Un régal pour les yeux, lorsque l'on est trop souvent citadin.
Néanmoins, la ville offre aussi ses émerveillements...
Les oiseaux chantent en concert entre 4 et 5 heures du matin. Que disent-ils? Que fêtent-ils? Sinon l'annonce du jour nouveau et la Vie qui offre sa puissance sans cesse renouvelée.
Les arbres fleurissent et leurs pétales jonchent les jardins ou l'asphalte qui prend des allures de fête.
Un chat trottine sur mon balcon, voyageur incognito traversant les espaces habités des humains, sans se soucier de "c'est chez moi" ou "c'est chez toi". Je l'interpelle pour le saluer. Il s'arrête, me regarde longuement, genre, t'es qui toi, et reprend sa route.
Dans les rues, la jeunesse fleurit, avec les robes légères, les épaules dénudées, les sandales qui réinvitent le féminin après les lourdes bottes de l'hiver, les rires sont plus hauts, les sourires plus larges. Nous sommes d'incroyables zanimaux à observer au fil des saisons.
Au loin la clameur des voix monte dans le soir, ça ressemble à l'été, ce n'est pourtant que le printemps, mais dans la ville plane une atmosphère de liberté, rendue par le soleil, la chaleur, les terrasses de café pleines de l'envie revenue de sortir, de profiter, et d'absorber jusqu'à plus soif ces rayons de soleil depuis si longtemps absents.
Le jour est plein, gonflé par l'abondance des sensations, il règne dans la ville un air de vacances... et vient l'envie de s'émerveiller du prochain jour, encore.
MT
commenter cet article …