« Nous avons poussé si loin la logique
dans la libération des êtres humains
des entraves de l’exploitation industrielle,
que nous avons envoyé environ dix millions de personnes
aux travaux forcés dans les régions arctiques
et dans les forêts orientales,
dans des conditions analogues
à celles des galériens de l’Antiquité.
Nous avons poussé si loin la logique,
que pour régler une divergence d’opinions,
nous ne connaissons qu’un seul argument : la mort. »
Koestler, A. Le Zéro et l’Infini.
« Nous avons poussé si loin la logique dans notre politique sanitaire au nom de la santé pour tous, que nous persécutons les soignants, médecins et infirmiers, et les malades. Notre nouvelle définition de la santé est l’indifférence au consentement, le refus des soins adaptés et de la prescription par les médecins. Nous soignons les bien-portants (nous nommons malades des gens qui ne le sont pas) et délaissons les vrais malades. Le corps de chaque citoyen appartient désormais à l’État qui peut en jouir comme bon lui semble pour ses expérimentations médicales, et celui qui ne s’y soumettra pas, nous le négligerons, le maltraiterons puis le tuerons, qu’il s’agisse d’un malade qui désirait être soigné, ou d’un soignant qui désirait travailler », pourra tout aussi bien dire un haut cadre repentant du nouveau parti du totalitarisme sanitaire actuel.
Le discours d’Emmanuel Macron du 12 juillet 2021 a opéré comme un coup de semonce dans la société française. Le pouvoir s’y est exprimé de façon tyrannique, clivant la société en deux catégories : les bons citoyens obéissants, et les autres. Sur les autres, la coercition sera exercée ; le pouvoir entend « soumettre ou démettre ». Nous nageons en plein harcèlement de masse, et je rappellerai la définition que j’en avais donné en 2006 : « Le harcèlement est un phénomène politique lié à l’histoire de l’humanité. Il "vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur" (Bilheran, 2006). Mode d’expression de l’abus de pouvoir, de l’autoritarisme, de la tyrannie, il s’oppose à l’autorité comme le pouvoir injuste s’oppose au pouvoir juste. Il est la méthode parfaite d’asservissement utilisée par les paranoïaques dont je dis souvent qu’il est le "chef-d’œuvre".
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Chroniques du totalitarisme 1 - La mise au pas du 12 juillet 2021
Article prévu pour parution dans l'Antipresse, abonnez-vous ! Autorisation exceptionnelle donné pour une parution avant l'heure ici, au vu de l'actualité. Un immense merci à Slobodan Despot et ...
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