
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