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2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 12:09
The Embrace - Egon Schiele

The Embrace - Egon Schiele

 

 

 

Dès le matin, se faire crucifier par le chagrin. Les bras en croix, recevoir ton corps en perdition qui suinte ses gouttes salées pendant que, collés à mon dos, les draps absorbent ma détresse. Elle coule à la vitesse d’une pierre pesante, elle s’enfonce comme un pieu qui tranche le matin en lames grises. Le corps s’électrise, devient ce lieu où rien n’est au repos, où chaque cellule recrache sa mémoire séquestrée. Les miroirs se retournent, ils affichent les images que nous avions occultées, les vérités jusque-là invisibles, les ombres que nous avons fuies ventre à terre. Où nous fallait-il courir, si vite et si loin, pour ne pas nous regarder, pour ne pas nous faire face et oser la rencontre, silencieux, immobiles et pleins, oser les tremblements, la foudre, les guerres salutaires, celles qui laissent au champ de bataille les fantômes assassins. Ces spectres-là volent nos vies, défigurent l’amour avec tant d’assiduité que les rêves s’effacent.

Nos rêves rêvaient-ils seulement ensemble ? Dans les mondes obscurs, les parallèles finissent probablement par se toucher un jour, mais si loin, si loin après l’éclat des désirs consumés par la vie. D’autres vies et d’autres mondes parlent peut-être de nous, de ce chemin qu’il nous fallait traverser main dans la main, sans pouvoir nous rejoindre vraiment. L’infinitésimal nous sépare, comme la dernière goutte d’une savante alchimie, à moins que ce ne soit le contraire. Tout nous séparait et l’infinitésimal nous lia éperdument, masquant nos différences, tenant hors d’atteinte nos flous et nos à-peu-près. L’amour n’est qu’un hasard sauvage qui nous tient au bord d’un gouffre vertigineux. Tout peut basculer, se retourner avec la vitesse d’un éclair, sombrer dans l’envers des choses. Le tain du miroir est épais, il cache en lui l’imperfection et l’impermanence, il séquestre les illusions que le temps largue comme un poison qui défait nos vies. La vérité est pourtant toute proche, invisible à nos yeux d’enfants, intolérable à nos cœurs imparfaits qui battent pour un demain qu’ils ignorent.  

 

Dans des temps lointains, me souviendrais-je que je t’ai aimé, que j’ai porté en moi ton amour et ton cœur qui battait largement, que j’ai enfilé chaque matin cette étoffe fine dont tu couvrais mes épaules, que j’ai bu tes mots qui coulaient pour moi comme une onde claire, que j’ai passé à mes doigts tout tes serments et que, dès lors que la nuit venait, tes bras devenaient un havre tranquille où s’assoupir était possible ? Demain m’effraie, je l’imagine parfois comme un éther lourd qui s’incruste dans la mémoire, recouvre l’or de nos vies, efface les souvenirs et les images qui nous tenaient debout, beaux et lumineux, dans un amour que nous cherchions désespérément. Nous le voulions grand, suffisamment large et entier pour panser les blessures oubliées, suffisamment inconscient pour couvrir le tumulte qui grondait. Nos âmes vulnérables s’effilochent sans le savoir dans la pesanteur des jours. Les enfers attendent. Ils veillent à défaire ce qui n’est pas fertile, à reprendre les serments chuchotés trop bas. Que reste-t-il lorsque tout craque, lorsque le ciment se fendille et autorise la crue. Cette déferlante ramène des limons saumâtres qui rongent la langue, laissent dans la bouche ce goût amer que rien ne défait.

 

Mais je connais ta peau. Quand ma joue l’effleure, je pourrais rester là longtemps, immobile, ne plus rien sentir de l’appel du dehors, ne plus rien attendre, sinon ce chemin offert, m’enfoncer dans l’appel qu’elle me lance. Je connais son grain qui parle d’une douceur inconnue à toi-même.

 

MT © 2009

 

 

 

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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 22:15

 

 

Apprentissages / intégration, tels une série d'inspire / expire, pour prendre le temps de rencontrer au coeur de soi les parts sollicitées par nos expériences.

 

 

 

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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 10:24
Une aube rouge

 

 

Une aube rouge s’avançait comme un fleuve

Charriant les rêves tourmentés

Que la nuit laissait tomber

Comme une pluie harassante

 

Le ciel s’embrasait

La terre encore froide dormait

Recouvrant d’un voile tremblant

Toutes les morts venues me visiter

 

Elles secouaient encore mon corps

Le mettaient en pièces et en larmes

 

Tant de choses jetées en offrande dans ce fleuve

Tant d’adieux irrémédiables brûlés au feu de la vie

 

Les mains jointes et fébriles

J’attendais les bénédictions

Au premier rayon de lumière

Que le matin offrirait.

 

 

MT ©

 

 

 

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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 14:38
Arcturus

 

 

Toi, femme gardienne qui vient des étoiles, tu brilles de ta lumière rouge, de ton feu qui éclaire et réchauffe.

Tu gardes au chaud les rêves, comme on garde des braises qui ne doivent pas mourir.

Et les Ourses sont tes sœurs stellaires qui t’escortent et gardent en sécurité l’entrée de ta caverne, afin que dans tes nuits les plus sombres, tu puisses voyager vers les étoiles.

 

MT

 

 

 

 

 

Arcturus est une étoile rouge, la plus brillante de la constellation du Bouvier.

Le nom Arcturus vient du grec ancien Ἀρκτοῦρος / Arktoûros qui signifie « le gardien des ours » en raison de sa proximité avec la Grande Ourse et la Petite Ourse.

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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 23:11
Jake Baddeley

Jake Baddeley

 

Je vous ai présenté ici un documentaire sur "Le temps des bûchers", qui est en fait le 2ème volet d'une réflexion sur la spiritualité des femmes, sur le culte de la déesse et la place du féminin dans la société.

 

2-3 ème millénaire av JC - Syrie

2-3 ème millénaire av JC - Syrie

 

 

Voici le 1er volet, "Sur les traces de la déesse", qui retrace les transformations qui ont eu lieu quant à la place de la première religion liée au culte de la déesse, "la Grande Mère", religion qui était en relation avec la nature et les esprits et avec laquelle les premiers habitants de la terre ont entrepris leur long voyage spirituel. Tous les mythes de la création du monde mettaient en scène une déesse et les cercles de pierres représentaient l'oeuf cosmique de la déesse.

 

 

Stonehenge

Stonehenge

 

 

C'était en quelque sorte la religion primordiale, qui a laissé ses premières traces avec les statues de femmes, des vulves stylisées et des rituels très populaires, avant que les Grecs et les Romains n'amènent les premières transformations.

 

 

Sur les traces de la déesse - Donna Read

 

 

C'est déjà à cette époque qu'eut lieu le premier retournement des valeurs féminines vers les valeurs masculines (dont l'inquisition et "le temps des bûchers" marquèrent un temps décisif), et cela ne fait que 6000 ans que l'on ne vénère plus la Déesse, qu'on honorait car la femme représentait le plus grand pouvoir, celui de donner la vie et de nourrir.

 

 

Isis et son fils Horus

Isis et son fils Horus

 

 

Pour autant, les femmes n'étaient pas supérieures aux hommes, ni inférieures. Il existait un statut égalitaire, qui depuis a volé en éclat avec le patriarcat.

 

Ce documentaire est une invitation à revenir à la source, à retrouver la Grande Mère, la Déesse, la Prêtresse, toutes les figures du féminin liées à la création, à la fertilité et le don de la vie. 

 

MT

 

 

 

Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 23:04

 

 

Après le documentaire posté récemment sur le passé des sorcières et surtout des bûchers qui mettaient en oeuvre leur disparition, et celui sur les déesses, voici un court métrage qui dresse un portrait de sorcières modernes, au delà des clichés.

 

"Ce qui est important c'est d'éveiller la liberté des autres, de voir leur beauté pour qu'ils se mettent en marche".

 

MT

 

 

 

Merveilleux texte d'Anne Sylvestre

 

 

(...)

Vous m'avez aimée servante
M'avez voulue ignorante
Forte vous me combattiez
Faible vous me méprisiez
Vous m'avez aimée putain
Et couverte de satin
Vous m'avez faite statue
Et toujours je me suis tue

Quand j'étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j'étais belle et soumise
Vous m'adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous

 

(...)

J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière
J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas

Mais un jour la terre s'ouvre
Et le volcan n'en peut plus
Le sol se rompant
Découvre des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyé

 

 

 

 

 

S'il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d'oie
Des oreillers d'autrefois
J'aimerais
Ne pas être portefaix
S'il vous plaît
Faîtes vous léger
Moi je ne peux plus bouger

Je vous ai porté vivant
Je vous ai porté enfant
Dieu comme vous étiez lourd
Pesant votre poids d'amour
Je vous ai porté encore
A l'heure de votre mort
Je vous ai porté des fleurs
Je vous ai morcelé mon coeur

Quand vous jouiez à la guerre
Moi je gardais la maison
J'ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mourriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Avec tout le malheur dedans

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui parle
Ou qui se tait
Celle qui pleure
Ou qui est gaie
C'est Jeanne d'Arc
Ou bien Margot
Fille de vague
Ou de ruisseau

Et c'est mon coeur
Ou bien le leur
Et c'est la soeur
Ou l'inconnue
Celle qui n'est
Jamais venue
Celle qui est
Venue trop tard
Fille de rêve
Ou de hasard

Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres

Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l'eau claire de l'étang
Qui reflète et qui attend
S'il vous plaît
Regardez-moi je suis vraie
Je vous prie
Ne m'inventez pas
Vous l'avez tant fait déjà

Vous m'avez aimée servante
M'avez voulue ignorante
Forte vous me combattiez
Faible vous me méprisiez
Vous m'avez aimée putain
Et couverte de satin
Vous m'avez faite statue
Et toujours je me suis tue

Quand j'étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j'étais belle et soumise
Vous m'adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui aime
Ou n'aime pas
Celle qui règne
Ou se débat
C'est Joséphine
Ou la Dupont
Fille de nacre
Ou de coton

Et c'est mon coeur
Ou bien le leur
Celle qui attend
Sur le port
Celle des monuments
Aux morts
Celle qui danse
Et qui en meurt
Fille bitume
Ou fille fleur

Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres

S'il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvé depuis longtemps
Libre et fort comme le vent
Libre aussi
Regardez je suis ainsi
Apprenez-moi n'ayez pas peur
Pour moi je vous sais par coeur

J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière
J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas

Mais un jour la terre s'ouvre
Et le volcan n'en peut plus
Le sol se rompant
Découvre des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyé

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Et c'est l'ancêtre
Ou c'est l'enfant
Celle qui cède
Ou se défend
C'est Gabrielle
Ou bien Eva
Fille d'amour
Ou de combat

Et c'est mon coeur
Ou bien le leur
Celle qui est
Dans son printemps
Celle que personne
N'attend
Et c'est la moche
Ou c'est la belle
Fille de brume
Ou de plein ciel

Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres

S'il vous plaît
Faites-vous léger
Moi je ne peux plus bouger.

 

 

Anne Sylvestre

 

 

 

 

 

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 21:40
Désirs et réalisations - Schopenhauer

 

 

 

Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine.

 

Schopenhauer

 

 

 

 

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 21:27

 

 

Je découvre cette belle dame au moment où elle quitte la terre...

 

 

La douceur est inquiétante. Nous la désirons, mais elle est irrecevable. Quand ils ne sont pas méprisés, les doux sont persécutés ou sanctifiés. Nous les abandonnons parce que la douceur comme puissance nous oppose en réalité à notre propre faiblesse. La littérature nous en a donné les figures mémorables, Billy Budd notamment, la servante d' "un coeur simple", le jeune Mohune et tant d’autres; la plupart finissent à l’asile, en prison ou morts. L’étrangeré de leur douceur fait scandale.

 

Anne Dufourmantelle

 

 

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 19:27

 

 

Avec les chaleurs et les balades en forêt, le retour d'une petite bête qui inquiète de plus en plus, les tiques.

 

L'an dernier, près de 29'000 personnes ont consulté suite à une morsure car si elles sont généralement bénignes, elles peuvent aussi causer des maladies très invalidantes, la maladie de Lyme ou l'encéphalite à tiques. Des maladies en nette progression en Suisse mais pas toujours reconnues.

 

Pour les personnes infectées, c'est souvent le parcours du combattant pour se faire indemniser. Enquête.
Extrait de "Mise au point", une émission de la Radio Télévision Suisse, dimanche 23 juillet 2017.​

http://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/wild-wild-welsh-djihadistes-en-suisse-lattaque-des-tiques?id=8796355

 

 

 

 

Il est intéressant de voir dans ce reportage, le cas de ce jeune bûcheron, représentatif de la problématique de la maladie de Lyme. Certes, il vous dit "j'ai pu aller skier, mais skier le matin, ça veut dire sieste l'après-midi".

 

Et c'est tout le problème des malades, que leurs proches ou des inconnus vont voir "debout", sans se rendre compte que l'effort qu'ils font à un moment donné, ils devront le payer, parfois très cher, par un coût physique ou psychique (un effort "grille" littéralement le système nerveux) et des douleurs qui dureront plusieurs jours avant de pouvoir récupérer.

 

Ainsi, lorsque l'on voit une personne malade de Lyme qui peut même avoir certaines activités récréatives, on a vite fait de se demander ce qui l'empêche de travailler. Pourtant le handicap est réel.

 

Personnellement, je me rappelle une période quand je faisais des photos de fleurs. Je n'allais pas très loin.... c'était juste sur mon balcon. La concentration que nécessitait les prises de vue, faisait qu'au bout de 10 minutes, je m'écroulais littéralement sur mon lit, le cerveau noyé, des douleurs intolérables partout dans le corps avec la sensation que mon corps était vidé de sa substance.

 

Donc qu'on se le dise, ce n'est pas parce que les malades "n'aiment pas le travail" ou sont "fainéants" qu'ils arrêtent de travailler, c'est parce que cela devient vraiment très compliqué, y compris pour les choses qu'ils adoraient faire avant.

 

Vous savez, comme lire, courir, marcher, se baisser, rester assis en tailleur plus de cinq minutes, monter des escaliers sans arriver en haut comme une baleine échouée sur le bitume parisien, réfléchir sans avoir l'impression d'avoir la cervelle qui brûle, et tant d'autres choses, des milliers de choses et de gestes qui font partie de la vie quotidienne, qui jusque là étaient anodins et deviennent tout à coup des gestes extra-ordinaires.

 

Se laver la tête, prendre une douche, sortir de son lit, s'habiller, chercher des affaires dans l'armoire, se baisser pour ranger quelque chose, tourner la poignée d'une porte, appuyer sur le flacon pompe du savon liquide... bref, vous n'imaginez pas le nombre de gestes que vous faisons au quotidien, sans effort, sans avoir mal, mais qui avec la maladie de Lyme deviennent des gestes insupportables qui transforment le parcours d'une journée en vrai chemin de martyr.

 

Lorsque pendant une minute, une heure, le corps est momentanément épargné, alors s'invite la conscience, vive, d'être plein de gratitude pour avoir pendant si longtemps bénéficié de ce corps sans même en mesurer tous les pouvoirs et pour avoir ce répit où l'on se souvient de tout ce qu'un corps peut faire avec fluidité.


MT

 

 

 

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 19:24

 

 

"A quoi sert une chanson

Si elle est désarmée?",

Me disaient des chiliens,

Bras ouverts, poings serrés.

 

 

Comme une langue ancienne

Qu’on voudrait massacrer,

Je veux être utile

À vivre et à rêver.

 

 

Comme la lune fidèle

A n’importe quel quartier,

Je veux être utile

À ceux qui m’ont aimé,

 

 

À ceux qui m’aimeront

Et à ceux qui m’aimaient.

Je veux être utile

À vivre et á chanter.

 

 

Dans n’importe quel quartier

D’une lune perdue,

Même si les maitres parlent

Et qu’on ne m’entend plus,

 

 

Même si c’est moi qui chante

À n’importe quel coin de rue,

Je veux être utile

À vivre et á rêver.

 

 

À quoi sert une chanson

Si elle est désarmée?

 

Julien Clerc

 

 

 

 

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24 juillet 2017 1 24 /07 /juillet /2017 07:43

 

 

On sait les dérives "commerciales" qui peuvent s'opérer autour de l'ayahuasca, avec des marchants de rêves inexpérimentés, qui risquent de nous faire voyager dans des mondes dont certains aurons du mal à revenir.
 

Mais ce film m'avait beaucoup impactée quand je l'ai vu la première fois il y a plus de 10 ans, et c'est un puissant documentaire qui nous invite à réfléchir sur ce qu'est la conscience.

 

Entre l'expérience évoquée et les témoignages de scientifiques ou de Stan Grof, maître du transpersonnel, le film donne une matière riche pour nourrir la réflexion et sortir des présupposés matérialistes.

 

MT

 

 

 

 

 

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23 juillet 2017 7 23 /07 /juillet /2017 19:25
Sophie Wilkins

Sophie Wilkins

 

 

Il est temps de regarder nos animaux comme des Frères... et de demander pardon pour toutes les souffrances infligées.

 

"Alors si l'on considère aujourd'hui le comportement humain, il est plus proche du cannibalisme et de l'esclavagisme que d'autre chose.

 

Il n'y a aucune culpabilisation à avoir par rapport à ça, un être humain ne doit pas se culpabiliser, un être humain digne de ce nom doit se dire un jour : c'est vrai et tout cela est tellement juste qu'à partir de ce jour toute ma vie sera vouée dans la rectitude. Bien sûr ce chemin est difficile, bien sûr cela demande la correction de multiples gestes, de multiples pensées, de multiples actes, mais n'est-ce pas cela que l'évolution que de vouloir emprunter un sentier de plus en plus étroit dans la montagne? Plus vous atteignez les sommets, plus les chemins sont ardus et pentus, plus ils sont étroits et abruptes.

 

 

 

MT

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 juillet 2017 6 22 /07 /juillet /2017 13:55
Ce que tu donnes est à toi pour toujours - Eric-Emmanuel Schmitt

 

 

Ton amour pour elle, il est à toi. Même si elle le refuse, elle ne peut rien y changer. Elle n'en profite pas, c'est tout. Ce que tu donnes , Momo, c'est à toi pour toujours ; ce que tu gardes, c'est perdu à jamais !

 

E.E. Schmitt, Monsieur Ibrahim et les fleurs du coran

 

 

 

 

 

 

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21 juillet 2017 5 21 /07 /juillet /2017 11:54

 

Qu'est-ce qui tout à coup motive les autorités à passer de 3 vaccins obligatoires, à 11 vaccins, alors que déjà bon nombre de conséquences dramatiques sont imputées à la vaccination sur des très jeunes enfants dont le système immunitaire est en cours de maturation.... ???

 

A chacun de s'interroger sur ses croyances, ses peurs, ses soumissions et de s'ouvrir vers une littérature qui ne va pas dans le sens du discours officiel, bien trop consensuel pour être honnête.

 

MT

 

 

 

 

 

 

 

"Les vaccins sont inefficaces,inutiles et dangereux". Démonstration du Dr Schaller

 

 

Avec ici une question éthique cruciale : l'homme est-il autorisé à consommer de l'homme (extraits d'embryons humains) pour se prémunir d'éventuelles maladies?

 

 

 

 

"Chaque vaccin laisse une trace sur le corps énergétique" Dr Elmiger

 

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20 juillet 2017 4 20 /07 /juillet /2017 18:19

 

 

Une découverte trop tardive, d'une femme vibrante qui vient de s'envoler...

 

A mes flancs, j'ai un rêve,

Mais ça c'est moi qui le tiens

Je lâche pas, je lâche pas

Ça doit vouloir dire ça, vivre, j'en sais rien

Ça fait peur, mais j'lâche rien... 

 

 

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Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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