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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 14:18





Parfois les contes pour enfants sont de belles paraboles

pour les adultes que nous sommes…

 

 

Suivons pas à pas, l’histoire des enfants du Monde de Narnia. Chaque personnage, chaque situation, nous invite à savoir qui nous sommes, d’où nous venons et à sentir où notre légende nous appelle.

 

 

 

C’est l’histoire de quatre enfants réfugiés dans le château d’un vieux professeur pour échapper aux bombardements de la dernière guerre. Leur père est à la guerre et leur mère les a envoyés là pour les protéger. Un jour qu’ils jouent à cache-cache, Lucy, la plus jeune, trouve un passage secret au fond d’une armoire emplie de manteaux de fourrures. Tous sont sceptiques lorsqu’elle raconte sa découverte. Les deux aînés se confient au vieux professeur, inquiets que leur sœur puisse sans cesse penser à cette armoire. Contre toute attente, il ne les dissuade en rien et leur demande même ce qui les empêche de croire Lucy. Une nouvelle occasion les fera entrer dans l’armoire magique, d’où ils s’évaderont pour un temps dans un monde fantastique où des aventures incroyables les attendent.

 

 

Leur histoire et leur cheminement dans ce monde magique sont jalonnés de symboles qui peuvent nous éclairer à bien des niveaux.

Tout d’abord, les quatre enfants peuvent facilement représenter 4 aspects d’une même personne :

-          Lucy, la plus jeune, a toujours son âme d’enfant. Elle est encore en lien avec son imaginaire, avec le monde des esprits. C’est elle qui va se cacher dans l’armoire magique et qui entre la première dans l’autre monde, par « innocence ». Elle y introduit symboliquement ses frères et sœur. Comme par hasard, elle se nomme Lucy, dont la racine vient de Luz, qui signifie lumière.

-          Edmund, le plus jeune garçon, brun, ténébreux, est celui qui souffre le plus de l’absence de son père parti à la guerre. Mais personne ne semble s’occuper vraiment de sa souffrance, on lui demande de grandir, d’obéir, de se conformer aux attentes du monde adulte. Il représente notre enfant intérieur oublié, maltraité, abandonné, mal aimé. Le fait même qu’il souffre et se sente abandonné, sera à l’origine de sa trahison. En effet, pour être reconnu, il « pactise » avec la Sorcière Blanche, adulte manipulateur qui l’appâte en lui promettant un pouvoir qu’elle ne lui donnera pas.

-          Susan, la fille aînée, douce, belle et protectrice, est raisonnable. Elle écoute ses peurs, au risque dans un premier temps de ne pas adhérer à ce monde étranger et fantastique. Elle est notre partie féminine.

-          Peter, le fils aîné, est déjà un adulte, il est responsable de la fratrie, et à ce titre entretient avec ses frère et sœurs une relation de protecteur, souvent sévère avec son frère Edmund, ce qui les éloigne l’un de l’autre. Il a un peu quitté le monde de l’enfance et peut symboliser à lui seul l’adulte en devenir que nous sommes. Son caractère responsable en fait quelqu’un de courageux. C’est lui d’ailleurs qui est appelé à devenir roi. Il a aussi un petit côté « sauveur », puisqu’il prend en charge la fratrie, à la place des parents absents, et il est aussi notre partie masculine, celle qui agit au dehors.

 

 

Une fois dans le monde de Narnia, va se jouer pour les quatre enfants une histoire qui est probablement la nôtre dans bien des cas.

 

Lucy, la première à pénétrer Narnia, est émerveillée et rencontre un faune avec qui elle se lie d’amitié, bien qu’il soit aux ordres de la Sorcière Blanche.

 

Edmund, l’enfant qui souffre, tombe quant à lui directement sur la Sorcière Blanche en personne, comme si de toutes façons il ne pouvait pas avoir accès aux autres créatures de ce monde magique. Elle le séduit en le réchauffant, en lui offrant boisson chaude et loukoums et en lui faisant miroiter le fait que n’ayant pas d’enfant, elle pourrait faire de lui l’héritier de son royaume. Il se trouve donc amené à être du côté de la sorcière, pour avoir désiré des loukoums, (des sucreries, c’est-à-dire de l’amour). Elle lui a promis de devenir roi s’il lui amenait ses frère et soeurs. Il déchante vite. Il se retrouve prisonnier, mais cela ne l’empêche pas de continuer à aider la sorcière et de lui donner des indices qui vont l’aider à maintenir son pouvoir. Edmund est attaché, ligoté avec de lourdes chaînes, dans un monde où il a froid. Au lieu de recevoir une montagne de loukoums comme promis, il n’a qu’un quignon de pain infâme.

 

 

Comme Edmund, lorsque nous sommes dans la souffrance, nous sommes souvent dans la confusion. Nous ne savons pas dans quel camp nous sommes, nous ne savons pas où se trouve notre intérêt réel et dans bien des cas, nous « vendons » notre âme pour un peu d’amour, un peu de reconnaissance, un peu d’attention, quelques « friandises » sans valeur. Et même une fois « prisonnier », victime donc, nous continuons à servir nos ennemis, nos bourreaux, c’est à dire, nous continuons à fonctionner selon d’anciennes croyances ou d’anciens schémas, même s’ils ne nous aident plus. Nous donnons aux autres les moyens de garder leur pouvoir sur nous et nous les laissons exercer leur autorité et leur emprise.

 

 

De leur côté, les autres frère et sœurs qui tentaient de revoir le faune, trouvent sa maison dévastée par la police de la Sorcière Blanche. Ils sont alors abordés par un castor, qui les informe que leur arrivée dans le monde de Narnia est le début de la prophétie. Ils sont attendus pour délivrer le royaume de Narnia, plongé depuis 100 ans dans la malédiction et dont le maître, Aslan, a été délogé par la Sorcière Blanche. Ils se sentent étrangers à ce combat, ce n’est pas leur guerre, disent-ils. D’ailleurs, s’ils sont ici, c’est que leur mère voulait justement les éloigner de la guerre. Les enfants sont dans ce château-refuge pour échapper à la souffrance de la guerre.

 

 

Depuis quand avons-nous chassé notre maître intérieur, celui du royaume dont nous sommes l’enfant-roi ? Depuis que, sous l’emprise de nos souffrances, nous avons cessé de faire confiance à la vie et nous avons passé un contrat de « sur-vie », afin d’obtenir des compensations qui ne seront qu’illusions. Quelle que soit la stratégie choisie, rebelles ou soumis, nous sommes reclus dans des mondes refuges, des châteaux devenus imprenables qui anesthésient la souffrance et nous coupent de la magie de la vie.

Mais la vie finit toujours par nous envoyer un événement fort, suffisamment signifiant pour bousculer ce que nous avons figé.

 

 

A partir du moment où leur frère est prisonnier, ils ne peuvent plus reculer, ils sont obligés de s’engager, d’aider Aslan à reconquérir son royaume, en échange de sa protection pour les aider à délivrer Edmund.

 

 

Quand notre enfant intérieur, trop souffrant, est retenu en arrière, prisonnier du passé, nous ne pouvons de toutes façons plus avancer dans notre vie, nous sommes « contraints » à nous mettre en marche, à aller vers notre éveil (ou alors à renforcer notre armure protectrice). Comme dans l’histoire, notre enfant intérieur est prisonnier d’un monde de glace, symbole de mort, où tout est figé. Au lieu de l’abondance promise, nous sommes en fait affamés, réduits à l’esclavage, aliénés par notre souffrance et entravés dans notre liberté.

 

 

Pour aller délivrer cet enfant intérieur, nous recevons de l’aide. A partir du moment où nous entrons dans le monde de Narnia (le monde l’éveil), la prophétie se met en place, chacun est informé de l’arrivée de ces enfants (le castor les attendait) et tous veillent sur eux et attendent leur venue. Comme dans « L’Alchimiste » de Paolo Coelho, quand nous allons vers notre Légende personnelle, tout l’univers conspire à sa réalisation.

 

 

Les trois enfants restés libres vont donc rencontrer plusieurs personnages sur leur route.

 

 

Le personnage du père Noël, qui distribue des cadeaux, symbolise ce que la vie nous donne : chacun de nous est pourvu sur sa route, aucun n’est démuni, nous recevons des présents qui vont nous aider. Une épée et un bouclier pour Peter le courageux, qui devra donc affronter de près l’ennemi. Un arc et des flèches pour Susan (« aies confiance en ta flèche et elle atteindra sa cible », lui dit le vieil homme), un extrait de la fleur de feu qui guérit les blessures et une dague pour Lucie, dont l’innocence lui permet d’être dans l’amour, la compassion, le désir de guérir. Le vieil homme leur dit : « Ce sont des outils, à utiliser à bon escient. » Comprendre ici que tous nos outils, nos savoir-faire, nos talents, nous sont donnés pour être utilisés à de nobles fins, et non pour notre satisfaction personnelle, notre ego.

 

Ils vont être guidés aussi par deux castors qui vont les initier aux secrets du monde de Narnia. Dans ce nouveau monde à délivrer, à construire, ce sont des animaux qui symbolisent justement la construction. D’autres êtres ou animaux se trouvent sur leur chemin, symbolisant tour à tour, nos guides, nos anges gardiens, les rencontres que nous faisons dans la vie et qui nous aident à progresser. Cela nous montre aussi que nous devons nous associer aux forces de la terre, nous ne pouvons pas compter que sur notre pouvoir d'humain.

 

 

Ce qui est à reconquérir, c’est le royaume de Narnia, pour le compte d’Aslan, le roi lion, symbole de la loi, loi de l’univers ou loi divine. Mais dans cette reconquête, il s’agit en même temps, et surtout, de la reconquête de notre pouvoir intérieur.

 

 

Pour y parvenir, la fratrie devra se retrouver au complet, car la prophétie dit qu’ils seront quatre pour sauver Narnia. C’est à dire que les différentes parties de nous-mêmes devront être à nouveau réconciliées, pour que notre Légende s’accomplisse. Notre être unifié nous permet de transformer profondément les choses… et le monde.

 

 

Pour cela, Edmund doit être libéré. Mais la Sorcière Blanche exige son sang, car tout être qui a trahi lui appartient à jamais, contractuellement. Par amour pour cet enfant, Aslan, le roi lion, conclue un nouveau pacte avec elle. En secret, sans le dire à ses troupes, il s’offre en sacrifice. Il se rend donc sur l’autel des sacrifices où la sorcière Blanche le tue en lui plantant un poignard dans le cœur. Les deux sœurs, Susan et Lucy, pleurent sa mort. Peter se retrouve seul à la tête des troupes pour mener le combat. C’est à ce moment qu’il décide aussi vraiment de faire de ce combat son propre combat, aidé en cela par toutes les troupes qui sont désormais avec lui « jusqu’à la mort ».

 

 

A un moment donné, dans notre vie aussi, nous nous retrouvons seuls devant nos responsabilités, pour affronter nos peurs, mener notre combat et délivrer notre enfant intérieur. Nous sommes seuls pour dire « oui, j’y vais, oui, j’avance, oui, je vais me battre ». En menant ce combat, nous nous apercevons aussi qu’il s’inscrit dans un combat plus large, plus haut, où notre ego n’est pas le seul bénéficiaire (Peter, s’il se battait pour retrouver son frère, se bat désormais pour le royaume d’Aslan et incarne le roi qu’on attendait de lui). Cette ouverture au-delà de notre ego, est le garant de la réussite de ce combat, car c’est seulement dans ce cas là que nous trouvons sur notre route des aides qui nous guident et nous soutiennent vers notre vérité.

 

 

Par ailleurs, cela nous apprend aussi que la trahison d’Edmund a un coût.

En effet, avoir délaissé notre pouvoir, avoir assujetti notre âme pour obtenir un amour souvent frelaté, avoir trahi notre être profond, nous a mis dans des situations lourdes de conséquences. Edmond est dépendant des autres pour retrouver sa liberté.

Comme lui, nous sommes dépendants, enchaînés à des êtres ou des situations dont il faudra nous détacher avec l’aide d’autres personnes. Il faudra parfois du temps, de l’énergie, du travail, des efforts, pour se sortir de ces situations et payer cette « dette » que nous avons envers nous-mêmes. Il nous faudra affronter nos démons intérieurs (l’armée de la sorcière Blanche), faire preuve de courage (se servir de son épée –de nos outils- pour se battre face à des ennemis redoutables), au risque de souffrir à nouveau (blessures corporelles de la lutte armée qui symbolisent les blessures de l’âme qui sont à nouveau mises à nu). Cela signifie aussi ne plus avoir peur de la souffrance ni des conflits : il faut désormais affronter les autres, (sortir du château protégé), au risque de les blesser à notre tour, mais il en va de notre survie. Pour survivre, il nous faut faire confiance à notre pouvoir intérieur. Pas notre pouvoir sur l’autre, juste notre pouvoir intérieur qui nous permet d’être à nouveau le prince ou le roi de notre royaume.

 

 

Au matin, alors que les combats ont commencé, Lucy et Susan ont la surprise d’entendre l’autel des sacrifices se briser. Aslan réapparaît, vivant et leur dit : « La sorcière Blanche n’a pas compris le sens du sacrifice. Lorsqu’un innocent se sacrifie pour un coupable, alors la magie se brise et la mort fait demi-tour ».

 

 

Ils retournent ensemble sur le champ de bataille. Peter est aux prises avec la Sorcière Blanche. Son frère Edmund, qui ne manque pas non plus de courage, vient à son secours et tente de s’interposer. La Sorcière le blesse grièvement. Peter se jette alors de toutes ses forces dans le combat. Quand Peter voit son frère Edmund blessé au combat, cela décuple ses forces. Il passe par des émotions de rage et de colère, mais la colère est justement une énergie de survie qui permet de se mettre en mouvement et de rassembler toutes nos forces, si elle est bien comprise et bien orientée.

 

 

Comme lui, il nous faut aussi retrouver le courage de sauver cet enfant qui souffre à l’intérieur de nous et peut-être accepter de laisser passer la colère pour sentir à quel point nous ne voulons pas qu’il continue à souffrir, à être blessé. Il y a toujours un temps où il faut arriver à dire « ça suffit » et mettre toutes ses forces dans la bataille pour retrouver son honneur et donc l’estime de soi.

 

 

Peter est blessé par la Sorcière, mais Aslan donne le dernier assaut et finit par terrasser la Sorcière Blanche. De son souffle chaud il redonne vie aux êtres que la Sorcière avait pétrifiés et gelés dans la mort. Quant à Edmund, qui se meurt de sa blessure, il est sauvé par Lucy qui lui donne une goutte de son élixir magique. L’émerveillement, la compassion et la fraîcheur de cette enfant, sauvent Edmund, l’enfant qui souffrait mais qui avait fini par se sacrifier pour son frère aîné. Les quatre enfants sont sains et saufs, réunis et heureux d’être ensemble. Le roi Aslan les couronne à la tête du royaume lors d’une cérémonie et s’en va calmement.

 

 

Les enfants ont grandi, ce sont presque des adultes, qui chevauchent dans la forêt de Narnia, jusqu’au moment où, passant à l’endroit même où ils étaient entrés quelque temps –quelques années ?- auparavant, ils sont intrigués par les lieux qui leur rappellent « quelque chose ». Ils laissent leur monture, instinctivement ils refont le chemin à l’envers, leurs pas les mènent vers le château, ils s’enfoncent à travers les arbres, puis à travers les manteaux de fourrures, retraversent l’armoire et, se bousculant, atterrissent tous les quatre dans la pièce qui les avait vu disparaître. Ils ont l’âge du début de l’histoire et nous pouvons aussi comprendre quelque chose de cela. Lors de leur voyage dans ce monde fantastique, ils ont connu des retrouvailles intenses avec des valeurs nobles, avec leur courage, avec leur volonté de vaincre et leur pouvoir intérieur, ils ont été aidés et guidés. Ces retrouvailles les ont fait grandir. Le monde magique de Narnia, est un espace d’initiation qui les a gardés le temps qu’il fallait pour qu’ils soient plus grands et plus forts, jusqu’au moment pour eux de revenir dans la « vraie vie ».

 

 

 

Nous aussi, d’une façon ou d’une autre, nous sommes protégés le temps qu’il faut, même dans nos errances, même dans nos mondes refuges, en attendant d’être assez forts pour grandir et assumer notre vie.

 

 

Le professeur qui les cherchait, entre à ce moment dans la pièce. Où étiez-vous donc passés ? Peter répond : « Si on vous le disait, vous ne nous croiriez pas ». « En êtes-vous sûrs ?» répond le professeur. Et lorsque Lucy, s’approche à nouveau de l’armoire pour tenter d’y entrer à nouveau, le professeur lui dit qu’on ne peut pas entrer dans le monde de Narnia à chaque fois qu’on le veut. Mais il faut être attentif, on ne sait jamais… Le vieux professeur, très discret tout au long de l’histoire, personnage énigmatique parce que toujours caché dans son lieu d’étude, incarne le savoir juste et cette sagesse que seules ont les personnes qui sont passées par l’expérience. Il ne se vante pas de son savoir. Il permet juste aux enfants de valider leur expérience, en leur suggérant que lui aussi a connu le même éblouissement de cette initiation.

 

 

En effet, les initiations qui nous sont données sont des moments extraordinaires, fugaces, qui ne sont pas permanents. L’éblouissement est violent, il touche toutes les parties de notre être. Ce n’est pas nous qui en décidons, mais des forces extérieures qui nous invitent le moment venu, quand il le faut, telle une prophétie inscrite longtemps à l’avance. Comme le monde de Narnia, un monde s’ouvre alors largement devant nous, pour livrer ses secrets et nous permettre de trouver de nouveaux symboles, de nouvelles aides qui nous accompagneront jusqu’à la prochaine étape de notre évolution.

 

Et ce monde n’a de cesse de nous voir enfin devenir le prince de notre royaume intérieur, maître de nous-même, au service d’un monde plus grand que nous, un monde qui attend sa délivrance.

 

 

Michèle Théron

2 janvier 2006

 

 

 

 

Narnia.jpg

 

 

 

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commentaires

P
Bonjour,<br /> <br /> Je viens d'achever un roman fantastique (Innerlands - L'éveil) qui s'apparente à un univers aussi étrange que celui de la trilogie divergente, Hunger Games ou encore Labyrinthe. <br /> Fantastique sans être irréel. <br /> Je serais heureux de vous inviter à faire un tour sur mon blog "http://innerlands.over-blog.com/". <br /> Vous pourrez y découvrir le synoptique du livre 1, ainsi que le prologue. Vos commentaires seront bien sûr les bien venus. <br /> à bientôt peut-être.
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L
Merci Philippe, je suis allée voir votre blog, bravo pour votre roman... quelle traversée pour aller jusqu'à l'édition ! <br /> vous êtes auto-édité ou vous avez trouvé un éditeur? <br /> Bonne soirée

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  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. 
Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...

Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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