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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 21:55
Sea-Reine
Sea-Reine
 
 
Je voyage dans les abysses
J'explore les tréfonds du monde
Et en rapporte les perles
Que tu trouveras aux rivages inconnus de ta vie.
 
 
 

 

Spéciale dédicace à toi Virginie, plongeuse en eaux profondes

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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 17:57

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24 septembre 2021 5 24 /09 /septembre /2021 22:36
Reine de la Nuit
 
Je règne sur la nuit
Mes ailes te promettent le voyage
Nous quitterons la terre
Pour voguer jusqu'aux étoiles
Et si tu ne dors pas
Peut-être en ramèneras-tu une
Logée dans ton coeur,
Je suis la reine de ta nuit
Je souffle sur ton front
Les rêves que tu ignores encore
Je suis la reine de la nuit
Et je commande aux astres
Qui sèment leurs poussières
Sur le destin des jours.
 
 
 
MT
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24 septembre 2021 5 24 /09 /septembre /2021 21:41
Liberté - Film de Maga Ettori

"Le film “Liberté” vaut la peine d’être regardé car il est comme une énorme claque à tous les discours officiel sur les antipass. Pendant 1h40, des infirmières, des médecins, des scientifiques, une philosophe professeur de classe prépa se succèdent et reviennent à l’écran pour expliquer leur opposition au pass sanitaire et motiver leur refus de ces vaccins-là.  Chacun des interviewés a le temps de déployer son discours. Les déclarations sont entrecoupées d’images filmées dans les manifestations parisiennes. "

 

Les témoignages des soignants, leurs conditions de travail, quand ils étaient "applaudis" jusqu'à aujourd'hui où ils sont jetés comme des parias ...

La parole est à ceux dont on ne veut pas entendre la voix, à ceux qu'on disqualifie lorsqu'ils manifestent pour la liberté, à ceux qui se battent pour faire en sorte que le soin, l'éducation puissent continuer, que notre société soit encore une société qui "prend soin" et qui "enseigne" dans le respect de notre devise : Liberté, Egalité, Fraternité.

Je vous invite au passage à écouter cette femme magnifique, Sonia Hamdouchy, qui me touche par sa détermination et ses mots et dont le film offre un beau portrait de femme-lionne.

La parole est là pour être transmise, pour dire ce qui est et dévoiler ce qu'un grand nombre veulent masquer pour faire aboutir une stratégie inhumaine dont la santé, les secours, l'enseignement, certaines professions, sont les sacrifiés.

 

MT




 

Film Entier Gratuit, documentaire, enquête, Société 2021 - Tous Droits Réservés

 

LE CONTEXTE : Confronté à une reprise de l’épidémie de Covid-19, le chef de l’Etat annonce le 12 juillet 2021, l’obligation vaccinale pour les soignants, ainsi que l’extension du pass sanitaire. Applaudis lors de la première vague de la pandémie, décorés sur les Champs-Elysées un an plus tard, les soignants sont à présents stigmatisés par une grande partie de la population. Le gouvernement leur donne jusqu'au 15 septembre pour se résigner et se vacciner, a défaut de quoi ils seront mis à pied puis licenciés. Emmanuel Macron a monté le ton pour accélérer la vaccination, provoquant par son intransigeance un mouvement de protestation sans précédent au coeur de l'été 2021.

 

ORIGINE DU PROJET Le Collectif BLOUSES BLANCHES a contacté Magà Ettori pour réaliser un documentaire sur la situation sans précédent des soignants.

 

 

 

 

LIBERTE est une enquête réalisée par Ariakina et Magà Ettori qui montre l'envers du décor de la Santé en France.

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LES ENFANTS DE LA LIBERTE (sortie en salles décembre 2021) Un documentaire de Magà Ettori et Ariakina Ettori

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Le cas de Yacine n'est pas un cas isolé. Si vous avez des informations concernant d'autres cas d'enfant merci de contacter lesenfantsdelaliberte.lefilm@gmail.com l'enquête est en cours https://youtu.be/S4bhJC3sZag ---------------------------------------------------------------------------------------------------

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS pour soutenir le film "Les enfants de la liberté" grâce à la cagnotte que vous trouverez ci-dessous 👇

 

https%3A%2F%2Ffr.tipeee.com%2Fles-enfants-de-la-liberte%2Fedit

 

 

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19 septembre 2021 7 19 /09 /septembre /2021 13:01

 

Lorsque nous observons à travers le temps l’émergence, l’apogée et la chute d’une dictature, nous sommes souvent amenés à nous poser ce type de questionnements :

- mais pourquoi le peuple ne s’est-il pas levé immédiatement ?

- mais pourquoi les personnalités (politiques, publics, scientifiques, chroniqueurs, reporters de presse etc) ne se sont pas exprimées dès le départ ou durant la dictature ?

- mais pourquoi et comment certains ont ensuite activement et consciemment collaboré à une dictature ?

 

- Concernant le peuple, nous l’avons précédemment vu à travers plusieurs traitements de fond. Il s’agit ici d’un peuple aveugle. Un peuple aveugle ne se lève pas aussi aisément face à une dictature car il est dans sa nature psychique et dans sa grande majorité d’être, une fois adulte, toujours comme un enfant sous hypnose parentale (état = parents et un parent ne peut pas être malveillant envers moi).

 

Cet état hypnotique a ensuite toujours été entretenu et maintenu par une dictature en rabaissant le peuple aveugle à des besoins oraux minimaux (manger, boire, se divertir, voyager etc). Il y a donc ici plus d’intérêts pour un peuple aveugle à maintenir ses besoins oraux que de renverser une dictature.

 

- Concernant les personnalités, il est très utile de se rappeler que dès qu’un humain commençait à gravir les échelons de la popularité dans une dictature, donc qu’il générait de l’influence sur le peuple de part ses opinions, il était systématiquement surveillé ainsi que ses proches. Si son influence devenait trop importante il était important de le compromettre dans un scandale (souvent sexuel ou pedo-sexuel) afin de le tenir par la menace sur le long terme (les menaces pouvaient aussi peser sur sa famille). Les personnalités quant à elles trop récalcitrantes étaient tout simplement emprisonnées, voir exécutées (sous couvert de suicide, accidents malencontreux ou maladie fulgurante) ou, à nouveau sous la menace, elles pouvaient aussi être forcées de déposer de faux témoignages voir de retourner leur veste afin de sauver leur vie.

 

- Certaines personnes ont activement et consciemment collaboré à une dictature tout simplement car elles étaient aussi dès le départ (ou progressivement) menacées de mort (voir pire) pour elles-mêmes ou les leurs, et qu’elles avaient beaucoup à y perdre si elles refusaient de collaborer. Il est évident que certains participèrent aussi activement et consciemment à une dictature à cause de problématiques psychiques (infériorité, castration infantile etc). Une dictature est pour ce type de personnalités débiles une aubaine pour enfin se venger de ce qu’ils ont subi enfant.

 

Soyons donc humbles lorsque nous observons une dictature avant de s’offusquer que rien ne se passe pour la renverser. Pour revenir au réel, se dire que beaucoup de personnalités sont sous la menace, une menace terrifiante qui en ferait fléchir plus d’un. Que beaucoup sont menacés, surveillés voir exécutés dans un silence glaçant. Que beaucoup profitent d’une dictature pour se venger des maltraitances qu’ils ont subit enfant et qu’ils n’ont aucun intérêt que ce système pervers, dont ils sont les plus zélés participants, s’écroule. Le temps peut alors paraître immensément long pour le petit peuple, celui qui voit.

 

Ce petit peuple souvent garde espoir en voyant ou soutenant certaines personnalités n’ayant absolument plus rien à perdre, qui elles joueront leur vie et se jetteront dans la fosse aux lions afin de tenter de renverser un système pervers.

 

Bienheureusement une dictature finit toujours à la longue par s’écrouler, victime de son narcissisme mégalomaniaque hors sol, donc invivable. Alors, une fois la menace passée, chacun pourra mesurer quel aura été durant cet interlude le prix de son courage et comprendre pourquoi certains ne purent rien dire, n’y rien faire, ou un peu dire et un peu faire, voir beaucoup dire et beaucoup faire, voir aussi beaucoup dire et peu faire, beaucoup faire et peu dire…

 

Dans un humain tout dépend au final de ce qu’il a peur de perdre quand la menace s’en vient sur lui. C'est sur cela qu'il faudra s’interroger, car c'est peut-être bien ici que couvent les racines de toutes les dictatures en devenir.

 

 

Stéphane Pêtre

 

 

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 23:49
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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 16:33

 

 

"Au sujet de la maladie de Lyme, après le Pr Perronne, c'est le Pr Trouillas qui fait l'objet de ce qu'il dénonce comme étant une "démarche de violence illégale et illégitime", de la part de confrères qui eux, ne sont pas nécessairement reconnus comme étant experts en la matière. Selon lui, les formes neurologiques complexes se heurtent à un "négationnisme militant de la part d'une faction medicale, qui instrumentalise les autorités médicales, en particulier l'Ordre". Ce négationnisme accentuant par la suite ce qu'on appelle l'errance médicale."

 

Le pire dans cette histoire, c'est que ce sont des MEDECINS qui portent plainte auprès de l'ordre des médecins... Comment n'ont-ils pas honte devant le CV de cet éminent médecin ?

Pendant qu'ils dénoncent leurs confrères, ils ne voient pas que la médecine est entrain d'être achevée, vendue, dépouillée de sa substance, et qu'ils feront partie des premiers à dégager si besoin est. A moins qu'ils veuillent encore aller plus loin à vendre leur âme...

 

Par ailleurs, des médecins étant habilités à prescrire, grâce à leurs longues études et leurs diplômes... et la médecine n'étant pas une science exacte mais un art, pourquoi empêche-t-on aujourd'hui des médecins de prescrire et d'avoir des résultats?

Que ce soit Lyme, Covid, et même les cancers, on voit que de plus en plus les médecins sont interdits de soigner, qu'ils doivent rester dans les clous de protocoles imposés, qui par ailleurs ne guérissent pas.

 

La maladie de Lyme en est un exemple flagrant. Tous les malades qui ont suivi les "protocoles", 28 jours d'antibio et basta, savent qu'ils ne sont pas guéris et restent pendant des années à s'aggraver sans que personne n'accepte de les prendre en charge. La seule chose à laquelle parvient ce système sanitaire aujourd'hui, c'est de remettre sur les patients la faute de leur non-guérison et de mettre en doute leurs souffrances, voire de les envoyer en psychiatrie. La camisole, chimique, pour ceux qui souffrent et pour ceux qui ne pensent pas selon la doxa... Voilà un joli monde qui s'annonce !

 

Une partie des citoyens s'accroche encore et plus que jamais aux promesses de la "nouvelle médecine" et de ses miracles chimiques. Ils vont peut-être déchanter quand ils prendront enfin conscience de tous les échecs annoncés et que malgré les promesses à coup de pub, de propagande, de discours mensongers et sans éthique, eux ou leurs proches s'enfonceront dans la maladie sans jamais être guéris, ou alors en devenant un "camé" des traitements à vie, ou pire en décédant.

Les temps qui s'annoncent, avec les injections à répétition sous la menace, les soignants qui quittent le navire, vont déjà être un douloureux révélateur de cette voie sans issue dans laquelle s'est engagé notre société et sa politique "sanitaire".

 

Seule lueur dans ce tunnel bien sombre d'étranglement, des médecins et des collectifs qui tiennent le coup, s'organisent, réfléchissent à demain et comment réapprendre à vivre et à soigner ensemble.

Une immense gratitude pour ces leaders qui partagent leurs savoir-faire et leurs savoir-être.

 

MT

 



 

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 12:08
 
 
Merci à Ingrid Courrèges de prêter sa voix et son cœur pour cette cause et d’être impliquée dans une association pour Lyme.
 
Ces maladies invisibles, non reconnues voire dans le déni de leur existence, laissent les personnes qui en sont atteintes dans un désarroi tout aussi invisible.
« Chaque jour de notre vie » n’est hélas pas une apothéose, ou alors une apothéose de la douleur et de la souffrance, du temps qui passe avec le corps qui se dégrade malgré des luttes, des espoirs, des remises en cause, les soins, la volonté qui s’épuise, les envies d’en finir, de se laisser couler. Combien d’adultes, dont la cause n’est pas entendue ? Combien d'individus laissés dans l'indifférence, parce "qu'ils sont grands" et sensés s'en sortir tout seuls. Certains, "tout seul", ils le sont vraiment. Et ils doivent gérer leur vie sans soutien, qu'il soit affectif, médical, financier...
 
Au moins une jeune fille de 20 ans émeut, et c’est tant mieux. Mais pour une jeune fille, pour un ado dont l’histoire se raconte (1), combien d’adultes anonymes qui ne sont défendus par aucune cause et dont le combat est solitaire ?
 
L’anonymat jusqu’à la transparence et l’absence de soutien, même pas « l’amour de ceux qui sont là », parce que l’amour fuit les malades ou simplement parce qu’il n’y a personne pour en offrir, pour prendre soin, ou simplement prendre des nouvelles. Parce que Lyme ou d’autres maladies invisibles fracassent parfois les vies, ou bien arrivent au moment où une vie se fracasse, et alors il devient si difficile de remonter la pente, de rejoindre les vivants, ceux qui courent, qui gambadent, qui s'activent. Il existe des maladies plus terribles, mais dont la prise en charge apporte du soutien et du réconfort. Enfin..., à condition d’avoir un environnement solidaire bien sûr. Nous sommes tous mal à l’aise et maladroits face à la douleur, la souffrance et la maladie.
 
Là, il s’agit d’un autre chemin. On parle de « parcours du combattant », mais il n'y a à peine de force pour combattre, on garde sa force pour avancer, pour rester debout, pour se relever après avoir passer 15 jours au lit, pour arriver à être « présentable » quelques jours et donner le change à ceux qui ne voient rien, ne comprennent rien, parce que au téléphone, parler n’a jamais permis de rendre compte de l’état intérieur, ni même de la détresse, et parce que cette détresse, elle est à peine accessible à nous-mêmes. Si on s’en approche de trop prêt, alors on risque de sombrer encore plus, alors oui, on raconte deux trois choses, la souffrance, les limites, la fatigue, des plaintes qui cachent et masquent ce qui est le plus profond car le moins entendable. Déjà quand on se confie, on déborde la capacité d’accueil et d’écoute de la plupart des humains. Donc on ravale parfois les mots, on ne parle pas de ces traversées comme des chutes abyssales dont on ne sait jamais quand on va en sortir. On restreint ses interactions, pour ne pas risquer d'être incompris ou de ne pas savoir quoi dire si la détresse est notre amie du jour. On évite de se prendre le mur de l'indifférence dans la figure et cette sensation que personne à ce moment là peut nous rejoindre dans la compréhension de ce qu'il se passe.
 
Le temps est notre ennemi, la patience est à conquérir chaque jour.
Il faut apprendre à vivre dans l’impuissance et à être un funambule qui cherche son équilibre entre renoncer et continuer à espérer.
 
 
MT
 
 
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7 septembre 2021 2 07 /09 /septembre /2021 21:41
L'oiseau redescendit dans sa cage - Jean-Yves Leloup
 
 
“Arrivé à Istanbul, je tombai gravement malade. On m’a dit par la suite que j’avais dû être empoisonné mais je ne trouve personne à accuser sinon moi-même qui, dans mon indifférence, pouvait manger ce qui restait dans les rues après un marché et boire des eaux qui ne coulaient pas toutes de source. Je mangeais si peu qu’à mon avis c’est dans les eaux sales du Bosphore qu’il faut chercher le microbe fatal.
 
On me trouva dans la rue sans connaissance. Voyant que j’étais européen, on me conduisit dans un hôpital où vivaient encore des médecins et des infirmiers français. Après les examens d’usage, dont un électro-encéphalogramme, on me déclara « mort ». Je n’étais pas le premier de ces jeunes Européens qu’on retrouvait ainsi. Drogue, misère, empoisonnement, peu importe, on les déclarait vite morts et, s’ils n’avaient pas de papiers, ce qui était mon cas, on ne tardait pas à les enterrer, ce qui allait être mon cas.
 
On décida néanmoins d’attendre un peu et de m’installer dans une chambre fraîche, à l’écart. Raconter ce que j’ai vécu alors me semble bien difficile ; d’abord parce que, avec un électro-encéphalogramme plat, on ne pense plus, ensuite parce que mon expérience n’a rien de très original lorsqu’on connaît les nombreux récits de near death experience dont on parle aujourd’hui. Je suis toujours étonné de l’abondance d’images et de lumière dont témoignent ces rescapés de la mort.
 
Pour moi ce fut plutôt le vide. Rien, mais j’avoue n’avoir jamais connu un état de plénitude semblable à ce vide, à ce Rien. Je vais essayer d’être le plus honnête possible et te décrire avec des mots ce que je sais hors d’atteinte des mots. Les concepts en effet appartiennent à l’espace-temps, et font toujours référence à un « quelque chose » ou au monde. Or cette expérience ne s’est pas vécue dans notre espace-temps et demeure donc hors d’atteinte des instruments qui y sont forgés.
 
D’abord, « je ne voulais pas mourir » ! J’avais souhaité la mort, je m’y étais préparé de toutes sortes de façons, conscientes et inconscientes, et, au moment où « cela » arrivait, je disais, non ! J’ai peur, et plus je dis non, plus je souffre… quelque chose d’intolérable, une révolte de tout mon corps, de tout mon psychisme, non ! Puis, devant l’inéluctable, l’intolérable surtout de la souffrance, quelque chose en moi craque, sombre, et en même temps acquiesce. À quoi bon lutter ? Oui. J’accepte…
 
À l’instant même de ce « oui », toute douleur s’évanouit. Je ne sentais plus rien, ou quelque chose de très léger. Je comprenais le symbole de l’oiseau dont on se sert pour représenter l’âme. J’étais toujours dans ma petite boîte ou dans ma cage, mais l’oiseau déjà étendait ses ailes, prenait son vol. Sensation d’espace, « horizon non empêché », mais toujours conscience, extrêmement vive, lumineuse, que je percevais à la fois dans mon corps et hors de mon corps. Puis, pour reprendre l’image (inadéquate), « l’oiseau sortit de sa cage », sortit du corps et du monde qui l’entourait, mais l’oiseau avait encore sa conscience d’oiseau, autonome et bien différenciée de sa cage…
 
L’« âme » existe bien en dehors du corps qu’elle informe ou qu’elle anime,cela a été rapporté par d’autres témoins. Puis… comment dire ? comme si le vol sortait de l’oiseau, un vol qui continue sans l’oiseau et qui s’unit à l’Espace… Il n’y eut plus de conscience, plus de « conscience de quelque chose », corps, âme ou oiseau : rien… Mais ce rien, ce no-thing (pas une chose, disent mieux les Anglais), c’était l’Espace qui contenait le vol, la cage et l’oiseau, cette vastitude contenait la conscience, l’âme et le corps, ce n’était rien de particulier, de déterminé, d’informé. Cela n’est Rien, cela Est… c’est tout ce que je peux dire.
 
Pendant ce « temps-là », ou plutôt pendant cette « sortie de ce temps-là », on préparait mon enterrement…Que s’est-il passé ? Je me souviens seulement d’un homme qui a crié en français : « Il n’est pas mort ! » et on entreprit alors des choses désagréables pour me réanimer.
 
Le vol revint dans l’oiseau, l’oiseau redescendit dans sa cage, l’oiseau suffoquait, il n’arrivait pas à respirer, on lui mit dans les poumons « un air qui n’était pas le sien », on lui transfusa dans les veines toutes sortes de liquides qui n’étaient pas son sang…
 
Quand il commença à gémir, tout le monde fut rassuré : « Il sort du coma. » “
 
 
Jean-Yves Leloup, L'Absurde et la Grâce
 
 
 
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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 21:29

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5 septembre 2021 7 05 /09 /septembre /2021 21:25
Une traversée en médecine du désastre  - Xavier Lainé

 

Une traversée en médecine du désastre

 

 

 

« Les pandémies de jadis pouvaient être regardées comme des châtiments divins, de même que la maladie en général fut pendant très longtemps exogène au corps social. Aujourd’hui, la plus grande partie des maladies est endogène, produite par nos conditions de vie, d’alimentation et d’intoxication. Ce qui était divin est devenu humain – trop humain comme dit Nietzsche. (...) Le coronavirus en tant que pandémie est bien à tous égards un produit de la mondialisation. Il en précise les traits et les tendances, il est un libre-échangiste actif, pugnace et efficace. Il prend part au processus par lequel une culture se défait tandis que s'affirme ce qui est moins une culture qu'une mécanique de forces inextricablement techniques, économiques, dominatrices, et le cas échéant physiologiques ou physiques ( pensons au pétrole, à l'atome). » Jean-Luc Nancy.

 

« L’avenir, c’est d’aller vers une vision écologique de la santé, où on ne se contente pas de soigner un patient, mais où on essaie de comprendre aussi d’où vient sa maladie. » Jakob Zinsstag, cité par Marie-Monique Robin in La fabrique des pandémies

 

 

C’est sans doute idiot.

C’est à ceci qu’ils veulent nous faire parvenir : nous faire douter de notre propre conscience.

Alors, toute la nuit, ce sont vos larmes et vos appels au secours qui viennent bousculer mon sommeil.

Comment pourrai-je vous abandonner, sachant qu’à ce stade de dégradation de l’esprit même de notre travail, fermer ma porte serait vous jeter dans cette fosse sans conscience, où la technique et le chiffre d’affaire priment sur la santé publique.

Toute une nuit à vous voir apparaître, sans pouvoir me défaire de cette crise d’agitation intérieure : tenir ou pas ? Résister mais pourquoi au fond, puisque les perspectives de ce monde semblent plus bornées que jamais ?

Je suis là, las, devant ma conscience. Je n’aurais jamais cru devoir me poser de telles questions avant d’ouvrir les portes d’une retraite qui ne sera qu’un leurre de plus.

Je n’aurais jamais cru me trouver si seul devant mes choix.

 

1. Bases étudiantes d’une médecine du désastre

 

Je n’ai cessé d’appeler de mes voeux, dès le début de mes apprentissages professionnels, à un sursaut de dignité collective.

En lieu et place, je n’ai trouvé que toujours plus d’individualisme, d’arrogance et de suffisance venant de gens toujours plus compromis avec le système qui vide de tout sens éthique nos métiers voués à l’écoute, à la compassion, à l’entraide.

Alors je me souviens de cette année là. Avec la fougue de la jeunesse et le grand rêve d’entrer dans un métier humaniste, je faisais mes premiers pas à l’université de médecine de Rouen.

Je découvrais des amphithéâtres bondés, le bizutage de début d’année qui rendait les cours impossibles pour plusieurs semaines.

Puis dans un sursaut notre révolte contre le numerus clausus qui venait de faire son apparition. Une poignée, nous étions une poignée, mais nous avons fini par occuper l’amphithéâtre, y invitant tous les rebelles, les artistes. J’y revois, il me semble, Yvan Dautin, et puis Frédérique Leboyer qui venait nous parler d’une autre naissance, loin de la médicalisation à outrance qui devenait le seul idéal d’une médecine déjà tournée vers l’abus de technique et l’oubli du vivant.

Nous disions dans nos tracts que le numerus clausus alimenterait des déserts médicaux. Nous y sommes.

 

L’année suivante, devant l’immense réprobation au sein de la faculté de nos premières actions, nous avions changé de stratégie. Nous nous sommes présentés au conseil d’administration de la faculté et avons été élus.

Nous avons bataillé ferme : mais que valait notre jeune parole face à des mandarins bardés de certitudes ?

Un nouvel hôpital était en construction qui devait supplanter tous les autres par la grâce de son « plateau technique ». Nous défendions l’idée qu’il fallait préserver à tout prix les petites structures de proximité, capables de recevoir, en lien avec les médecins généralistes une hospitalisation au plus proche de la vie des patients. Nous défendions l’idée d’une abrogation du numerus clausus en adoptant, dès la deuxième année une formation incluant le passage par tous les métiers de l’hôpital, de l’agent de service au brancardier en passant par le ménage, les aides soignants, les infirmières, estimant qu’une vocation ne suffisait pas, ou que les réponses à des QCM ne permettaient pas une sélection humaniste du métier.

Bien évidemment les contestataires furent évacués du cycle de formation.

La porte refermée sur mes espérances, je rentrais chez mes parents. Dans un mouvement de gigantesque colère, je prenais mon sac à dos pour tracer la route, quitter un monde que je sentais déjà fermé à mon esprit trop curieux, trop avide de nouveauté et d’échanges.

 

Je ne sais trop comment tant j’étais troublé, je me retrouvais à Paris en école de kinésithérapie. Je roulais en vélo tandis que la plupart de mes confrères et consoeurs roulaient voitures rutilantes. Je louais un petit deux pièces sous les toits pour un loyer de misère.

On me fit rapidement comprendre que j’étais rentré là par effraction. Je dus refaire ma première année, non par manque de résultats mais à un demi point non donné à l’oral avec quelques petites phrases assassines sur mon esprit en révolte.

J’avais manifesté dans les années soixante dix contre la loi Debré qui autorisait l’armée à nous interrompre dans nos études pour accomplir notre service militaire.

Me voici donc, amer, marchant au pas cadencé dans une caserne hideuse, mêlé à des gens sans esprit. Nous étions une poignée d’irréductibles, nos études interrompues, à refuser cet ordre. Nous étions musiciens, étudiants. Nous tirions dans le talus pour ne pas heurter les cibles à forme humaine offertes à nos balles.

On nous sépara. Je me retrouvais à Nantes pour devenir infirmier des armées.

De marches commandos en séjours répétés au trou, nous lisions les journaux interdits (L’Humanité, Libération étaient de dangereuses lectures). Nous n’arrivions pas à marcher au pas alors on nous envoyait charger les restes destinés aux cochons.

La formation était tout à fait symbolique mais nous étions habilités à piquer, panser, mais surtout pas penser.

On nous expliquait ce que nous devions faire en cas d’explosion nucléaire et selon la distance qui nous séparait de l’épicentre de l’explosion. C’était stupide au possible. 

Je faillis, compte tenu de mon « mauvais esprit » être nommé dans un régiment de parachutistes engagés. Je m’évanouis et me retrouvais en infirmerie au Kremlin-Bicêtre. C’était un placard d’où je pouvais m’évader, rentrer dans mon petit deux pièces que j’avais conservé.

C’était stupide mais j’y ai rencontré un médecin formé en Chine à l’acupuncture. Notre infirmerie devait bien être la seule à soigner tous les appelés à grands coups d’aiguilles et de méridiens !

 

Je reprenais ma deuxième année, parmi des étudiants inconnus.

Je travaillais le jour, la nuit, les week-end et les vacances pour subvenir à mes besoins. Parfois je m’endormais n’importe où, en cours ou sur les quais du métro.

À l’heure du diplôme on me fit comprendre que mon état d’esprit nécessitait de tout repasser en septembre. Je faillis abandonner.

 

2. Aux fondements politiques de la dérive

 

Rien ne m’a été donné. La plus grande surprise fut d’avoir été embauché en Centre de rééducation, quelques mois après l’obtention de mon diplôme, à Aiglun, dans les Alpes de Haute Provence.

Au début tout allait bien. Tout alla bien tant que je n’émis pas l’idée saugrenue de me syndiquer et de créer une section syndicale visant à remplacer celle qui existait et qui ne négociait rien, servant plus de relais des décisions patronales que des revendications des salariés.

1981 était passé par là. Je m’étais imprégné des lois Auroux dont nul ne parle plus aujourd’hui. J’avais été témoin du 10 mai, sur la Place de la Bastille. Nous y avions tenté de clamer que cette étrange victoire n’était qu’une étape à transformer. Nous avions cherché des appuis du côté de la Place du Colonel Fabien où tout était éteint : le Parti communiste semblait en deuil un soir de victoire (paradoxe confirmé par la suite : le Programme commun fut son linceul).

Six ans plus tard, salarié protégé par mes multiples mandats, je fus mis à pied sans salaire pendant des mois. Comme beaucoup d’autres : il fallait calmer les ardeurs de mai et entre temps, les communistes avaient mangé leur chapeau, sacrifiés sur l’autel des renoncements.

On ne rentre pas dans la Vème République avec des idées généreuses, on y entre pour la détruire ou mourir. La gauche ou du moins ce qui se nommait encore ainsi en fit la triste expérience, de renoncement en renoncement, d’instrumentalisation de l’affront national en vente des empires médiatiques détenus par l’Etat aux actionnaires du CAC 40, derrière la piteuse victoire, le libéralisme à la Friedman se préparait à la revanche.

Le chômage massif, la pression permanente sur des esprits déboussolés par le sentiment d’impuissance, le rouleau compresseur des idées de renoncement, d’individualisme, de consumérisme comme seule voie vers un bonheur porté par les loisirs de masse ont eu raison des résistances.

L’esprit lui-même fut laminé et les mouvements de protestations s’essoufflaient, tandis que les abstentions électorales s’amplifiaient. 

Mais il ne fallait surtout pas remettre en cause les structures politiques et syndicales qui s’étaient compromises dans cette histoire. Dire tout haut cette lente érosion de l’image des contestataires au sein d’une population laissée pour compte, marginalisée, précarisée, vouée à une pandémie de misère massive valait exclusion ou départ volontaire.

J’y ai laissé une famille, et seul avec moi-même, je dus affronter le silence de ceux qui se prétendaient des amis, militants chevronnés qui me t’ornèrent le dos lorsqu’ils découvrirent que pour m’en sortir j’avais opté pour une carrière en « libéral ».

 

J’avais posé des jalons, expliqué dans quelle éthique professionnelle j’entendais orienter mon travail. 

Naïf, je crus encore à une « confraternité » sans voir que, passé de ce côté de la barrière, éthique et déontologie étaient des voeux pieux, sacrifiés au culte du chiffre d’affaire et mode de vie « notable » et bourgeois. 

Déjà, dans les années quatre vingt dix, le niveau des honoraires ne permettait pas de travailler en plaçant l’humain et le patient au centre. Je n’ai cessé de m’en offusquer, de combattre et de tenter de survivre en respectant les personnes, en tenant compte de leur environnement social.

Je fus soumis aux incompréhensions familiales, affectives, rebondissant sans cesse pour poursuivre une route que la société ne pouvait concevoir.

Du fond d’un hôpital, je lus tout ce qui me tombait sous la main de psychanalyse et de psychologie. Je ne pouvais rien faire sans m’interroger sur le sens humain de ce que je vivais et voyais venir.

Je dus reprendre le cours de mon existence à zéro souvent. La société ne m’a jamais fait de cadeaux.

 

3. La santé, une affaire bien trop sérieuse pour…

 

J’ai cru pourtant, depuis vingt ans, être parvenu à un équilibre. C’était sans compter sur l’aboutissement logique d’un libéralisme de plus en plus violent.

J’ai opté pour une méthode qui, pour être « rentable » se doit de verser dans le très en vogue « développement personnel » que je conteste.

Me voici assiégé de toutes parts. Mis devant mes propres contradictions à croire encore pouvoir trouver une place dans un monde qui n’en offre qu’à ceux qui plient, se soumettent, ou se font les promoteurs zélés d’une idéologie qui traverse le vingtième siècle et vient corrompre le vingt et unième.

Nous disions « plus jamais ça » sans voir dans quelle condition ce « ça » ne cesse de se renouveler en nous-mêmes.

Nous sommes le système que nous acceptons. Nous ne pouvons le contester qu’à la condition de rompre, de ne plus marcher au pas cadencé de son culte de la rentabilité.

C’est une guerre pire que la guerre (j’ai abordé ce thème dans mon livre à propos de la guerre d’Irak) qui nous est menée, qui est menée à l’humain en particulier et à la vie en général.

Ceux qui en sont les promoteurs ont fait sécession d’avec notre humanité commune. Ils ont franchi le Rubicon et sont déjà dans une post-humanité dont ils assument la destruction massive. Non qu’ils y complotent : non, leurs cerveaux englués de calculs de rentabilité en est bien incapable, mais ils se pensent seuls contre tous et ce qu’ils mettent en place nous isole et nous rend impuissants. C’est un nouveau mur sur lequel nous ne pouvons que nous fracasser car il passe par l’intérieur de nous-mêmes et notre incapacité, depuis la fin du manichéisme communiste, à nous inventer les utopies nécessaires à nos combats.

 

On s’imagine être en démocratie. Elle en a la couleur, certes, mais absolument pas le goût.

Elles ne nous demande pas de participer à la vie civique du pays, mais seulement de déléguer nos pouvoirs à ceux qui s’auto-proclament « élites » et font de la politique leur métier.

Cette constitution fut taillée pour un homme qui fit son coup d’état en 1958, auréolé de la gloire d’avoir lancé son appel depuis Londres à la résistance contre l’ennemi nazi.

Le voilà qui dix ans plus tard, à la faveur de la guerre d’Algérie et des menaces de l’OAS (dont l’affront national est plus ou moins l’héritier) prend le pouvoir est se taille une constitution qui lui permettra de conserver le pouvoir contre vents et marées pendant un peu plus de dix ans. Même les évènements de 68 ne purent nous en débarrasser.

Communistes et SFIO poussèrent leurs cris d’orfraies. Le ministre de l’intérieur qui fut à l’origine de la guerre (François Mitterand) écrivit même un livre, dans les années 70, « Le coup d’Etat permanent », qu’il oublia bien vite une fois élu le 10 mai 1981.

 

C’est dans ce contexte des triomphe progressif du libéralisme le plus agressif (celui qui ne prit pas de gants en 1973 au Chili) que j’ai vu mon métier et la médecine en général lentement évoluer vers l’ombre d’elle-même.

Tandis que les libéraux avaient l’oeil rivé sur leur chiffre d’affaire, les hôpitaux devenus gigantesques plateaux techniques participaient allègrement d’une déshumanisation des pratiques.

Le pathologique ne fut plus l’expression d’une vie par nature périlleuse. On se contenta de soigner les symptômes en oubliant le substrat environnemental, social et affectif qui les sous-tendent.

Ce fut le triomphe des molécules, le médecin voyant son rôle réduit à être le prescripteur des médicaments capables de vous rendre la vie heureuse, durable (avec une espérance de vie il est vrai qui allait croissante). Une toute puissance de la blouse blanche venait parachever le sentiment de domination de l’homme sur la nature réduite à quelques musées en plein air sous la forme de parcs dits naturels.

On poussa même le bouchon jusqu’à inventer des maladies afin de parfaire cette idée hégémonique de toute puissance pour le plus grand bénéfice e de Big Pharma.

 

4. Une médecine sans humanités

 

Les patients, réduits dans les années 80 à n’être que des consommateurs impuissants face au monde tricoté par les actionnaires du CAC 40, se firent même si exigeants que l’essentiel ne fut plus de penser le soin comme venant d’eux-mêmes, mais de leurs distribuer les pilules du bonheur en préservai t coute que coute l’image d’avoir la meilleure médecine du monde grâce à une sécurité sociale qu’on n’avait de cesse de réduire à l’ombre d’elle-même jusqu’à en changer le nom subrepticement. Regardez bien vos en-têtes, nous avons depuis fort longtemps une « assurance maladie » qui ne déploie pas la même philosophie que son ancêtre fondée par un ministre communiste dans une période sombre de l’économie du pays.

 

Force est de constater que, soignants de toutes pratiques, nous avons laissé dériver le navire médical, nous avons perdu de vue toute philosophie médicale qui n’est d’ailleurs toujours pas enseignée dans nos facultés.

On peut être médecin, kinésithérapeute, infirmier sans réfléchir à la place que nous occupons dans le monde  et au rôle que nous pourrions jouer dans la prise de conscience qu’être malade ne relève pas d’un « statut » mais bien d’un débordement dans un contexte de vie terriblement réduit à la survie.

 

Entre médecine absente des grands débats de société et société destructrice de toute forme de vie sur une planète limitée, les zoonoses firent leurs choux gras. VIH, Chikungunya, Dengue, Malaria, nos amis de la vie sauvage dont l’’espace se réduit comme portion congrue nous communiquent allègrement leurs virus.

Virus qui nous disent tous les travers d’une vie sociale et économique devenue folle sous les contraintes de consommation générées sans limite par les pilotes fanatiques de l’idéologie libérale.

 

Nous voici, me voici désormais au pied du mur. 

Alors que depuis un an et demi, j’ai trouvé les modes d’action permettant d’éviter dans le microcosme de mon activité professionnelle, tous les écueils d’une « pandémie » mal nommée, voilà que refusant de me faire vacciner, on va m’interdire d’exercer.

Depuis des années ils en rêvent, de réduire le nombre de praticiens sous prétexte d’économies de bout de chandelle tandis que big Pharma se gave.

Les tronches algorithmiques au service de l’idéologie hégémonique ont trouvé là l’occasion rêvée d’éliminer les praticiens ayant « dérivés » vers des pratiques plus humanistes non sans résultat.

Il leur faut de la technique et seulement elle. Ils balaient de leurs menaces toute forme de pensée différente, toute forme d’opposition à leur pouvoir absolu.

 

5. Tout le poids d’un système sans sommeil

 

Moi, je n’en dors plus la nuit. 

J’entends l’inquiétude de mes patients fidèles.

J’entends leurs mots posés sur leurs maux qui disent s’inquiéter de leur devenir alors qu’usant d’humanité chaque jour, ils semblent convaincus que je leur ai évité le pire.

J’entends et ma nuit s’agite. 

Je me suis battu depuis des années contre l’esprit d’impuissance et de fatalité.

Je n’ai cessé de clamer qu’une société n’existe que par les citoyens qui la constituent.

Je n’ai cessé d’appeler à agir pour éviter ce pire qui vient désormais frapper à notre porte.

Je dois m’avouer ma cauchemardesque impuissance à trouver des solutions, sans les protections sociales qui permettent l’accès de mon travail aux plus démunis, de pouvoir poursuivre si d’aventure, les esprits algorithmique de l’administration venaient à passer à l’action.

Dans mes nuits, je vous voit et vous entends.

Je vois ma porte fermée avec un maigre mot d’excuse qui ne sera qu’aveu de défaite.

Je me vois apposer sur les murs de ma maison le panneau « à vendre » qui sera l’acte final de mon naufrage.

Car sans vous je ne suis rien, rien qu’un vague plumitif qui ne sait rien faire de ses mots.

Si j’ai su jusqu’ici rebondir à chaude intempérie, je suis cette fois-ci acculé par un monde que je n’ai jamais vraiment intégré, à devoir m’avouer battu.

Si tel devait être l’issue, tant qu’un souffle m’animera, je vous attendrai, même gratuitement, en n’importe quel lieu, histoire de maintenir la flamme d’humanité qui nous fait vivant.

Et je rêverai encore d’un monde qui considère le vivant, quelle que soit sa forme et son expression comme la seule vraie cause à encourager et soutenir.

 

Xavier Lainé

 

22-24-29 août 2021

 

 

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5 septembre 2021 7 05 /09 /septembre /2021 16:46
Autoportrait la bouche ouverte de Max Beckman (1901).

Autoportrait la bouche ouverte de Max Beckman (1901).

 
- Vous pensez que le monde des temps modernes est en train de montrer, de dévoiler ses limites ?
 
 
Elles sont en train de se fracasser partout, ses limites. Les limites de l'horreur et les limites du bien – toutes les limites sont en train d'être brisées et cassées. C'est un monde qui a l'air tout à fait fou pour un observateur impartial. Il a l'air fou, aussi bien dans son bien que dans son mal. On voit bien que c'est quelque chose D'AUTRE qui essaie de s’infiltrer là-dedans. Et ceux qui vivent à Londres, à Washington, partout cette suffocation, elle est palpable pour tous les êtres un peu sensibles – il faut vraiment être de la matière primaire pour ne pas l'éprouver. Et cette suffocation est le moyen, parce que si l'on suffoque, on doit chercher le MOYEN d'en sortir.
 
 
- Et quel est le moyen ?
 
 
Il est infiniment simple, n'est-ce pas : c'est d'appeler.
Quand on étouffe, on appelle de l'air.
Ce n'est pas autre chose
 
 
 
Sept jours en Inde avec Satprem, propos recueillis par Frédéric de Towarnicki, Robert Laffont 1981, p109-110.
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3 septembre 2021 5 03 /09 /septembre /2021 16:37
Colosse aux  pieds d'argile - Stéphane Pêtre
 
 
Que peut signifier aujourd’hui : ‘colosse aux pieds d’argile’ ?
 
Cette phrase énigmatique extraite des prophéties de Daniel (2.31 à 2.45), a été reprise dans notre jargon pour signifier un objet, un humain ou un gouvernement d'apparence puissant, mais en réalité fragile.
 
Bien qu’éloignée de nous, cette prophétie prend peut-être aujourd’hui tout son sens. A l’origine, elle décrivait au roi Nabuchodonosor II l’avenir de son royaume via un songe représentant un colosse disparate dans ses éléments de construction : or, argent, airain, fer et enfin un alliage de fer et d’argile. Songe que décrypta Daniel.
 
Un colosse donc à la tête d’or, car c’est par l’or que l’empire babylonien survécu.
Puis une poitrine et des bras d’argent, car c’est l’empire Perse qui pris la relève, mais celui-ci survécu de manière moins fastueuse. C’est le premier royaume qui succéda à Babylone.
 
Puis encore en suivant des cuisses d’airain, car c’est de manière farouche qu’Alexandre le Grand conquit la Perse et plus encore, mettant un temps la Grèce au sommet du monde. C’est le second royaume qui succéda à la Perse.
En suivant encore nous trouvons des jambes de fer, car c’est d’une main de fer que Rome établit son pouvoir sur le monde antique. C’est le troisième royaume, celui qui succéda à la Grèce.
 
La prophétie précise ici qu’aucun autre royaume ne pourra succéder de manière durable à Rome, ils ne seront que des tentatives vouées à l’échec, car nous arrivons aux pieds, en partie en fer et en partie d’argile, alliage parfaitement incompatible pour régner.
 
C’est ici la description du quatrième royaume, celui qui tentera vainement de succéder à Rome. Il prit jusqu’à aujourd’hui maintes formes, combinaisons d’alliances et étendues géographiques : empire romain d’orient, royaume de Charlemagne, Saint Empire Germanique, Empire Napoléonien, IIIème Reich, Union Européenne, Nouvel Ordre Mondial…
 
Ce quatrième royaume, malgré ses incessantes tentatives, ne parviendra jamais à se constituer et asseoir son pouvoir sur Terre, car divisé en son sein par des alliances humaines aléatoires puisque incompatibles (fer et argile).
 
Plus encore, la prophétie précise qu’un évènement (une pierre) viendra au final briser définitivement ce quatrième royaume pour en mettre un nouveau à sa suite, éternel celui-ci, car reposant sur les Lois de la Vie et non sur des lois humaines…
 
En attendant, patience, endurance et confiance.
 
 
Stéphane Pêtre
 
 
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3 septembre 2021 5 03 /09 /septembre /2021 13:40

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1 septembre 2021 3 01 /09 /septembre /2021 16:16
La création d'un noyau pervers 5 - Stéphane Pêtre

 

5 : La chute d'un noyau pervers.

 

 

Un noyau est difficile à faire tomber car il ÉPUISE et ENGOURDIT les membres de l'entreprise ou d’un gouvernement. Si nous décidons d'en convaincre certains, nous tomberont toujours sur des crédules sous emprise et cela participe à l’épuisement progressif des forces de rebellion. La seule solution est de cracher le noyau et de dévoiler la vérité dans un mouvement collectif brutal et surprenant. Alors, tous les membres de l'entreprise ou d’un gouvernement, une fois leur clairvoyance retrouvée, seront surpris de partager les mêmes ressentis autrefois diffus et dispersés.

 

En général, les membres d'un noyau ainsi découverts se retirent, tout simplement, car ne pouvant faire face à l'intelligence du groupe. Ils iront se reconstituer ailleurs, dans une autre entreprise ou attendront patiemment de nouvelles élections, pour à nouveau parasiter un gouvernement, c'est-à-dire surtout toute zone pleine de pleine de vitalité et d'élan à phagocyter pour leur plus grande jouissance.

 

Pour définitivement lutter contre toute formation d’un noyau pervers, il faudrait idéalement que tous les membres d’une entreprise ou d’un gouvernement soient informés de la pathologie des troubles narcissiques, puis enfin, qu’au moindre symptôme repéré au sein du groupe, il soit engagée une action radicale pour évacuer les parasites afin d'immédiatement les neutraliser, ceci pour éviter toute forme de contamination psychique ultérieure.

 

Il semblerait enfin essentiel que tous les humains désireux de fonder une famille puissent être en priorité instruits des fondements du développement psycho-affectif d’un enfant, car les racines des pathologies narcissiques se logent dans l'enfance, puis enfin de développer cette connaissance à l’ensemble de l’humanité pour prévenir d'éventuel cluster narcissoides à même de déclencher de terribles pandémies hautement létales.

 

Stéphane Pêtre

 

Réflexion s'appuyant sur les travaux de Kohut, Klein et Racamier.

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  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. 
Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
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Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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