Je termine la lecture du livre « Danse avec l’ombre » de Doha Khan et je trouve au dernier chapitre ce passage, tout à fait approprié à ce jour dédié à la Femme, mais qui concerne hommes et femmes dans l’écoute de leur propre féminin et de leur nature aimante.
Nous ne pouvons parler de « femme » ou « d’homme » sans parler de couple intérieur. A chacun, chacune d’aller à la rencontre de ce couple intérieur pour explorer le couple manifesté à l’extérieur.
MT
Illustration Dennis Potokar
(…) La femme a déjà la clef à l’intérieur d’elle. Peu de femmes le savent parce qu’elles n’ont pas été initiées. La force féminine trouve sa source dans le chaos. Par nature, la femme est une passeuse. Elle donne naissance dans les deux dimensions : elle accompagne la vie et la mort.
La femme a à se réconcilier avec le féminin pour retrouver son rôle d’initiatrice. Elle pourra alors s’épanouir dans la dimension psychique de son être, libre de la peur pour s’être dévoilée dans son essence. Elle sera en contact avec cette puissance guérissante qui permet à son cœur de rayonner. A ce moment, elle aidera l’homme à s’abandonner dans l’ivresse du féminin. En faisant la paix avec ce féminin, l’homme, quant à lui, pourra désormais s’ouvrir à son instinct.
La femme doit aussi rencontrer sa dimension sauvage et découvrir la puissance de sa nature instinctive pour guérir en reprenant contact avec la Terre Mère. C’est dans cette puissance sauvage que la femme rencontre l’homme sauvage et arrête d’en avoir peur. La femme entraîne l’homme dans l’ascension en s’abandonnant au feu.
Finalement, l’un et l’autre retrouvent l’équilibre entre le masculin et le féminin, à tour de rôle initiateur, pour gagner en altitude.
Doha khan
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