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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 21:32
Femme de lumière

 

 

 

Femme de lumière

Ton passé s’écroule

Et avec lui toutes les maltraitances

Que tu portes et acceptes depuis si longtemps

 

Vois-tu comme tout a changé

Sous le ciel clair

Des présages angéliques ?

 

Dans l’effondrement se dissolvent les miasmes

Enkystés sous ta peau

Mémoires toxiques lourdes comme le plomb

D’un manteau qui alourdissait ton envol

 

Ton corps mal-aimé réduit aux fantasmes

Ton sexe goûté comme un prolongement narcissique

Qui méconnait l’altérité et la rencontre

Ou bien oublié pour des images illusoires

Tes seins nourriciers qui ne vibrent plus

Tes yeux jamais rencontrés

Ton féminin méprisé

L’absence comme une enflure devant ta vulnérabilité

Et les mots sur toi comme des poisons

Aussi acides que les silences qui tuent

La fuite pour remplacer le courage et l’honneur

Les bassesses de la vision prosaïque

La trahison comme un marchandage de la chair

Consommée sans conscience ni amour

Toutes les manipulations pour prendre ta lumière

Sans jamais rien t’offrir en partage

Et ton cœur au milieu

Qui s’ouvre

Car c’est ta nature de femme

S’est brisé tant de fois sous les chagrins

Et la honte du désamour

 

Te rappelles-tu

Depuis combien de vies cela dure ?

 

Femme de lumière

Aujourd’hui ton enfer se termine

Tes mémoires se guérissent

Et tu peux brandir l’épée qui coupe net

Tous les attachements délétères

Tu peux te relever la colère au ventre

Les astres du jour te soutiennent

Dans ce passage universel

Vers les retrouvailles avec la Femme Sacrée

 

Lavée, sous la lune qui brille et veille

Tes cellules vont pouvoir chanter

Et ta lumière couler librement

Pour honorer la ronde des femmes

 

Sache à qui tu livres ton précieux

N’oublie jamais l’amour que tu portes

Et qui te porte, verticale et vibrante

Sous le ciel qui te féconde.

 

Ta renaissance est pour toutes

Elle est offerte à la Terre

Ainsi qu’aux hommes nouveaux

Qui ont retrouvé leur Cœur sacré.

 

MT ©

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 13:57
Marguerite Kardos : Piqueuse de lumière

 

Ce texte est un hommage que j'avais écrit pour Marguerite Kardos, mon acupunctrice pendant des années, et dont l'accueil était toujours un baume pour moi.

C'est aussi un hommage à l'invisible, à ce qui dépasse le soin, la technique, et à ce qui nous pousse à chercher l'au-delà, la magie et le mystère de la vie.

Gratitude

MT

 

 

 

Depuis toujours, tu piques. Tu piques les peaux, tu piques les douleurs, tu piques des points, tu ne laisses aucun répit à chaque centimètre de peau que ta main peut atteindre. Tu tricotes sur le corps des humains d’invisibles réseaux pour retisser les fils brisés des cœurs lourds, des vies blessées, des voyageurs en panne, immobiles et perdus sur le chemin de leur vie.

 

Mais savent-ils ceux qui viennent chercher la guérison, qu’ils doivent peu à tes aiguilles ? Savent-ils que ta science pourtant ancestrale entre dans l’ombre, quand ils entrent chez toi ? Pardon tout à coup de jeter le discrédit sur ton art, cette technique si… pointue, pratiquée avec dextérité par tes doigts de fée !

 

Savent-ils la première fois qu’ils viennent, que dans l’ombre de la pièce, envahie par l’ombre de leur souffrance, brille ta robe de lumière, légère, invisible, discrète ? Savent-ils qu’autre chose flotte dans la pièce et entre par le bout de tes aiguilles, pour aller les toucher au-delà de leur chair ?

 

S’ils ne l’ont pas encore vue –il faut parfois des années de pratique pour s’en rendre compte !-, alors il est une chose qu’ils ne peuvent oublier. Devant leurs mots blessés, lancés comme des balles que tu dois attraper, devant la longue liste de bobos, de souffrances, de peines qu’il te faudrait guérir qu’un coup d’aiguille magique : juste ton regard, clair, lumineux, toujours émerveillé. Juste tes yeux qui se lèvent vers le ciel et cherchent le fil conducteur à mélanger à tes aiguilles, qui cherchent les mots justes, les images qui guérissent, l’inspiration qui servira de baume.

 

Depuis si longtemps, toujours la même fête, celle d’être fêtés par ton regard qui puise en nous tous le meilleur, le plus lumineux, le plus noble. A chaque rencontre, l’incroyable sentiment d’être unique, d’être beau, d’être aimé, de cette façon si rare et inconditionnelle. A chaque fois, ce regard comme un rempart, qui empêche de tomber, qui relève de la chute, qui permet de garder le cap droit devant, mais surtout droit vers le haut. A chaque fois, par ce regard clair, par la parole singulière, le merveilleux entre alors dans l’ombre, tisse sa toile dorée, noue les fils égarés pour nous amener doucement à chercher l’ineffable.

 

Ainsi.. de fils en aiguilles, se tressent nos chemins, travail de dentelle fait d’une pointe d’argent et d’une pointe de lumière.

 

Michèle © 13.02.06

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 21:36
Les fleurs dans le vent - François Fressinier

Les fleurs dans le vent - François Fressinier

 

 

 

Ce soir le vent m’a dit

Tu es mon enfant

Celle si longtemps perdue

Cachée au fond des bois

Le cœur en morceaux

Les yeux brûlés par l’oubli

Et le ventre rongé de peurs

 

Il me tournait autour

Comme un rapace

Ne lâchant pas sa prise

Léchant mes larmes

Mordant mes lèvres

J’aurais pu le haïr, le maudire

S’il n’avait murmuré

 

Tu es mon enfant

Ma bien-aimée

Celle qui voyage entre les mondes

Explorant les mystères de l’amour

Qui s’enfuit aussi vite

Que les étoiles disparues.

 

 

MT ©

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 07:29
Tu seras puissant le jour où

 

 

 

Tu seras puissant le jour où

Devant les larmes d’une femme

Le cœur et les bras ouverts

Tu sentiras ta peau brûlée par le sel

Tremblant de recevoir l’intime

Vulnérable à ton tour

De pouvoir goûter en silence

La fragile humanité de qui nous sommes

 

Tu seras puissant le jour où

Devant les blessures révélées

Ton verbe se fera chair

Chair à genoux

Chair aimante

Chair câline

Devant l’offrande d’être à nu,

Sans masque et sans retenue

 

Tu seras puissant le jour où

Pleurant à ton tour

Genou à terre devant les forces qui te traversent

Tu seras relevé par les bras d’une femme

Te prenant tout entier

Unissant ta force et ta faille

Celle-là même où la lumière peut enfin entrer.

 

 

MT©

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:58
Je suis morte mille fois

 

Je suis morte mille fois dans ma chair

Mais cela n’a pas suffi

 

Je suis morte mille fois dans ton regard vide

Mais cela n’a pas suffi

 

Mille de vos paroles m’ont transpercée

Mais cela n’a pas suffi

 

Je suis morte dans mille matins ensevelis

Mais cela n’a pas suffi

 

Je me suis consumée sous mille soleils et mille lunes

Mais cela n’a pas suffi

 

Je suis tombée mille fois sur le chemin escarpé

Mais cela n’a pas suffi

 

Mille fois j’ai été vaincue sous les coups et les blessures

Mais cela n’a pas suffi

 

J’ai pleuré mille fois des larmes rouges sang

Mais cela n’a pas suffi

 

J’ai prié mille fois vers le ciel et la terre

Mais cela n’a pas suffi

 

J’ai demandé mille fois à mourir au passé

Mais cela n’a pas suffi

 

Mille étoiles dans la nuit ont brillé pour moi

Mais cela n’a pas suffi

 

Combien de jours encore

Avant que l’ âme naisse aux splendeurs de la vie

Et que le cœur batte au rythme de l’amour ?

 

 

MT ©

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:53
Il te suffira si peu

 

 

Il te suffira si peu

Le vent qui passe

Le soleil qui agrandit ton ciel

Un oiseau qui chante

Un sourire qui illumine un visage

Une mélodie qui ruisselle

Ou un rouge qui chatoie

 

Pour que ton cœur se lève

Transparent et lumineux

Lavé des troubles et des doutes

Simplement dressé et joyeux

Sur ton chemin de cailloux blancs.

 

MT ©

 

 

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 18:37
Je t’apprendrai

 

 

 

Je t’apprendrai
Le ciel et la terre
Je t’apprendrai
La femme et l’homme
Je t’apprendrai
La vigueur et l’abandon
Je t’apprendrai
L’élan et l’acceptation
Je t’apprendrai
La prière et l’offrande
Si ton cœur plonge dans le mien.


MT ©

 

 

 

 

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 16:52
Je serai là

 

 

 

 

Jusqu’à ton dernier souffle

Je serai là

Dans l’abandon de tes pétales

Dans la courbure affaiblie de ta tige

Sur ton cœur qui pulse si faiblement

Dans tes étamines versées comme des larmes

 

Je serai au creux de tes plis

Le long de tes feuilles flétries

Sous ta corolle fragile

Qui porte le poids du temps

 

Jusqu’à l’instant dernier

Je serai là

Cherchant pour toi

Un ultime rayon de lumière

Comme un remerciement, une révérence

 

Je suis la beauté

Et j’ai fait vœu d’accompagner toute chose

De la naissance à la mort.

 

MT ©

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 19:04
Au printemps

 

 

Au printemps,

Je te donnerais le parme et l'or

Tu y trouveras ton ciel sous les nuages en dentelle

Tu y trouveras ta terre fécondée par le feu

Et tu seras l'abeille butinant la vie qui renaît.

 

MT ©

 

 

 

Au printemps
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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 18:53
Quand tu seras prêt

 

 

 

Quand tu seras prêt à faire ton miel

Tu trouveras mon cœur.

 

Quand je sentirais ton désir

Mes ailes s’ouvriront aux tiennes.

 

Dans l’amour

Se rejoint ce qui attend de se déployer.

 

 

MT ©

 

 

 

 

 

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 12:25
J’attends

J’attends.

 

J’attends comme on attend la pluie, avec le corps tiède et tendu, la nuque lourde, la peau moite et brûlante. J’attends avec les mains ouvertes, les pieds nus posés sur la terre qui tressaille.

 

J’attends.

 

Plus j’attends, plus il me semble que mon corps s’enfonce, se fragmente et se mélange à l’herbe drue sous mes pieds, aux cailloux ronds et doux, au calcaire qui crisse entre les racines des arbres, à la faune minuscule qui vit et habite sous la terre. Plus j’attends, et plus il me semble grandir, m’allonger jusqu’à perdre forme, m’étirer vers le ciel qui m’aspire, me déplie, me déploie, me disloque comme il disloque les nuages qui s’en vont et s’effilochent en bandes de coton transparentes. Le vent lèche mon dos, étend mes ailes qui s’agitent, palpitent, tremblent et frissonnent au milieu des nues pommelées.

 

J’attends, entre ciel et terre, plantée entre ces deux forces, sans savoir où jeter mes amarres, le corps tiède et tendu, les yeux brûlants, l’âme fiévreuse, le cœur agité par la parole d’un homme aux yeux clairs et transparents qui m’a dit de regarder. Il dit que quelque chose viendra, qu’il faut regarder, là où je croyais les portes fermées. Mais avec quels yeux me faudra-t-il voir ? Car c’est l’invisible qu’il faut chercher, épier, débusquer et attraper comme un songe impalpable. C’est l’invisible qu’il faut traquer et faire émerger d’une vie aussi lourde qu’un rocher, pour le rendre saillant, tangible et éclairant.

 

Alors je ferme les yeux, sachant qu’ils ne me seront d’aucun recours, et j’attends. J’attends comme on attend la pluie, d’une attente douloureuse et fertile. Quand on attend la pluie, on scrute le ciel à l’affût de ses moindres signes. Je ferme les yeux et j’écoute, j’ouvre ma chair comme un parchemin, pour laisser le ciel choisir sa page, choisir son heure, me brûler comme il m’a déjà brûlée de sa lumière éphémère.

 

Lovée dans une confiance fragile, j’attends les premiers signes. Je sais que mes cheveux voleront dès la première brise, je sentirai l’humidité du ciel descendre doucement, ma peau de buvard se régaler des premières gouttes et se tendre vers l’infini.

 

MT© 2006

 

 

 

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 14:25

 

 

 

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Un courant d’air s’avance, pressé  

 

Il ferme les portes une à une,

 

Sépare le monde d’avant et celui d’après

 

Entre eux, des ponts frêles

 

Où ne voyagent que le léger et le nécessaire

 

 

 

Derrière toi, le trop lourd coule

 

Comme un pavé sombrant dans l’océan

 

Devant toi, rien qu’un esquif

 

Où chaque geste sera mesuré et précis

 

Pour te garder à flots

 

 

 

Tu sais à présent

 

Que tout ce qui n’agrandit pas ton cœur

 

Tout ce qui le rétrécit et le blesse

 

Tout ce qui en fait une étoffe rugueuse

 

Alors que tes doigts cherchent la soie

 

Oui, tu le sais,

 

Tout sera consumé jusqu’aux cendres.

 

 

 

Derrière toi

 

Ta chair se défait

 

La mort emporte tes souvenirs

 

Tes aimés et perdus à jamais

 

Ton passé se fracasse sur l’écluse refermée

 

 

 

Devant toi,

 

Rien de connu

 

Rien d’inconnu

 

Tout est neuf et à retrouver

 

Et tu trembles devant l’immaculé

 

Dans ce corps dénudé si fragile

 

 

 

L’aube attend ton élan

 

Pieds et mains joints,

 

Le regard rivé au cœur

 

Tu respires enfin.

 

 

 

Ton souffle chaud va fendre l’air

 

Il est la source et la fin

 

Où les rêves naissants   

 

S’offrent en myriades de particules.

 

 

 

MT ©

 

 

 

 

 

 

 

 


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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 18:47

 

 

 

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C’est ma prière de fleur…

C’est ma révérence devant ce qui espère.

 

A genoux devant toi

Devant ton cœur brisé

Par tant d’amours inaccomplies

Je t’offre mes pétales

Tu t’en feras des ailes

 

Pour voler au-dessus du chagrin

Et rendre tes pensées légères

Je les déploie jusqu’au ciel

Afin que ton cœur touche les étoiles

Et n’oublie jamais la douceur de la vie.

 

 

MT ©

 

 

 


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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 01:57

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  Goutte de résine sur aiguille de pin

 

 

 

Aux portes de Noël

Tu te crois au plus noir de la nuit

Tes rêves ont fondu

Comme les premiers flocons

Effleurant à peine la terre

 

Ta vie ralentit

Prise dans l’hiver cosmique  

Comme un navire au milieu des glaces

Et ton âme cherche intensément

La lueur et la clameur des jours

 

Tu te crois enchaîné

Mais ton pas est libre de toute éternité

Et dans tes multiples solitudes

Frissonne l’appel d’un élan

Porté par d’invisibles enjambés

 

Elles courent vers l’amour

Vers cette goutte d’or fondu

Qui suinte au plus noir de ta nuit

Quand ton regard traverse les voiles

Et que ton cœur se fissure

Sous l’impact incisif de la lumière.

 

Alors tu sais

Au plus noir de la nuit

Au plus dense de la traversée

Que la lumière assidue

Vient toujours déposer son germe

Dans le précieux de ton être.

 

MT ©

 

 


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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 21:53

 

 

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C’est une histoire d’amour si vieille

Qu’on ne sait plus qui,

De l’eau ou de la feuille,

S’offrit un jour en mariage

Sous un ciel humide de félicité.

 

Comme on passe une perle au doigt

Les amants glissent au fil des saisons

Et leurs noces éternelles

Font des éclats lumineux

Qui roulent aux rives de la beauté.

 

 

MT©

 

 

 


 

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  • : Un lieu où pourraient se cotoyer le jour et la nuit, les univers différents de la pensée logique, rationnelle, structurée à partir des informations émanant de toute part, et de la pensée vagabonde, celle qui erre la nuit, mais aussi le jour, dans l'envers des choses, à la recherche de l'impalpable, de la beauté et de la magie. Michèle Théron
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  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. 
Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
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Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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