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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 00:24
Illustration SULAMITH WULFING

Illustration SULAMITH WULFING

 

 

L’homme est la plus élevée des créatures ; la femme est le plus sublime des idéaux.

Dieu a fait pour l’homme un trône ; pour la femme un autel. Le trône exalte ; l’autel sanctifie.

L’homme est le cerveau, la femme le coeur. Le cerveau fabrique la lumière ; le coeur produit l’Amour. La lumière féconde ; l’Amour ressuscite.

L’homme est fort par la raison ; la femme est invincible par les larmes. La raison convainc ; les larmes émeuvent.

L’homme est capable de tous les héroïsmes ; la femme de tous les martyres.

L’héroïsme ennoblit ; le martyre sublime.

L’homme a la suprématie ; la femme la préférence. La suprématie signifie la force ; la préférence représente le droit.

L’homme est un génie, la femme un ange. Le génie est incommensurable ; l’ange indéfinissable.

L’aspiration de l’homme, c’est la suprême gloire ; l’aspiration de la femme, c’est l’extrême vertu. La gloire fait tout ce qui est grand ; la vertu fait tout ce qui est divin.

L’homme est un Code ; la femme un Evangile. Le Code corrige ; l’Evangile parfait.

L’homme pense ; la femme songe. Penser, c’est avoir dans le crâne une larve ; songer, c’est avoir sur le front une auréole.

L’homme est un océan ; la femme est un lac. L’Océan a la perle qui orne ; le lac, la poésie qui éclaire.

L’homme est un aigle qui vole ; la femme est le rossignol qui chante. Voler, c’est dominer l’espace ; chanter, c’est conquérir l’Ame.

L’homme est un Temple ; la femme est le Sanctuaire. Devant le Temple nous nous découvrons ; devant le Sanctuaire nous nous agenouillons.

Enfin : l’homme est placé où finit la terre ; la femme où commence le ciel.

 


Victor Hugo

 

 

 

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19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 20:15

 

 

 

Vient un temps où le risque de rester à l’étroit dans un bourgeon est plus douloureux que le risque d’éclore. 

 

Anaïs Nin

 

 

 

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 22:00

 

 

Une intervention intéressante et rare de cet acteur qui a un regard d'une belle acuité sur son image, ses rôles, les croyances qui l'ont façonné, et la recherche de sa vraie nature. Son discours fait plaisir à l'oreille des femmes, et -comme il le souhaite lui-même- viendra je l'espère chatouiller l'oreille de plus en plus d'hommes coincés dans les rôles qui ne leur conviennent plus.

 

" Etes-vous assez courageux pour être vulnérable ? Êtes-vous assez fort pour être sensible ? Avez-vous assez confiance en vous pour écouter les femmes dans votre vie ? »

" Est-ce que je suis suffisamment un vrai mec pour me taire et écouter?"

 

 

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 09:20

 

Une série de cinq vidéos, ponctuées d'échanges entre France Gauthier et son amie Anne-Marie, atteinte d'un cancer déclaré incurable.
 

Anne-Marie nous livre une parole courageuse, authentique, joyeuse aussi, sur cette expérience qui, dit-elle avec certitude, l'emmènera à quitter son corps.

 

Comment vivre, comment faire face, comment être au clair avec ce processus si naturel mais contre lequel on lutte en permanence?

 

Ce témoignage invite à regarder chaque instant de sa vie avec ce regard d'acceptation, avec cet élan à lâcher les armures, les armes, les résistances, les luttes. Quelles qu'elles soient. La maladie, la mort, les épreuves. Il y a toujours en nous des parts qui résistent à la vie et aux transformations. Et en résistant, il est impossible d'écouter ce qui est à l'oeuvre, impossible de sentir ce qui se passe, puisqu'ainsi tous les messages sont bloqués par l'énergie de lutte.

 

Quel que soit ce que l'on a à vivre, les mots d'Anne-Marie peuvent trouver un chemin en nous, pour rester à l'écoute de ce qui est au plus près du mystère de la vie, au-delà de nos vouloirs.

 

MT

 

 

 

Il est possible aussi de suivre d'autres témoignages sur la chaine youtube d'Anne-Marie Séguin

 

 

Dont ce merveilleux témoignage, plein de présence, de sensibilité, de profondeur; puissions nous toujours avoir des larmes, pour trouver le chemin de notre coeur :

 

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 11:13
Illustration Christian Schloe - Set your heart free

 

 

Mon cœur va ralentir. Et toute la poésie qui est à l’intérieur sera expulsée. Comme un mauvais payeur. Comme un vent distrait.

Je fais le compte de mes jours. Et aussi celui de mes nuits. Je me lève tôt, effrayé par la réalité de l'aube.

Donnez-moi des adresses. Je voudrais toucher l’amitié. Comme un corps superbe qui console la peau désolée du chagrin.

Quand je ne serais plus là. Ne prenez pas trop au sérieux, mon ambition ni la faiblesse constante de mes ébauches. Face au givre.

Mon cœur va ralentir. Un dernier poème fait de lumière et de compassion va se détacher de moi. Pour trouver sa place dans le grand oubli distant de l’univers.

© Patrick Chemin
Le 12 février 2018

 

 

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 23:57

 

 

Qui a mis en moi ce lancinant désir de l'impossible noce? Je veux tout, Dieu et l'homme et l'Amour qui les tient ensemble...

 

Jean-Yves Leloup, Une femme innombrable

 

 

 

 

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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 22:38

 

 

Une belle invitation, dans nos vies parfois "toutes tracées", ou dans notre cerveau formaté par des années, des générations de pensées limitantes...

Osons se laisser perdre... et osons - mais surtout acceptons- être perdus.

 

 

"Ne demande jamais ton chemin à celui qui le connaît. Tu risquerais de ne pas t'égarer".

 

Rabbi Nahman de Bratslav

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 23:36
Illustration Georges Yepes

Illustration Georges Yepes

 

Myriam fut délivrée de ses démons par un regard, c'est à dire qu'elle fut délivrée d'elle-même et de sa volonté de puissance. Elle découvrit dans le regard de Yeshoua qu'elle n'avait plus à se défendre, à jouer, à se cacher. Elle était aimée imparfaite et perfectible...

 

Lui n'étais pas dupe de ses grimaces, de ses faux sourires, de ses lâches étreintes. Il passait d'une main distraite sur tous ces masques, sans rien arracher, sans rien brusquer. Elle se sentait touchée au visage et au-delà du visage, dans cet abîme enfin accepté, ce vide, ce manque enfantin où pourraient, un jour peut-être, résonner l'innocence étrange de leurs rires et l'étreinte subtile de leurs souffles partagés. 

(...)

 

Notre vie ne vaut que par le regard dans lequel on se voit. Dans ce regard-là elle pouvait se voir sans complaisance, sans excuse, mais aussi sans horreur, sans terreur, elle était aimée ainsi, elle pouvait ôter son masque et cette folie qui est le plus impitoyable des masques, "le masque d'un savoir douloureux et trop lucide".

 

Yeshoua l'ayant regardée, elle se sentit tout à coup simple, légère, il ne l'avait pas regardée folle, malade ou possédée, il l'avait vue pure, heureuse et en bonne santé, il l'avait vue libre...

 

Jean-Yves Leloup, Une femme innombrable

 

 

 

 

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 23:12
Illustration Thomas Dodd

Illustration Thomas Dodd

 

Tu es pressé d’écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S’il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie,
La vie inexprimable,
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir,
Celle qui t’est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d’elle, tout n’est qu’agonie soumise, fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur,


Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
En t’inclinant.
Si tu veux rire,
Offre ta soumission,
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption,
Sans égarement.

Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.

 

 

René Char, Commune présence

 

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 22:09

 

 

 

Il est bon de ne pas savoir qui tu es. Il y a plus d'espace dans l'ignorance de qui tu es que dans la croyance que tu sais qui tu es. Tu n'es rien, et tu ne seras jamais quelque chose. Fais-toi à cette idée ! N'essaie pas d'être quelqu'un, n'essaie pas de n'être personne. Ne sois personne. Tu n'es personne. Et tout à la fois, tu es l’Âme Suprême de l'univers. En n'étant personne, tu es le Cœur-même de l'univers.

 

~ Mooji

 

 

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 21:30

 

Illustration : Sulamith Wulfing

 

 

 

 

 

J'ai rencontré un homme qui avait mon âge et qui, après s'être régalé du monde, ressemblait à un noceur fatigué : à notre âge, m'a-t-il dit - il ne l'a pas formulé ainsi mais ses yeux usés et la gaieté machinale qu'il tâchait d'y faire monter me le disaient éloquemment -, les lampions de la fête s'éteignent un à un, il va falloir songer à rentrer.
Je n'ai rien dit.
La plupart du temps il n'y a rien à dire.
Moi je ne rentre pas.
La fête ne fait que commencer.
Devant moi, mon travail et toutes mes espérances : devenir papillon.

Ressusciter.

 

 

Christian Bobin

 

 

 

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 22:05

 

 

 

J’attends. J’attends comme on attend la pluie, avec le corps tiède et tendu, la nuque lourde, la peau moite et brûlante. J’attends avec les mains ouvertes, les pieds nus posés sur la terre qui tressaille. J’attends. Plus j’attends, plus il me semble que mon corps s’enfonce, se fragmente et se mélange à l’herbe drue sous mes pieds, aux cailloux ronds et doux, au calcaire qui crisse entre les racines des arbres, à la faune minuscule qui vit et habite sous la terre. Plus j’attends, et plus il me semble grandir, m’allonger jusqu’à perdre forme, m’étirer vers le ciel qui m’aspire, me déplie, me déploie, me disloque comme il disloque les nuages qui s’en vont et s’effilochent en bandes de coton transparentes. Le vent lèche mon dos, étend mes ailes qui s’agitent, palpitent, tremblent et frissonnent au milieu des nues pommelées. 

J’attends, entre ciel et terre, plantée entre ces deux forces, sans savoir où jeter mes amarres, le corps tiède et tendu, les yeux brûlants, l’âme fiévreuse, le cœur agité par la parole d’un homme aux yeux clairs et transparents qui m’a dit de regarder. Il dit que quelque chose viendra, qu’il faut regarder, là où je croyais les portes fermées. Mais avec quels yeux me faudra-t-il voir ? Car c’est l’invisible qu’il faut chercher, épier, débusquer et attraper comme un songe impalpable. C’est l’invisible qu’il faut traquer et faire émerger d’une vie aussi lourde qu’un rocher, pour le rendre saillant, tangible et éclairant.

Alors je ferme les yeux, sachant qu’ils ne me seront d’aucun recours, et j’attends. J’attends comme on attend la pluie, d’une attente douloureuse et fertile. Quand on attend la pluie, on scrute le ciel à l’affût de ses moindres signes. Je ferme les yeux et j’écoute, j’ouvre ma chair comme un parchemin, pour laisser le ciel choisir sa page, choisir son heure, me brûler comme il m’a déjà brûlée de sa lumière éphémère. Lovée dans une confiance fragile, j’attends les premiers signes. Je sais que mes cheveux voleront dès la première brise, je sentirai l’humidité du ciel descendre doucement, ma peau de buvard se régaler des premières gouttes et se tendre vers l’infini.

 

 

MT © 2006

 

 

 

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 22:07

 

 

Le loup dit à l’enfant : ce que je sais des étoiles, petit d’homme, je vais te le confier.
La vérité se trouve dans l’amour et l’amour est une étoile.
C’est lorsque l’on cesse de chercher son étoile que l’on devient vieux.
Le ver de terre, s’il est amoureux, est beaucoup plus proche des étoiles que l’aigle, si l’aigle n’aime pas.
Sais-tu quel est le plus grand des bonheurs ?
C’est d’apprendre, le jour où l’on découvre son étoile, qu’elle aussi te cherchait.
Les étoiles ne sont pas muettes, tu le sais bien, toi, les étoiles parlent.
L’homme ne les entend pas, mais un enfant oui, un loup aussi.
L’homme pourrait comprendre le langage des étoiles s’il connaissait le silence des loups.
Je sais aussi, petit d’homme que chaque être qui naît, naît en même temps que son étoile.
Plus cet être, au cours de sa vie, sera capable d’amour, plus son étoile scintillera.
Quand il mourra, son étoile lui survivra et sa lumière parlera de lui. Elle sera sa mémoire.
Retiens aussi cela, petit d’homme, l’étoile qui brille si fort et qui te semble inaccessible n’est peut-être que le reflet d’une étoile que tu portes en toi.

Jean-Paul Sermonte

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 16:18
Alphachanneling - Captured By Her Lover

Alphachanneling - Captured By Her Lover

 

Je suis tombée

Dans mon âme

Par hasard

En trébuchant sur une de tes paroles

Ou plutôt, sur ton sourire

Qui m'appelait par mon nom.

 

Jean-Yves Leloup, in Une femme innombrable

 

 

 

 

 

 

 

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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 15:18
Sulamith Wulfing  -  Marie aidée par deux anges

Sulamith Wulfing - Marie aidée par deux anges

 

 

Toi qui aides quelqu'un qui est vu par les autres mais qui ne voit pas, puisse-tu recevoir l'aide de celui qui voit tout et qui n'est vu de personne.

 

Erri De Luca, Au nom de la mère

 

 

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  • : Le blog de lejour-et-lanuit.over-blog.com
  • Le blog de lejour-et-lanuit.over-blog.com
  • : Un lieu où pourraient se cotoyer le jour et la nuit, les univers différents de la pensée logique, rationnelle, structurée à partir des informations émanant de toute part, et de la pensée vagabonde, celle qui erre la nuit, mais aussi le jour, dans l'envers des choses, à la recherche de l'impalpable, de la beauté et de la magie. Michèle Théron
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  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. 
Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...

Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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