Guilhem Cayzac nous propose le point de vue essénien pour regarder l'actualité et le faire sans passion, sans parti pris, sans nourrir les égrégores déjà bien chargés de violence et de paroles manichéennes.
Cette vision montre aussi notre co-création à ce qui advient, par nos actes, pensées, émotions, paroles, dénis, qui, lorsqu'ils ne sont pas éclairés, participent à "la guerre", puisqu'elle réside à l'intérieur de nous, et participent à ce que nous croyons combattre.
Ce qui est "tout à coup" visible, a commencé il y a fort longtemps, mais notre ignorance et notre déni ont permis de croire que cela n'existait pas.
Dans cette actualité, beaucoup ont quand même eu l'honnêteté de rappeler qu'un conflit larvé s'est manifesté depuis 2014, sans que nos pays, médias n'en parlent et sans que finalement nous ne nous en offusquions.
Aujourd'hui beaucoup semblent étonnés, beaucoup tombent tête baissée dans la diabolisation d'un côté de l'image, et ne voient plus l'ensemble du puzzle ni toute la généalogie guerrière à laquelle notre monde - et nous-mêmes- participons.
Le monde fonctionne dans une stratégie guerrière depuis des siècles, avec des guerres de domination, de pillage, avec des guerres économiques, énergétiques, monétaires, territoriales, culturelles, et parce que nous n'avons pas pris de bombes sur notre tête depuis 70 ans, nous pensons "être en paix". Pourtant les violences, économiques, législatives, sanitaires et institutionnelles de ces dernières années nous montrent à quel point nous sommes dans une guerre permanente, qui vise à détruire la racine même de la paix et de la sécurité des vivants.
Regardons l'hymne national de notre pays... un égrégore très loin des valeurs de paix...
Regardons le fait par exemple, d'avoir attribué un prix Nobel de la paix à un président ayant soutenu des guerres dans le monde, et demandons-nous pourquoi une telle incohérence existe. L'avons-nous cautionné? Validé?
Prendre de la hauteur est urgent pour ne plus nourrir cette escalade et pour, en premier lieu, regarder à l'intérieur de soi, tout ce qui est en guerre, tout ce qui juge, tout ce qui prend parti, tout ce qui désigne un autre à la vindicte, comme si le monde était binaire au lieu d'être complexe et comme si, surtout, nous n'avions aucune responsabilité dans cette pièce de théâtre. Nous sommes le spectateur ET l'acteur et nous validons la plupart du temps des pensées collectives transmises depuis des générations et largement renforcées par les manipulations de ceux qui nous dirigent.
Voir cela est probablement le chemin le plus ardu. C'est un désherbage quotidien dans le jardin de nos pensées.
"Ne laisse pas la guerre entrer dans ton oeil"... "Ne vous laissez pas voler votre lumière".
Seras-tu le gardien de l’œil pur et lumineux relié au réel, à la nature et à la création divine ?
MT
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