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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 13:14
[ Souviens toi ] de ce qui semble immobile
 
 
 
Souviens toi
Que ce qui semble immobile
Est en mouvement constant
Que la lumière joue à la métamorphose
Elle offre à ton regard
Le solide et l’inconsistant
Qui tourbillonnent ensembles
Et cheminent dans le courant de la vie.
 
 
Souviens toi
Quand tu crois perdre ta connexion ⭐️
 
 
 
MT
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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 12:48
[ Souviens-toi ] de l'eau - Michèle Théron
 
 
Souviens-toi
De l'amour de l'eau
De la caresse sous tes pieds
De la lumière offerte à ton regard
 
Souviens toi
Quand tu crois perdre ta connexion ⭐️
 
MT
 
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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 23:53

Je vous avais parlé du film documentaire Hold Up, qui cherchait des financements pour ensuite passer toutes les étapes de la création.

 

Voici le documentaire enfin terminé. C'est un condensé d'information, condensé qui prend forme à travers une parole claire, cohérente, argumentée, de toutes les personnes qui ont été interviewées, et qui chacune dans leur domaine de connaissance apporte sa pierre à l'édifice. Des personnes dont les propos ont souvent été censurés, disqualifiés, mais qui trouvent ici, dans la juxtaposition des argumentaires, tout leur poids.

 

Dans ce magma d'informations, de manipulations, de mensonges, d'arrogance, d'incompréhension, ce travail de documentation aboutit à une vision globale claire qui donne du sens au non sens initié par certains politiques, médias, et scientifiques.

 

Non sens, mais surtout, inhumanité qui apparait derrière toutes ces mesures prises face à un virus moins terrible qu'on cherche à nous le faire croire et le confinement d'une population saine, chose jamais faite auparavant.

 

Lorsque l'on entend, cote à cote, des extraits des déclarations télévisées, c'est un infernal pilonnage pour le cerveau : mort, urgence, très grave, très dangereux, urgent, guerre, terrible, 500 000 morts, ne sortez pas, c'est une épidémie très rapide, masques, couvre-feu, la barre des 20 000 morts est franchies, lourd bilan, confinement.... un matraquage permanent qui permet de mettre le cerveau en sidération, en mode survie où il ne peut plus réfléchir ni comprendre ou contester quoi que ce soit. Un terrorisme psychologique.

 

Visionner sans faute ce film dès le 11 novembre, parlez-en autour de vous, nous ne pourrons pas dire, face aux générations futures, que nous ne savions pas.

 

Tout apparait dans sa monstruosité, dans cette dérive des profits à tout prix, dans ces dominations pour avoir et contrôler toujours plus.

 

Et nous sommes les seuls à pouvoir nous sauver. En ouvrant les yeux, en mettant de la conscience sur tout ce qui émerge en vérité, en visualisant quel futur nous souhaitons vraiment, et en imaginant comment le créer, comment le co-créer, tous ensemble.

 

Revenons à nos rêves.
 

 

MT

 

 

 

Leur page FB

https://www.facebook.com/Hold-Up-le-documentaire-112342400670916

 

HOLD-UP le film-documentaire est désormais visible depuis cette nuit pour nos co-producteurs c’est-à-dire nos contributeurs qui ont participé à la campagne ulule désormais fermée, en avant-première Premium.
À eux sans qui ce film n’eut jamais été possible - MERCI 🙏
 
 
HOLD-UP sortira officiellement ce Mercredi 11 Novembre en location VOD dans tous les pays francophones ! Nous travaillons actuellement sur le doublage afin de rendre disponible très prochainement des versions internationales : Anglais / Espagnol / Italien... etc.
Si malheureusement vous n’avez pu participer à la campagne ulule et que vous souhaitez malgré tout nous soutenir, il est possible encore de devenir coproducteur.
N’hésitez pas à nous écrire sur Facebook Messenger / en MP sur Twitter ou Instagram ou encore par e-mail : holdup.lefilm@gmail.com ou holdup.ledoc@tprod.fr
 
Merci 🙏🙏🙏 Nous sommes mobilisés pour vous
 
 
 
 
 
 

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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 12:38
[ Souviens-toi ] de l'arbre
 
Souviens toi
De la force de l'arbre
De ses aspérités sous tes doigts
Et que toute entaille profonde
Ouvre sur autre chose
Et n'empêche pas de tenir debout
 
Souviens toi
Quand tu crois perdre ta connexion ⭐️
 
 
MT
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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 10:26

 

 

Certains voient notre futur guidé par l'ingénierie sociale. Ces technologies, ce brevetage et cette manipulation du vivant, ce contrôle à l'extrême des pensées, des faits et gestes, notre rapport à la vie, à l'économie, à la santé, à la nourriture, tout, absolument tout devrait être sous contrôle et orienté pour des profits maximum et surtout nous asservir par le biais des technologies, machines, mais pas seulement.

 


Car les technologies aujourd'hui s'appliquent au vivant, à la nourriture par exemple qui est manipulée génétiquement, ou aux organismes, comme les bactéries et les virus, qui sont étudiés et manipulés dans leurs séquençages pour en faire la propriété de leur créateur et surtout des outils qu'ils utilisent comme bon leur semble.

 

De plus en plus de voix dénoncent ces pratiques, cette manipulation du vivant, mais aussi cette manipulation des esprits, du réel qui nous emmènent vers un monde déconnecté, fait d'esclaves au service des décideurs. (voir à titre apéritif le documentaire de Arte "Tous surveillés", qui montre l'avancée de cette société contrôlante en Chine, qui tente de vendre son système au restant du monde...)

 

Plusieurs vidéos ont énoncé un travail de recherche très précis, avec preuves à l'appui concernant les brevets existants liés aux virus, en particulier les corona, brevets servant à la mise au point de vaccins associés.
Toutes ces vidéos ont été censurée sur ioutoube ou sur faissebouc.

 

On se demande bien pourquoi...

 

L'ingénierie qui se met en place, permet ainsi de contrôler les êtres humains de l'intérieur (biologie) et de l'extérieur (lois, moyens de contrôle renforcés et légalisés comme les caméras, les drones, la prise de température, les applications "stop quelque chose", la disparition des libertés fondamentales) et cela entraine surtout la disparition les contre-pouvoirs nécessaires à une saine démocratie et à maintenir une humanité... humaine.

 

 

MT

 


 

 

 

La loi au service du contrôle.

Objectif : inscrire l'état d'urgence sanitaire dans le droit commun..... !

 

 

 

 

La loi au service de la surveillance généralisée.

 

La proposition de loi "Sécurité globale" arrive à l'Assemblée. Une loi liberticide, de surveillance généralisée. Elle prévoit notamment d'empêcher de filmer les policiers. Une attaque très grave contre la liberté de la presse et le contrôle des violences policières.

 

 

 

 

Le 20 octobre, les députés LREM ont déposé une proposition de loi "Sécurité globale". Elle sera débattue par l'Assemblée nationale le 4 novembre, dans une urgence inouïe que rien ne justifie. 

Son article 21 veut déréguler l'utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l'ordre.

Son article 22 veut légaliser la surveillance par drone.

Son article 24 veut interdire au public de diffuser l'image des policiers, et donc d'avoir accès aux violences qu'ils pourraient perpétrer.

 

 

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3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 00:30

 

 

Nous sommes dans une situation extrême à bien des égards, et je vois passer sur internet encore des tas de "pétitions", contre ci, contre ça....

 

Cela fait des années que j'ai remis en question ce mode de contestation, qui est une sorte de voie de garage pour notre indignation, je dirais même une confiscation de notre énergie de rébellion et de création, que nous laissons pourrir  en adressant toutes ces pétitions et ces revendications à des personnages qui ne sont absolument plus là pour écouter le peuple mais pour suivre leurs propres objectifs, quelle que soit la réalité qu'ils ont en face d'eux.

 

Si aujourd'hui certains ne peuvent voir cela, c'est dommage (1) . Nous avons pourtant la preuve avec cette "crise sanitaire", qui ne fait pas du tout l'unanimité, tant sur le plan scientifique, que politique ou citoyen, que le gouvernement ne tient absolument pas compte de l'opinion, des chiffres et suit au contraire un plan prévu à l'avance, en nous faisant croire que ça dépendra "des statistiques" et laisse croire qu'il existe une unanimité autour des données scientifiques (laissant ainsi entendre que ceux qui se sont exprimés avec un autre point de vue, sont soit inexistants, soit fous).

 

Or un certain nombre de fuites, montre que plusieurs entreprises sont au courant depuis plusieurs mois des dates de confinement (2), alors que la communication médiatique nous fait croire que les mesures imposées correspondent à des données statistiques utilisées en temps réel.

 

La froideur des gens qui nous gouvernent, comme le montrent l'enquête et le livre de Marc Endeweld, devrait nous alerter sur la nature profonde de ceux à qui nous nous adressons, sur leurs objectifs destructeurs, sur leur langage manipulateur qui exprime exactement le contraire de la réalité qu'ils produisent.

 

Le dernier discours présidentiel est un condensé de mensonges et de retournement de toute la politique qui se met en place pour la France et de la réalité sociale qui en découle.

 

Nous protégeons les plus démunis : entendez le contraire.

Nous protégeons les plus vulnérables : entendez le contraire (3).

Nous défendons la vie : entendez le contraire. (4)

 

Et surtout, constatez le, par toutes les lois et les mesures mortifères qui sont prises, les réductions budgétaires, l'état d'urgence, et les répressions sans pitié de toute manifestation ou opposition.

 

Il est impossible de demander à un geôlier, la liberté pour les prisonniers qu'il maintient sous son contrôle.

C'est le drame de l'esclave, qui demande à son maître l'amélioration de sa condition, alors que le maître, pour rester maître, a besoin justement de dégrader les conditions de vie de l'esclave pour le maintenir sous sa coupe. Tout juste accordait-il assez jusqu'à présent pour répondre à ses besoins. Mais aujourd'hui, un nouveau cap est franchi et le "nécessaire" sera déjà de trop et beaucoup attendent avec effroi l'effondrement économique et humain qui s'en vient.

 

Notre premier travail serait de comprendre que tant que nous demandons la permission d'exister à des gens dont ce n'est absolument pas la priorité, nous perdons toute l'énergie nécessaire à notre libération.

 

La fonction d'un geôlier est de garder les portes fermées voire de rajouter des verrous.

Si nous souhaitons retrouver notre condition d'être libre, il nous reviendra de trouver les moyens de faire sauter les verrous, qui s'avèrent être autant matériels que psychologiques. Les verrous psychologiques n'étant pas les moindres.

Et la conscience est le chemin qui nous permettra de regarder tout cela avec de la hauteur.

 

 

MT

 

 

 

(1) Comprendre comment fonctionnent les sites de pétitions... 

http://sylviesimonrevelations.over-blog.com/article-savez-vous-qui-est-avaaz-119536006.html

 

 

(2) Comment les grandes entreprises prévoient la crise et anticipent les événement à venir...

https://youtu.be/dr2-IFQmMCU

 

Les dates d'ouvertures et de fermetures de cette entreprise annoncées à l'avance ne sont-elles pas calquées sur les infos qu'elle possède déjà, ou bien est-ce juste une coïncidence  ?

 

 

(3) En finir plutôt que soigner

 

https://youtu.be/JRPLNU3jSAo

https://www.youtube.com/watch?v=IBNnqHgrz2I

 

4)  Peu de mesures qui soutiennent la vie, que ce soit toutes les lois qui soutiennent encore la pollution, les pesticides, les toxiques en tous genre dans notre alimentation, notre air, nos sols, et notre corps

Interruption Médicale de Grossesse... jusqu'à 9 mois

http://lejour-et-lanuit.over-blog.com/2020/08/loi-bioethique-alexandra-caude-henrion.html

 

Le gouvernement prévoit 900 millions d'euros d'économies dans les hôpitaux en 2021 (c'est vrai que c'est le moment idéal... quand par ailleurs on veut établir l'urgence sanitaire à perpétuité.... )

https://www.marianne.net/societe/sante/hopital-apres-le-segur-le-gouvernement-prevoit-un-nouveau-tour-de-vis-budgetaire?

 

 

 

 

Ecouter la voix de Mike, son histoire allégorique, et sa définition de l'intégrité, qui sera notre force.

Osons dire et partager ce que l'on sait, ce que l'on voit, ce que l'on comprend, ce que l'on veut, ce que l'on rêve....

 

 

 

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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 12:40
Ton corps parle
 
 
Ton corps parle
Ton corps voit
Ton corps sent
 
Il a le visage de l'invisible
Il te ramène ici
Lorsque tu veux t'envoler
 
Mais tes ailes ne sont pas assez puissantes
Et tes pieds ne sont pas assez lourds...
Alors tu restes entre deux mondes.
 
 
MT
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Voici le SOS d'un terrien en détresse
J'ai jamais eu les pieds sur terre
J'aimerais mieux être un oiseau
J'voudrais voir le monde à l'envers
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut ....
 
 
Avec la sublime voix de Dimash Kudaibergen
 
 
 
 
 
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29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 00:24

 

 

Gislaine Duboc confirme, sous un autre angle intéressant, ce qui se passe dans une relation toxique, où la victime finit par douter de ce qu'elle a vécu et surtout doute de tout ce qui la constitue dans le meilleur d'elle-même. 

 

Pour retrouver son intégrité, le chemin est donc de faire en quelque sorte demi-tour dans les souvenirs plutôt sombres, pour y voir la dimension, la lumière qui ont été manifestées et l'ouverture qui a précédé la fermeture. D'ailleurs, plus l'ouverture a été grande, plus la fermeture pour se protéger de la blessure subie est grande aussi.

 

Guérir reviendrait donc à réhabiliter cette capacité d'ouverture dont on sait faire preuve et qui a été réelle pendant la relation.  

 

 

 

 

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28 octobre 2020 3 28 /10 /octobre /2020 18:05

 

 

Voici quelques extraits d'un interview donné par Ariane Bilheran à la revue Néosanté.

 

 
(…)
 
Venons-en au fameux article publié sur votre site dont le décryptage et la portée ne cessent de prendre de l’ampleur au diapason de l’actualité... Quel est-il  ce « moment paranoïaque », titre de votre article ? [1]
 
Comme je l’explique dans l’article, ce que j’appelle le « moment paranoïaque » est celui de la décompensation de la folie au sein du réel, ce à quoi nous sommes en train d’assister, avec une extension de la contagion délirante fonctionnant à l’illusion collective de masse. Les psychopathes et paranoïaques qui dirigent le monde (et ne sont pas nos gouvernants mais la petite poignée qui tire les ficelles chez ces milliardaires qui, avec leurs milliards, pourraient par exemple éradiquer la faim dans le monde et ne le font pas) nous persécutent depuis longtemps « pour notre bien », parce qu’ils nous vivent, nous les peuples, comme une menace pour eux. Ce phénomène n’est pas nouveau. Platon dans La République disait déjà de nous méfier de ceux qui briguent le pouvoir, en avertissant qu’il ne faudrait surtout pas le leur donner… mais le donner aux philosophes qui, du fait de leur sagesse, n’en voudraient d’ailleurs pas ! Or, nous sommes passés cette année à un autre stade, celui du harcèlement direct des peuples, qui prend différents visages caricaturaux sans nuances, que je détaille dans l’article.



Quel est votre décodage de cette maladie de civilisation, dont la pandémie représente la face émergée de l’iceberg ?
 
Ce sujet m’anime depuis longtemps. Chez Freud, je trouve que l’une de ses œuvres les plus intéressantes est Malaise dans la Civilisation. En philosophie, j’ai également étudié la maladie de civilisation selon Nietzsche : qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné, l’on devient une civilisation malade ? La psychopathologie m’a donné des clés supplémentaires au travers de la psychose paranoïaque et de sa contagion. Parce qu’encore une fois, un système est la somme de ses individus... plus quelque chose qui va en faire un « individu » à part entière, avec sa personnalité propre. Quand ça devient paranoïaque, comme c’est le cas aujourd’hui, ça tourne donc en psychose collective. Cela fait plusieurs années qu’on en voit les prémices...



Comment se manifeste ce processus de déliquescence ?
 
Quand une société devient malade ou décadente, elle commence à être perverse, puis cela termine en paranoïa. La paranoïa, c’est la folie du contrôle, de l’hyper-persécution, de l’intrusion permanente de l’intime, de l’incapacité à admettre une pluralité. C’est une réponse globalisante, totalisante, totalitaire même, en lieu et place du libre arbitre humain. On voit bien que ce n’est pas la première fois que l’on vit ça dans l’Histoire : tout va bien, puis à un moment donné ça commence à dégénérer, et lorsque ça dégénère, c’est sur un mode totalitaire. Il s’agit là de ce que Hegel appelait le « moment du négatif ». Il prend l’exemple de la Terreur après la Révolution française, où la vie humaine n’avait pas plus de valeur que « l’étêtage d’un chou », disait-il, en se référant aux noyades et décapitations. Dans ma conception, ces moments me paraissent inéluctables... Je crois qu’il y a une forte probabilité qu’une civilisation, après avoir atteint son apogée, s’effondre. Et, là, rien ne peut l’arrêter ! On peut certes tenter de soutenir les murs, mais des murs qui doivent s’effondrer finissent par tomber. Nous pouvons juste mettre à l’abri ce qu’il faut pendant que les murs s’effondrent...



C’est quand même d’un « très grand raffinement » ce qui se passe, pour reprendre vos mots. Avec cette crise sanitaire inédite, la situation est hallucinante et l’absurde poussé à son comble. Qu’en pensez-vous ?
 
C’est toujours pareil : pour créer du choc, il faut que ça soit énorme ! Avec un petit « truc », un micro-événement, le cerveau arrive quand même à penser et à remettre en question la situation. L’enjeu est de faire perdre tous ses repères à une population donnée. Ce que veulent ceux qui ont des privilèges, c’est manipuler la masse afin qu’elle soit contente d’être là où elle est (d’où une soumission librement consentie) et qu’elle ne se rende pas compte qu’elle est traitée comme du bétail. Pour se prémunir contre cette masse à même de se rebeller, vu son nombre, on utilise l’intimidation et la culpabilisation, afin de la réduire au silence et de maintenir chacun à sa place. En parallèle, on fera en sorte de créer des prisons dorées pour que les gens soient contents (le fameux « du pain et des jeux ») et qu’ils ne réfléchissent pas à ce qui se passe. Ce qui est nouveau, c’est le raffinement extrême dans les techniques de manipulation, en lien avec l’utilisation des nouvelles technologies et de l’image.



Quel est l’impact spécifique de l’image ? 
 
L’image va directement au cerveau, lequel a du mal à décrypter l’information en première instance. C’est pourquoi les images sont plus traumatiques que des paroles. Or, nous sommes dans une civilisation de l’image qui effracte tout le temps le psychisme. Ces images sont associées avec des paroles, lesquelles ne sont pas nécessairement en accord avec les images qui, elles-mêmes, peuvent se révéler trafiquées. Pour couronner le tout, ces paroles peuvent être contradictoires et paradoxales. L’exemple le plus célèbre est le néologisme « complotiste » qui veut dire tout et son contraire, donc ça ne veut rien dire ! Selon Lacan, on reconnaît la folie aux néologismes ; le délire tient à l’utilisation de mots qui n’existaient pas avant. Là, nous nageons en plein délire ! Ce néologisme vide de sens, qui sous-tend une menace de bannissement, paralyse toute pensée qui oserait venir questionner le péril et les dérives totalitaires auxquels l’humanité fait face. Tout ce pourrissement du langage est emblématique.



Il y a aussi le matraquage d’informations anxiogènes, répétées en boucle...
 
Oui, on voit à l’œuvre des techniques de propagande et de lavage de cerveau qui sont fondées sur la répétition. Le fait que l’on répète tous les jours inlassablement les mêmes informations finit par nous « ronger ». Surtout, ça restreint l’espace de pensée. Les phénomènes totalitaires adorent ça ! Cette année, je pense que nous avons tous été focalisés sur « virus/pas virus », « masque/pas masque », donc une vision très restreinte, alors qu’il aurait justement fallu ouvrir notre champ de pensée. Nous sommes des êtres à multiples dimensions. Dans la situation actuelle, on limite l’accès à l’imaginaire, au symbolique - tout ce qui est art et culture, tout ce qui est socialisation, tout ce qui constitue notre humanité. Et ça au nom d’un premier principe qui est : « un virus extrêmement dangereux menacerait la survie de l’espèce humaine... » J’attire votre attention sur ce point, car c’est à partir du premier principe que découle tout ce qui vient après. Or, ce premier principe n’est jamais débattu ! En d’autres termes, est-ce que vraiment un virus extrêmement dangereux menace la survie de l’espèce humaine ? A-t-on le droit de débattre scientifiquement de ce premier principe ? Manifestement non ! Ce premier principe n’étant pas questionnable et comme la situation est jugée très grave, l’on va déployer des moyens très lourds, qui ne sont même pas des moyens à proprement parler puisqu’il s’agit plutôt de maltraitance généralisée. Cela démontre aussi que dans cette civilisation de l’immédiateté, l’on n’a pas le droit d’avoir des pensées plurielles, d’en débattre, ni même d’évoluer dans sa pensée au fil du temps. Cette rigidité, c’est aussi la folie ! 

 

 

 

Extraits de l’interview publiée dans la revue Néosanté n° 105 de novembre 2020, propos recueillis par Carine Anselme

 

 

[1] Article publié sur le site d'Ariane Bilheran :

http://www.arianebilheran.com/post/le-moment-paranoiaque-vs-deferlement-totalitaire-face-a-la-dialectique-du-maitre-et-de-l-esclave

 

 

 

Retrouvez l'interview en entier, dans le n° de novembre ici :

 

 

 

 

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28 octobre 2020 3 28 /10 /octobre /2020 17:20

Voici une partie de l'article "Le moment paranoïaque" d'Ariane Bilheran, dont vous trouverez la fin sur son site, où il est possible de le télécharger en pdf, plus facile parfois à lire tranquillement en dehors de l'ordinateur.

 

Introduction

Depuis le début de cette « pandémie », je n’avais écrit qu’un bref article sur « le totalitarisme sanitaire », ayant besoin moi-même d’y voir suffisamment clair avec du recul pour me prononcer. Néanmoins, nous pouvons reconnaître, à un niveau mondial, avec quelques nuances selon les pays, la griffe d’une contagion délirante paranoïaque qui chaque jour montre davantage son visage odieux.

J’ai raccourci cet article car il y a trop à dire, et je voudrais déjà qu’il paraisse rapidement.

 

Rappelons-nous que le délire paranoïaque fonctionne sur la persécution, l’interprétation et la tyrannie de l’idéal. La persécution est au cœur de ce qui est divulgué : l’autre est en puissance mon ennemi, car il est en puissance un malade qui va me contaminer. Cet ennemi peut être invisible, et même au sein de l’intime et de la famille. Cette persécution entraîne méfiance, peur et culpabilité (ceux qui dénoncent le bien-fondé de mesures dogmatiques totalement arbitraires et parfois confinant à l’absurde sont désignés comme coupables). L’interprétation est également au cœur du processus : selon l’interprétation de vos paroles, de vos actes, vous serez considéré comme un ennemi du système et censuré (la censure bat son plein sur les réseaux sociaux). Selon l’interprétation de symptômes (très généralistes au demeurant), vous serez classés dans les pestiférés qu’il ne faut pas fréquenter. L’idéal est celui de « sauver l’humanité de la maladie », quel qu’en soit le prix à payer :

  • Effondrement économique (perte de ressources, désespoir, insécurité…)

  • Famines (des millions de personnes pour l’Amérique du sud)

  • Clivages sociaux entraînant une dégradation majeure du climat social, de l’agressivité et de l’insécurité

  • Délaissement des plus vulnérables, voire leur euthanasie (personnes âgées)

  • Etc.

Et quels qu’en soient les moyens :

  • Mensonges

  • Techniques de propagande grossières et influenceurs de masse

  • Censures du peuple, de nombreux médecins et experts scientifiques

  • Violences policières

  • Enfermement généralisé et assignation à résidence (l’individu étant traité comme un criminel en puissance)

  • Chute libre des droits humains fondamentaux

  • Éradication de la conscience humaine, du consentement

  • Maltraitances sur les familles, et en particulier les enfants

  • Etc.

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que nous aurions à affronter une tyrannie pseudo-scientifique, où nous est dictée une idéologie visant à modeler nos comportements, nos pensées, nos paroles et nos actes, nous encourageant à devenir délateurs de nos propres voisins et organisant le fichage et le traçage des individus (voir ce poste à la CPAM).

 

Rappelons que, à supposer que le premier principe soit vrai (un virus très dangereux menace la survie de l’espèce), ce dont l’on peut partiellement ou totalement douter, il ne saurait justifier en aucun cas que la fin justifie les moyens, car comme l’avait magistralement analysé Hegel, un être humain n’est pas un moyen : il est une fin. Ainsi, les logiques quantitatives (sacrifions les vieux pour laisser place aux jeunes), les logiques divisantes (séparons les parents des enfants dans les familles) et totalitaires (mise en quarantaine, menaces, répression totalement disproportionnée…) sont des logiques déshumanisantes ôtant l’être humain de ses droits, et le transformant en numéro sans besoin, désir, ni conscience, que l’on ballotera au gré des formulations politiques (ex. : confine/confine pas) dont il est démontré qu’elles peuvent donc être brutales, mensongères, et sans aucun esprit de débat, de concertation, de dialogue et d’échanges ni avec le peuple ni avec les experts médicaux et scientifiques au sein desquels le soutien aux politiques menées semble loin de faire l’unanimité. « Dans le doute abstiens-toi », est-ce vraiment cette sagesse d’Hippocrate que nous nous voyons appliquer depuis des mois ?

 

 

Les politiques mondiales menées sur pression de l’OMS se sont permises de mettre l’humanité à l’arrêt, de stopper le mouvement de la vie du jour au lendemain, en encourageant des méthodes manipulatrices au chantage, à la culpabilité, et à la peur, qui ne sont pas des méthodes politiques convenables, et que nous ne devons pas accepter. A tout le moins pouvons-nous également rajouter que le manque d’équilibre et de mesure, de tempérance et de bienveillance a présidé à ces différentes politiques, avec des couleurs locales variées selon les pays.

 
 

I - Le moment paranoïaque

 

Ce que j’appelle le « moment paranoïaque » est celui de la décompensation de la folie au sein du réel, ce à quoi nous sommes en train d’assister, avec une extension de la contagion délirante fonctionnant à l’illusion collective de masse, et sur ce mécanisme, je renvoie à mon article spécialement consacré à la contagion délirante.

 

Les psychopathes et paranoïaques qui dirigent le monde (et ne sont pas nos gouvernants mais la petite poignée qui tire les ficelles chez ces milliardaires qui, avec leurs milliards, pourraient par exemple éradiquer la faim dans le monde et ne le font pas) nous persécutent depuis longtemps « pour notre bien », parce qu’ils nous vivent, nous les peuples, comme une menace pour eux.

Ah bon, les dirigeants comploteraient contre les peuples ?

Mais c’est vieux comme la nuit des temps !

Platon dans La République disait bien de nous méfier de ceux qui briguent le pouvoir, en avertissant qu’il ne faudrait surtout pas le leur donner… mais le donner aux philosophes qui, du fait de leur sagesse, n’en voudraient d’ailleurs pas !

 

 

Or là, nous sommes passés cette année à un autre stade, celui du harcèlement direct des peuples, qui prend différents visages caricaturaux sans nuances.

 

La paranoïa ne manie pas les nuances dans son approche du réel, rappelons-le, c’est assez binaire noir/blanc, et inversé : le noir est qualifié de blanc, et le blanc, de noir.

 

1° Les méthodes harceleuses

Ces méthodes harceleuses, je vais en énumérer quelques-unes :

 

 

1° Le choc traumatique

Ce choc a été créé par l’annonce sans aucun ménagement d’un fléau terrible s’abattant sur la planète, avec l’interdiction d’analyser ne serait-ce qu’un peu à froid ce qui se passe, l’interdiction de tout dialogue, et la transmission de messages de terreur, messages de comptabilité mortifère, martelée à chaque instant par les médias canaux des politiques, aux populations, sans aucun filtre, ni débat contradictoire, ni nuance ou mesure.

Ce choc a été majoré par le confinement, la perte des repères brutale et sans crier gare, la privation soudaine des libertés, la perte d’emplois pour beaucoup dans le monde et la famine dans de nombreux endroits de la terre.

 

Toute une propagande de masse s’est mise à l’œuvre, avec des

« influenceurs » (des acteurs de crise déclarant qu’ils avaient eu le COVID). De façon étrange, cette maladie s’est au départ curieusement transmise chez les riches, les stars et les miss beauté, des « experts » médiatiques dont il a été mis en lumière un degré de corruption et de financements pour certains… La société contractualisée pour cela par l’OMS est basée à Londres et s’appelle Hill+Knowlton Strategies. Il est dit qu’elle s’est également illustrée dans la propagande de guerre pour soutenir l’intervention militaire américaine au Vietnam, mais sans remonter jusque-là, une petite visite sur le site internet de cette société reste très instructive.

 

Il semblerait donc que toute la politique mondiale sur la « pandémie » ait été orchestrée par une communication matraquant des slogans visant à une manipulation de masse, tout en faisant taire les voix divergentes. Ceci, le Dr Pascal Sacré le mentionne dans un article visant à interroger les faits, rappelant que ces organismes mondiaux comme l’OMS ont été déjà pris la main dans le sac de divers scandales, et préconisant de :

« créer des comités composés de scientifiques renommés, compétents et honnêtes, réellement indépendant, afin de conseiller les gouvernements sans que leurs décisions ne soient influencées par l’industrie ou les divers lobbys, oui, serait possible. Ce ne serait ni inconcevable, ni naïf. C’est au peuple de l’exiger. »

Le peuple doit effectivement défendre ses intérêts !

Ce docteur conclut : « Nous devrions partir en guerre, non pas contre un virus, mais contre la malhonnêteté, la corruption, le mensonge et l’immoralité qui poussent les personnes qui devraient nous protéger à ruiner nos santés au nom de leur profit. »

Ce martelage jour et nuit des chiffres et des thèmes de mort ressemble à des méthodes clairement sectaires.

Je rappelle que « secte » signifie « couper », et c’est bien ce qui s’est passé : nous avons été « coupés » de nos proches, de notre travail pour la plupart, de la possibilité de voyager, de la possibilité de nous rassembler, de la possibilité de nous exprimer, de notre vie sociale et professionnelle, et de notre vie d’avant.

 

Car, et vous le vérifierez par vous-mêmes, cette année est entrée dans l’Histoire, il y avait un avant, que nous ne retrouverons plus en l’état. Et cela implique un processus de deuil que peu sont disposés à faire. C’est là qu’intervient la mainmise du délire paranoïaque qui, comme je l’ai déjà démontré, vient donner une réponse rassurante, englobante et dogmatique à l’incapacité de faire son deuil de sa vie d’avant, à digérer le traumatisme subi et à admettre que ceux dont nous dépendons sont en fait nos bourreaux. L’idéologie délirante a ce caractère rassurant qu’elle obstrue toute pensée; il n’est plus nécessaire de penser, l’État pense pour vous ! Il pense à quelle heure vous avez le droit de sortir, si vous avez ou non le droit de voir votre famille et vos amis et à quelles conditions, si vous avez le droit de boire de l’alcool dans la rue (loi sèche en Colombie par exemple), ce que vous avez ou non le droit de penser ; il peut vous tracer, vous ficher, intervenir sans mandat chez vous (exemple en Australie, à Melbourne), il peut vous forcer à prendre des traitements ou forcer vos enfants à en prendre sans votre consentement (toujours à Melbourne, témoignage de citoyens), il peut dicter les conduites sociales, ce que vous avez ou non le droit de lire et de voir (censure sur les réseaux sociaux), faire preuve d’ingérence dans la souveraineté médicale en interdisant les médecins de prescrire selon leur conscience pour soigner les gens ; l’État peut décider de vous mettre à genoux sur le plan économique (surtout les petits indépendants et ceux qui n’ont pas les moyens de surmonter un confinement, les pauvres, et les classes moyennes rendues vulnérables), l’État peut décider où vous allez ou non etc.

 

C’est désormais acté : l’État a les pleins pouvoirs sur vous, et vous l’a fait savoir.

Vous croyez que cette infantilisation autoritaire doublée de chantage et de violences répressives, cette division au sein du corps social pour que les personnes passent leur temps à se chamailler plutôt qu’à regarder du côté des acteurs du pouvoir est pour votre bien ? Vraiment ?

Hannah Arendt insiste sur le fait que « l’élimination parallèle de toute solidarité de groupe [est] la condition sine qua non de la domination totale » (1951, p. 17).

 

Est-ce que par exemple toutes ces décisions ont-elles fait le moins du monde l’objet d’un débat de citoyens et d’experts indépendants ? Non, évidemment, cela n’arrangeait pas du tout les plans sur l’humanité. On n’a pas besoin de votre avis, ni de celui des experts indépendants, et on vous le fait savoir. En revanche, l’on vous redirigera de façon manipulée vers des sujets clivants masques/pas masques, tandis que tout débat sur des sujets qui fâchent sera interdit (ex. : relation 5G/pandémie ?), arbre qui cache la forêt des intentions néfastes de ces passionnés du pouvoir sur l’humanité.

 

2° La confusion mentale et émotionnelle liée au langage paradoxal

L’un des symptômes des victimes de harcèlement est la confusion mentale.

Moi-même durant plusieurs semaines je me suis retrouvée dans cette confusion mentale liée à la panique, à l’enfermement brutal alors que je devais voyager, aux personnes qui autour de moi (venant de France en premier lieu) étaient paniquées et transmettaient leur panique. Il faut le dire : on n'y comprenait rien ! Du jour au lendemain arrivait un danger imminent sur l’humanité justifiant des mesures liberticides et tueuses que personne n’avait le droit de contester, au nom de la nouvelle religion d’un « virus » qui opérait une table rase totale sur toute notre vie d’avant, tous nos savoir-faire médicaux, toutes nos organisations de société, et justifiait que l’humanité soit paralysée, ce qu’elle n’a jamais vécu dans toute son Histoire.

 

Cette confusion mentale provient notamment du langage paradoxal : les sains sont en réalité malades (potentiellement porteurs donc malades), les vieux à protéger sont en réalité abandonnés, délaissés et tués (ex.: ordres de non-réanimation), les enfants à protéger sont maltraités (ex.: désocialisés du jour au lendemain, plusieurs mois sans aucune instruction dans divers pays de la planète, avec des parents fragilisés ne sachant pas s’ils vont pouvoir les nourrir).

 

 

Autres paradoxes : pour traiter une maladie qui présente des symptômes respiratoires, nous empêcher de respirer (le masque est désormais devenu le fétiche de cette « pandémie », devant lequel se prosterner, qui ne se prosterne pas fait partie des exclus, et justifie toutes les répressions possibles, même les appels au meurtre que j’ai pu lire sur les réseaux sociaux).

 

 

Le mal paranoïaque se répand : tout le monde est mon ennemi et peut me contaminer, même mon partenaire, mon mari ou mon épouse peut devenir mon ennemi et je dois m’en isoler.

 

Voici en quelques mois, dans le monde entier, l’avènement d’un monde paranoïaque où plus personne n’est prêt à assumer le danger de la maladie et de la mort et troque (de gré ou de force) sa liberté contre un pacte pervers : je te protège mais tu m’appartiens et je te mets sous tutelle, tu deviens ma chose.

 

Vivre suppose d’affronter l’insécurité des accidents, des maladies, de la mort, et de ce qu’on ne contrôle pas. Vivre, c’est apprendre à mourir.

 

Et nous retrouvons à tous les stades de cette « pandémie » du totalitarisme politique la position narcissique paradoxale, que le psychanalyste et psychiatre Jean-Pierre Caillot résume magistralement ainsi :

« Vivre ensemble nous tue, nous séparer est mortel. »

 

C’est, pour résumer, un programme de mort qui nous est infusé sans pause qui permettrait d'y voir clair. Si vous ne regardez pas les médias, vous serez contagionnés par les autres qui s’en feront le relais. Impossible d’échapper à la nouvelle religion sanitaire ! Et ce programme de mort entend nous voler ce que nous avons de plus précieux : nos attachements affectifs, notre conscience, notre intime, notre existence en tant que sujet et non objet manipulable et manipulé par des psychopathes menant le monde.

 
« La différence entre la perversion et la paranoïa peut surtout se lire dans le rapport à l’intime. La perversion intruse l’intime, le déchire, le salit, le laisse sanguinolent, tandis que la paranoïa va plus loin encore, en espionnant l’intime dans ses moindres recoins, sans plus rien lui laisser d’intime, nulle part, avant de porter le coup fatal du meurtre psychique. Or l’intime est le lieu de l’imaginaire, et du fantasme. Dans ces deux pathologies, seul le passage à l’acte prévaut. La paranoïa maximise la perversion, avec persécution, rigidité, mégalomanie, histrionisme, idolâtrie du juridique… Elle est beaucoup plus dangereuse que la perversion, et il n’est pas rare de voir des pervers décompenser ensuite en paranoïa, à la faveur d’événements déstabilisants psychiquement. »

Ariane Bilheran, 2016, Psychopathologie de la paranoïa, Paris, Armand Colin

 

 

3° La culpabilité

Cette mort de l’humanité, nous en sommes tous rendus responsables, car évidemment c’est de la faute des citoyens qui n’ont pas assez obéi ! Vous êtes tous coupables en puissance (et non en acte !) de contaminer l’autre, et en puissance, de le tuer. Si vous ne vous soumettez pas sans réfléchir aux ordres politiques d’obéissance inconditionnelle, vous êtes encore plus coupables et désignés comme les personnes à abattre, les « mauvais » citoyens.

Une petite question au passage : Qui détruit la planète depuis des décennies ? Qui détruit la nature, les ressources naturelles, le vivant ? La grande industrie et le grand capital. Et ces gens, qui sont ceux-là mêmes qui sont aux commandes pour la gestion de cette « pandémie », se seraient repentis et voudraient aujourd’hui œuvrer de façon philanthropique pour « le bien » de l’humanité ?

Le sentiment de culpabilité qui nous est injecté en permanence a pour spécificité de nous réduire au SILENCE, avec notre consentement.

 

4° Le chantage

Si vous ne vous soumettez pas sans réfléchir aux ordres politiques d’obéissance inconditionnelle, alors vous serez punis !

Si vous n’obéissez pas bien et n’acceptez pas la perte de vos libertés et de votre travail, alors si ça va mal économiquement ce sera à cause de vous !

 

Alors que la vérité est la suivante : si vous obéissez, vous allez mourir !

Parce que la cessation totale de l’économie entraîne le contrôle massif des individus rendus dépendants, contrôle opéré par la nourriture et l’arnaque des aides voire des propositions de revenus universels (qui va vous distribuer le revenu ? Celui-là même qui aura le pouvoir de le reprendre si vous n’obéissez pas).

Les actions vertueuses poussant les individus vers l’autonomie alimentaire, l’auto-organisation locale, les échanges selon le troc, la solidarité locale etc. ne sont pas du tout valorisées, au contraire, et beaucoup d’entre elles sont aujourd’hui persécutées.

 

Et vous voyez, ce que l’on a supprimé aux gens dans ces confinements c’est notamment le loisir, donc le plaisir de la socialisation, pour lui substituer l’écran (les séries débilitantes, la vie virtuelle, qui n’a eu de cesse d’être encouragée durant ces confinements). L’OMS a même prescrit, forte de ses études sur les impacts des écrans sur le psychisme des enfants (qu’elle publie par ailleurs, avec le « trouble du jeu vidéo », le jeu vidéo comportant des risques pour la santé mentale, notons qu’en termes de messages contradictoires, il est difficile de faire mieux), de faire jouer les enfants aux jeux vidéo chez eux pour les occuper ! Depuis quand l’humanité a-t-elle éduqué et fait grandir en conscience ses enfants à partir de jeux vidéo ? C’est ça, l’« organisation mondiale de la santé » ? De qui se moque-t-on ? (Enfin, quand on a étudié les « droits sexuels » des enfants, l'on a bien compris à qui l’on a affaire en matière de perversion).

La vie n’est pas virtuelle, elle est réelle, elle consiste pour l’être humain à ne pas être déconnecté, enfermé dans des prisons citadines devant un écran qui lui lobotomisera son cerveau, mais à rencontrer la nature, les autres, à partager, transmettre et apprendre à utiliser de ses mains pour être notamment capable de se nourrir et de s’autogérer.

 

5° Le conflit de loyauté

Ici en Amérique du Sud, le chantage est « mourir de maladie ou mourir de faim » (ainsi que l’ont crié de nombreuses manifestations spontanées), mais la maladie prend tout l’espace dans les médias tandis que la faim, qui elle-même est facteur de baisse d’immunité donc de maladies, n’est que peu évoquée, que le ratio dû à la crise économique est incomparable (des centaines de milliers pour la maladie versus des dizaines voire une vingtaine de millions pour la famine – on parle d’une « pandémie de faim », pandemia de hambre, tandis que l’on parle de 83,4 millions de personnes pour la pauvreté extrême).

 

Le moment paranoïaque est celui de la déferlante totalitaire, celui de la négation totale, de ce qu’Hegel appelait « le négatif absolu ». Ce n’est pas le premier dans l’Histoire, qui a été jalonnée par ces moments du négatif. Voulons-nous vivre dans un monde où nous sommes dépossédés de tout libre-arbitre, un monde régi par le contrôle, l’infantilisation, la peur, l’obéissance aveugle, le chantage, la culpabilité, l’arrachement de nos liens affectifs et notre mise sous dépendance économique, mais également un monde où nous servons de cobayes chaque jour de plus en plus ?

 

Ces philanthropes et bienfaiteurs de l’humanité (ces quelques mains qui concentrent la grande industrie et le grand capital) qui veulent tellement notre bien et notre santé nous ont-ils parlé des effets de la 5G sur notre santé ? Ont-ils entendu les mises en garde des scientifiques indépendants et vertueux ? Se préoccupent-ils de la protection des abeilles et des semences anciennes non hybrides, qui sont les deux mamelles de notre survie alimentaire ? Se préoccupent-ils de la contamination majeure des eaux, des océans, de l’exploitation des ressources de la planète ? Et tant d’autres choses encore, qui nous démontrent que non, ces politiques menées ne sont pas destinées à protéger notre santé ni pour notre bien.

 

 

Y a-t-il quelque chose qui peut faire encore plus peur à la majorité des gens que ce monde que je vous décris ? Oui. Les gens ont encore plus peur que tout de se rendre compte que ce sont des cyniques psychopathes qui jouent avec leur vie, leur mentent, les harcèlent et les manipulent. Et ils préfèrent alors justifier toutes ces mesures, et même s’inventent d’autres peurs permettant de préserver leurs illusions : le déni de voir le harcèlement en face, qui supposerait d’admettre que nous sommes manipulés et persécutés, et probablement que nous n’avons pas d’autre porte de sortie que d’affronter le problème. Alors on se bande les yeux en plus de se couvrir le visage.

C’est le problème majeur.

Ceux des ordres desquels nous dépendons dans la mesure où nous leur obéissons représentent des parents de substitution (qui nous disent si c’est bien/si c’est mal, etc.) et que faire si nos parents de substitution sont des psychopathes qui nous veulent du mal ? Automatiquement, sur le plan psychologique, lorsque nous ne voyons pas d’issue, il est très fréquent que l’on rentre dans le délire du bourreau, et qu’on le justifie.

Cela s’appelle : le syndrome de Stockholm.

Ainsi, la plupart préfère s’illusionner quand bien même nous allons directement à l’abattoir.

 

2° Diagnostic de la situation et freins

Dans la confusion actuelle, il peut être intéressant de chercher un diagnostic pertinent de la situation. Il est évident qu’il ne se trouvera pas dans les mains des médias du pouvoir qui, vous pourrez faire vos recherches, appartiennent à un tout petit nombre de ces mêmes milliardaires, ou sont financés par eux. Par exemple, Bill Gates a financé Le Monde. Le Monde, un média indépendant, c’est sûr ?

Personnellement, le diagnostic contradictoire le plus complet que j’ai trouvé sur la situation est celui-ci :

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Le contradictoire est important car il permet de penser, c’est l’essence même de la dialectique, pour pouvoir ensuite se forger sa propre opinion, qui peut être de conforter la thèse dominante, ou encore celle du contradictoire, ou encore une thèse tierce, ceci appartient au chemin de l’esprit critique de chacun. Mais nous ne saurions être dépossédés de ce chemin dialectique nécessaire par des opérations incessantes de censure comme nous les voyons aujourd’hui sans cesse surgir sur les médias dominants évidemment, ainsi que sur internet et en particulier sur les réseaux sociaux.

 

Encore une fois, nous n’avons pas besoin d’être pour ou contre absolument, la pensée ne fonctionne pas avec des dogmes et des litanies à répéter en boucle : « Lavez-vous les mains cinq fois par jour » ou autres slogans de ce type ! La seule bonne nouvelle, c’est que le monde aura les mains plus propres qu’en 2019, enfin au sens propre car au sens figuré je crains que beaucoup ne se soient sali davantage les mains cette année. Nous avons besoin de : penser. Sans inquisitions, sans Cerbère pour nous dire « pas le droit de penser cela », sans harpies venant nous persécuter dès que nous osons sortir du dogme officiel.

 

Pour moi, il manque néanmoins dans ce diagnostic, que je trouve essentiel, un focus plus ample sur une situation que je vis dans le pays où je suis, depuis 6 mois, sur la famine et l’orchestration des chaos qui s’ensuivent selon la couleur locale des pays.

Vous savez, le fameux « diviser pour mieux régner ».

Aux États-Unis, on nous sort l’éternel clivage Blancs/Noirs, à partir duquel il faut encore désormais modifier le langage (les attaques au langage faites ces dernières années par des communautarismes sectaires délirants sont immenses), sous peine de persécutions, en France, le clivage Chrétiens/Musulmans, dans de nombreux pays, l'on ressort le clivage extrême-gauche marxiste/extrême-droite. N’avons-nous toujours pas compris qu’il s’agit de théâtres destinés à nous occuper et à nous diviser pour ne pas nous concentrer de façon solidaire sur l’ennemi des peuples, à savoir ce petit noyau d’oligarques passionnés du pouvoir qui concentre tous les pouvoirs financiers mondiaux entraînant chaque jour davantage de déséquilibres et de souffrances sur terre ? Ceux-là mêmes qui orchestrent les guerres pour faire des bénéfices, en alimentant les deux camps ? Quand les êtres humains vont-ils enfin comprendre les manipulations dont ils sont quotidiennement l’objet ! Cicéron l’avait dit : pour connaître le coupable, regardons « à qui profite le crime ? »

 

Alors appliquons la formule cicéronienne :

Qui s’est enrichi pendant le confinement ?

Qui a acquis davantage de pouvoir ?

Ni vous ni moi !

 

Mesurons également l’ampleur de la censure, qui m’a fait d’ailleurs sortir de Facebook où il n’est plus possible de partager aucune information qui critiquerait un tant soit peu les politiques menées, ni des témoignages d’honnêtes citoyens. Facebook est devenu un réseau de traçage, de profilage, de persécutions, de censures, visant à modeler les esprits vers des discours dogmatiques et monocordes. Mais youtube censure de même, alors considérons encore comme une chance immense de pouvoir avoir accès encore à un peu de contradictoire, en écoutant des entrevues comme celles-là. Et remercions tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont eu le courage de tenir un discours contradictoire qui autorise la pensée. La vérité, c’est certain, ne peut être du côté du pouvoir oppresseur.

 

A quels freins nous opposons-nous d’ailleurs pour bien diagnostiquer la situation ?

  1. La propagande de masse

  2. L’incrédulité face au cynisme et à la malveillance qui nous ciblent (nous les peuples) et la banalisation du mal

  3. Déni partiel ou total Le déni est l’impossibilité partielle ou totale de se représenter la perte du monde que nous avions connu. Tout le monde espère « le retour comme avant », en niant la réalité de ce qui se passe, et le traumatisme subi.

  4. Les clivages Avec les clivages, le corps social se divise en deux camps farouchement opposés : ces fameux clivages entraînent des discussions stériles, des brouilles au sein des familles, et sont la marque de la manipulation comme de la pathologie mentale qui circulent dans le corps social.

 

Pourquoi les gens se disputent sur le masque/pas masque ? Parce qu’on les conditionne à le faire, à coups de slogans, et non de pensée ! Parce qu’il existe des dogmes insérés (opinions érigées en vérité) qui font que, selon si vous avez été sensible à tel dogme ou tel autre, vous allez défendre telle thèse ! Par exemple, l'on nous a dit qu’il fallait nous tenir à 2 mètres de l’autre, et cela, à partir de la PEUR. Nous n’avons pas validé une pensée, mais enregistré un bon et un mauvais comportement associé à une PEUR. Donc c’est la peur qui domine la pensée ! La peur dont Platon avait pourtant dit qu’il ne faut jamais la laisser diriger l’attelage de votre carriole ! Il faut la tenir en respect sur le siège arrière, car c’est à partir de la peur que les pires horreurs se sont vues dans l’Histoire de l’humanité.

 

Comment fonctionne un virus ? Quid du terrain immunitaire ? Quid des impacts de la peur sur le système immunitaire ? Dans la nouvelle religion de la pandémie, j’ai même lu récemment un article d’un professeur d’université (combien a-t-il été payé pour dire cela ?) disant qu’augmenter ses défenses immunitaires était une fausse croyance !

 

 

Ces clivages entraînent une impossibilité de se comprendre, car les personnes tout simplement ne parlent pas avec un même niveau d’information, et non en essayant d’entendre le point de vue de l’autre et en cherchant à partir de quels arguments il peut soutenir un tel point de vue. C’est le slogan de la peur qui prime, il ne peut donc pas y avoir de discussion éclairée avec des émotions qui ont envahi le psychisme de la personne. Et je parle de la peur, mais nous pourrions tout aussi bien parler de la culpabilité.

 

La peur et le sentiment d’impuissance, doublés de l’impossibilité de comprendre les manipulations psychiques et les conflits de loyauté dans lesquels nous sommes emprisonnés par la propagande de masse, engendrent alors l’agressivité dans le corps social.

N’essayez plus donc de convaincre des émotions, c’est peine perdue !

 

Il y a, face au délire paranoïaque, et c’est toujours la même histoire, ceux qui sont convaincus par l’analyse, la démonstration (et pas forcément les intellectuels, dont les études en psychologie sociale ont malheureusement démontré la soumission majoritaire aux systèmes totalitaires), et voient le danger arriver, et ceux qui ont besoin d’expérimenter la paranoïa dans son moment totalitaire de destruction massive pour être forcés d’ouvrir leurs yeux qui seront remplis de larmes. C’est ainsi, et nous devons je crois travailler à l’accueillir avec compassion, sans engendrer davantage de frustration, de colère, ou d’agressivité.

La vague totalitaire, nous l’expérimentons, elle arrive.

 

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27 octobre 2020 2 27 /10 /octobre /2020 14:07
Mozart et la pluie - Christian Bobin
 
 
Les moments les plus lumineux de ma vie sont ceux où je me contente de voir le monde apparaître. Ces moments sont faits de solitude et de silence.
 
Je suis allongé sur un lit, assis à un bureau ou marchant dans la rue. Je ne pense plus à hier et demain n'existe pas. Je n'ai plus aucun lien avec personne et personne ne m'est étranger. Cette expérience est simple. Il n'y a pas à la vouloir. Il suffit de l'accueillir, quand elle vient.
 
Un jour tu t'allonges, tu t'assieds ou tu marches, et tout vient sans peine à ta rencontre, il n'y a plus à choisir, tout ce qui vient porte la marque de l'amour. Peut-être même la solitude et le silence ne sont-ils pas indispensables à la venue de ces instants extrêmement purs.
 
L'amour seul suffirait. Je ne décris là qu'une expérience pauvre que chacun peut connaître, par exemple dans ces moments où, sans penser à rien, oubliant même que l'on existe, on appuie sa joue contre une vitre froide pour regarder tomber la pluie.
 
 
 
Mozart et la pluie de Christian Bobin
 
 
 
 
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26 octobre 2020 1 26 /10 /octobre /2020 23:27

 

 

J'écoute régulièrement la sagesse de Gislaine Duboc. J'adore son sourire, sa lumière, et aussi lire sur son visage le découragement ou la tristesse, des émotions qui me traversent aussi dans cette époque de folie.

 

L'indignation est indispensable pour garder notre nature humaine. S'indigner devant la faim, la guerre, l'injustice, la pauvreté, la tyrannie sous toutes ses formes et tant d'autres choses insupportables sur cette terre, c'est ne pas sombrer dans l'indifférence, dans cette barbarie, cette chosification, avec ce regard froid qui fait que plus rien n'étonne et plus rien ne choque.

 

Certes, s'indigner et pouvoir encore être choqués de ce que l'on voit a un coût, un impact émotionnel et énergétique, c'est une brûlure qu'il faut pouvoir apaiser. Il n'est pas tranquille de déciller son regard face au monde et nous devons trouver des moyens pour apaiser notre lac intérieur, troublé par tous les impacts que notre sensibilité reçoit.

 

Certes...

 

Mais, comme le dit René Char, "La lucidité est la blessure la plus proche du soleil".

 

MT

 

 

 

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26 octobre 2020 1 26 /10 /octobre /2020 12:40
Tout endurer en silence - Anne Ancelin Schützenberger
 
 
Ce ne sont pas les faits en eux-mêmes , si terribles ou horribles soient-ils , qui nous font souffrir.
 
La souffrance vient de ce que l'on n'a pas pu montrer ses sentiments, ni en parler, ni le hurler, ni en pleurer, ni le partager, et qu'on a tout enduré en silence.
 
Cette souffrance prend sa source dans le secret, tel un "cadavre dans le placard", voire un fantôme qui crie vengeance ou demande à être reconnu et pleuré.
 
 
 
 
Anne Ancelin Schützenberger
 
 
 
 
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26 octobre 2020 1 26 /10 /octobre /2020 12:39
Dans ton regard seul tient la vie du monde - Henri Gougaud
 
 
Dans ton regard seul tient la vie du monde.
Que ton regard soit froid, sans rien dedans qui l'anime,
et tout ce qu'il contemple demeure inanimé.
Qu'en lui soit un désir, un élan, un appel, aussitôt les choses s'avivent et la lumière des êtres s'éveille.
 
 
Henri Gougaud
 
 
 
 
 
 
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22 octobre 2020 4 22 /10 /octobre /2020 12:59
Le totalitarisme et le choix de la vie héroïque - Ariane Bilheran

Il existe une contagion délirante et la paranoïa de quelques uns peut se contaminer au plus grand nombre, nous dit Ariane Bilheran.

 

Les complots ont toujours fait partie de l'humanité, la nouveauté, c'est qu'aujourd'hui nous n'avons plus le droit de le penser et que toute pensée sur cette question est criminalisée.

 

Le philosophe, le penseur, le citoyen, ont naturellement l'élan d'interroger ce qu'il se passe et ce qui concerne la société qui les entoure.

 

Le tyran, lui, invoque la légitimité d'une cause plus grande pour assoir ses stratégies répressives ("Au nom de" justifie tous les mensonges, toutes les perversions, tous les crimes) et balaye toutes les questions profondément métaphysiques sur la vie humaine.

 

Un entretien avec Ariane Bilheran, qui remet la pensée à l'endroit et nous invite à rester dans notre humanité, celle qui pense sa vie et sa mort et qui se bat pour le libre-choix et le droit à sa vie héroïque.

 

 

MT

 

 

 

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  • : Un lieu où pourraient se cotoyer le jour et la nuit, les univers différents de la pensée logique, rationnelle, structurée à partir des informations émanant de toute part, et de la pensée vagabonde, celle qui erre la nuit, mais aussi le jour, dans l'envers des choses, à la recherche de l'impalpable, de la beauté et de la magie. Michèle Théron
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  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. 
Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
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Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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