12 février 2013
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Ou plutôt le non- féminin … Cette vidéo recèle quelques perles sur la nature féminine qui sont assez édifiantes, on les croirait sorties d’un autre âge…
Quand la pensée est poussée à son paroxysme et la théorie suivie au pied de la lettre, on aboutit à quelques incohérences de taille… :
Le féminin n’a pas d’inscription dans l’inconscient…
Il n’y a pas d’essence du féminin…
Quand une femme désire un homme avec son sexe, elle fait l’homme….
Pour Lacan seule la perversion permet le rapport sexuel, au sens de « per version » c’est à dire la jouissance fantasmatique du père…
La beauté est phallique …
La femme existe dans la psychose…
La femme n’existe pas au sens de l’universel ; mais il y a un universel de l’homme …
La vraie femme existe mais dans les excès comme Médée qui tue ses enfants …
Le déchainement conduit au pire, donc la vraie femme ce n’est pas recommandable …
Un courant de pensée peut être malade de ses fantômes, comme l’explique Bruno Clavier dans son livre « Les fantômes familiaux » :
« Pendant près d'un siècle, de la même façon que Freud avait renoncé à remettre en cause ses parents, hanté par ce qui était leur traumatisme, la plupart de ses disciples n'ont pas voulu questionner certaines impasses du maître fondateur. Tout comme les cryptes décrites par Nicolas Abraham, cela a produit des fantômes d'écoles psychanalytiques, inscrits eux-mêmes dans la répétition, fantômes qu'il faudrait mettre au jour pour que la psychanalyse reprenne vraiment le droit à être une science humaine ».
Je citerais aussi Carl Gustav Jung, pour cette phrase simple, pleine de sagesse, qui devrait nourrir l’humilité en chacun de nous :
« Un médecin consciencieux doit pouvoir douter de son art et de ses théories, sinon il verse dans le schématisme. Or un schéma est toujours borné et inhumain. »
Jung, La guérison psychologique