Gislaine Duboc confirme, sous un autre angle intéressant, ce qui se passe dans une relation toxique, où la victime finit par douter de ce qu'elle a vécu et surtout doute de tout ce qui la constitue dans le meilleur d'elle-même.
Pour retrouver son intégrité, le chemin est donc de faire en quelque sorte demi-tour dans les souvenirs plutôt sombres, pour y voir la dimension, la lumière qui ont été manifestées et l'ouverture qui a précédé la fermeture. D'ailleurs, plus l'ouverture a été grande, plus la fermeture pour se protéger de la blessure subie est grande aussi.
Guérir reviendrait donc à réhabiliter cette capacité d'ouverture dont on sait faire preuve et qui a été réelle pendant la relation.
commenter cet article …