Quelque chose doit changer dans nos mentalités et nos regards. La violence n'a pas de sexe, elle est d'abord dans la psyché, même si elle peut s'exercer plus facilement quand la force est physique. L'assujettissement à l'autre est au-delà de la force physique, il s'inscrit dans notre histoire, nos traumatismes, notre éducation, les valeurs (ou non-valeurs) de notre société.
Mais il n'est jamais trop tard pour ouvrir les yeux, et ne pas sourire lorsque c'est un homme qui se fait agresser, comme le montre cette vidéo, où la réaction des témoins me met vraiment très mal à l'aise. Cette espèce de complicité tacite avec l'agresseur (ici une agresseuse) a forcément quelque chose de malsain.
Or les femmes aussi se mettent à la violence, comme cela a déjà été vu aux États-Unis où des gangs de filles font la loi et tuent aussi facilement qu'elles cognent. Dernièrement, une jeune fille en France s'est faite tabasser par trois autres filles et en est ressortie en sang... donc cessons de ne garder que l'image de la femme virginale, vulnérable, incapable de violences. Des femmes peuvent tuer leurs enfants, être complices de meurtres ou de pédophilie, être de grandes manipulatrices ou perverses avec leurs compagnons... mais le doute semble encore planer dans les esprits si un homme vient à dénoncer cela. Et en effet, dans l'inconscient collectif, on a une telle représentation - réelle - des agressions faites aux femmes depuis si longtemps, que l'on finit par ne plus imaginer comme possible que l'inverse puisse être possible...
Il s'agit d'affiner notre discernement et notre questionnement, devant tout ce qui nous est présenté.
MT
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"Mon père est un homme battu et personne ne le prend au sérieux"
Chaque année en France, 80.000 hommes souffrent de violences conjugales. Pourtant, on n'en parle pas. Pour moi, qui ai vu mon père souffrir, c'est incompréhensible. "Un homme qui se fait frapper...