La maladie, la souffrance, le désarroi touchent de plus en plus notre quotidien, soit parce que nous sommes nous-mêmes concernés, soit parce que nous en sommes le témoin pour notre entourage. Non pas que cela soit une fatalité, mais simplement parce qu’il nous est demandé de guérir au plus profond de nous-mêmes et d’aller à la source de toutes nos souffrances.
Devant ces remontées douloureuses, il n’est pas aisé de s’accompagner soi-même, et d’accompagner l’autre, sans jugement, sans violence et sans intrusion.
La parole cherche souvent à réconforter, à éclairer, mais la parole est un art difficile et si elle n’est pas reliée profondément au cœur, elle peut être très blessante.
« La parole est d’argent et le silence est d’or », nous dit le proverbe.
Dans ce cheminement, peut-être sommes-nous arrivés à cet endroit, où parler n’est pas forcément nécessaire, à condition bien sûr d’être habité d’une "présence pure".
MT
Quand nous sommes aux côtés de quelqu’un qui est dans la douleur physique ou émotionnelle, quelques instants de présence pure, totale et sans distraction peuvent valoir une vie entière de mots.
Parfois, le silence en dit long.
Jeff Foster
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