"Ne faisons pas un remède pire que le mal" : l'entretien essentiel, avec Christian Vélot
Christian Vélot, l'entretien essentiel : maître de conférence en génétique moléculaire à l'université Paris-Sud, directeur scientifique du comité scientifique du Comité de recherche de l'...
"Il faut tirer les leçons de ce qu'il se passe ailleurs : les deux pays qui ont vacciné le plus c'est l'Angleterre et Israël.
Et qu'est-ce qu'il se passe? ils sont aujourd'hui embêtés par le variant delta. (...)
Et la réponse que l'on veut faire, c'est vacciner encore plus?
A un moment donné, il faut se poser et réfléchir, on peut toujours pédaler et aller dans le mur, on peut aussi freiner et mettre le pied par terre et prendre le temps de regarder la carte et réfléchir pour savoir si on ne va pas changer de direction.
Et on n'a pas ça aujourd'hui. On n'a qu'une stratégie, et il faut coute que coute adopter cette stratégie et ne pas se remettre en question. C'est particulièrement inquiétant."
Christian Vélot
Christian Vélot a le mérite de remettre cette crise sanitaire dans un contexte plus large, ce que peu font. En effet, quand on parle de "co-morbidités", et que l'on se rend compte qu'elles touchent petit à petit les plus jeunes, on ne s'interroge pas sur les facteurs environnementaux, à savoir la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, l'alimentation dénaturée, tous les toxiques dont on sait aujourd'hui qu'ils tuent à petit feu.
Donc on pourra toujours créer de nouveaux vaccins, qui seront de toutes façons peu efficaces sur un terrain fragilisé, créant ainsi des réactions immunitaires de plus en plus dramatiques, des variants de plus en plus violents, des épidémies de plus en plus souvent avec des virus qui viendront prendre la place de ceux que l'on contrôle, car notre espèce aura perdu son immunité collective, pas celle imposée artificiellement avec la chimie, mais celle qui est naturelle, avec une bonne hygiène de vie et une compréhension du vivant.
Il y a comme une véritable fuite en avant, sans régler les problèmes de fond, on met des sparadrap sur des plaies ouvertes et on s'étonne des conséquences.
Malgré tous les signaux d'alerte, le train est lancé à grande vitesse et personne ne semble vouloir freiner.
Le problème, c'est que ce sont les humains, volontairement dans le train ou pas, qui feront les frais de ces aveuglements et qui paieront de leur santé toutes les conséquences de ce qui n'a pas été regardé. Le vivant a ses lois et jouer aux apprentis sorciers n'est pas un signe d'intelligence, seulement le signe d'un désir de toute puissance.
Pour évoluer, ce n'est pas de cela dont nous avons besoin, nous n'avons pas besoin d'hyperpuissance, de contrôle, de petites cases dans lesquelles ranger le vivant. Nous avons besoin d'une vision holistique, de valeurs de bienveillance, d'entraide, de principe de précaution et de revenir à la richesse -complexe, certes- que nous avons à l'intérieur de nous-mêmes et qui est une véritable technologie, notre technologie humaine basée sur l'écoute, l'apprentissage de nos émotions, ressentis, pensées, vers la connaissance profonde de qui nous sommes. Chaque pas vers les machines ou les paradis artificiels nous éloigne de cette connaissance et des retrouvailles avec notre puissant potentiel.
MT
Une interview qui vient compléter celle postée le 26 juin :
"Christian Vélot se montre surpris de voir que pour lutter contre un virus qui nous réserve beaucoup d’incertitudes, on ait recours à des technologies pour lesquelles on n’a pas de recul. Il revient sur les traitements précoces, notamment ceux préconisés par le professeur Didier Raoult, un virologue d’une pointure exceptionnelle et regrette qu’on ait balayé l’hydroxychloroquine qui n’a jamais tué personne pour lui préférer le Remdesivir, une molécule toxique et mutagène.
Le biologiste donne des explications très détaillées sur les différents types de vaccins mis sur le marché, vaccins qu’il divise en trois catégories selon la technique employée : vaccins à virus inactivé, vaccins à protéines recombinantes et vaccins génétiques.
Christian Vélot revient également sur les autorisations de mise sur le marché conditionnelles beaucoup trop rapides puisqu’une phase 3 prend normalement plusieurs années pour connaître l’immunotoxicité, la génotoxicité et l’intéraction avec le génome humain. Il regrette ces décisions et rappelle que "la sécurité est incompatible avec l’urgence".S’ensuivent des explications sur la nature de ce virus qui ne fait pas beaucoup de mutations mais des recombinaisons avec des virus qui ne sont pas de sa famille, une particularité qui l’amène à s’interroger sur l’échappement immunitaire, au rapport bénéficie/risque de la vaccination et de son efficacité.
Enfin il déplore l’absence de la diversité de pensée dans les instances de décisions et dénonce des erreurs de la part de certaines autorités notamment des propos scientiquement faux du "Monsieur vaccin" Alain Fisher, responsable de la politique vaccinale pour la France.
Un entretien majeur : clair, pédagogue et iconoclaste, Christian Vélot nous ramène à l'essentiel."
France Soir
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