Une mise au point qui permet de revoir nos identifications...
A force de vouloir "empather" tous ceux qui s'adressent à nous, on ne laisse même plus s'exprimer le "chacal" qui a aussi besoin de laisser aller ce qu'il vit, sans qu'on vienne lui rajouter quelque chose, voire même sans que l'on cherche à diminuer sa colère... surtout pas d'ailleurs...
"Je ne suis pas du tout entrain de pratiquer le processus de CNV quand je suis entrain d'exiger de moi que j'aie toujours et à chaque instant les moyens de pouvoir utiliser ce processus. je suis un être humain, j'ai des aspirations et j'ai des moyens ... et il y a un léger écart entre nos aspirations et nos moyens... c'est notre humanité."
"Et à la seconde où j'ai besoin d'empathie, je n'ai plus les moyens d'en offrir".
La plus grande violence est à l'intérieur de soi-même...
Un coming out qui permet de "se détendre du pistil"...
La non-violence est d'accueillir toutes les parts en soi, de se rassembler tels que nous sommes. Dans l'exigence de ce que nous aimerions être... mais que nous ne sommes pas encore... réside la violence suprême d'une attente qui renie notre réalité du moment.
Toutes les étiquettes nous enferment et la plus grande douceur que nous pouvons nous accorder, c'est de reconnaître et d'accepter nos limites.
MT
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