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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 20:39

 

 

 

 

 

Les premières victimes des OGM sont les lanceurs d’alertes, les militants, les chercheurs qui osent critiquer les OGM ou s’opposer aux firmes.

 

Et bien sûr les citoyens que l’on informe pas, puisque que pour avoir accès aux études faites sur les OGM, il faut passer par les tribunaux, comme l’a fait Green Peace en Allemagne.

 

Dans cette vidéo d’une dizaine de minutes, les interventions de Christian Vélot et de José Bové, lors d’un débat sur Arte après la diffusion du documentaire « Le monde selon Monsanto ».

 

 

 

 

 

 

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 19:31

 

 

 

 

Après le documentaire événement de Marie-Monique Robin, que l’on trouve en DVD découvrez et faites connaître ce livre qui retrace une enquête de trois ans sur trois continents, et vous explique comment, de la dioxine aux OGM, en passant par les rapports mensongers, la collusion avec l’administration nord-américaine, les pressions et les tentatives de corruptions, Monsanto est devenu l’un des premier semenciers de la planète.

 

 

Avec 17 500 salariés, un chiffre d’affaires de 7,5 milliards de dollars en 2006 et une implantation dans quarante-six pays, Monsanto représente le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle.

 

 

Production de PCB (polychlorobiphényles, vendus en France sous le nom de pyralène), de polystyrène, d’herbicides dévastateurs (comme l’agent orange pendant la guerre du Viêtnam) ou d’hormones de croissance bovine et laitière (interdites en Europe): depuis sa création, en 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits.

 

 

Pourtant, aujourd’hui, Monsanto se présente comme une entreprise des « sciences de la vie », récemment convertie aux vertus du développement durable. Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, conçues notamment pour résister aux épandages de Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, elle prétend vouloir faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l’humanité.

 

 

Qu’en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, après avoir longtemps négligé les impacts écologiques et humains de ses activités, s’intéresse tout à coup au problème de la faim dans le monde au point de se donner des allures d’organisation humanitaire ?

 

 

Le livre s’appuie sur des documents inédits, mais aussi sur des témoignages de victimes de ses activités toxiques, de scientifiques, de représentants de la société civile, d’avocats, d’hommes politiques, de représentants de la Food and Drug Administration ou de l’Environmental Protection Agency.

 

 

 

L'auteur :

 

Marie-Monique Robin

Née en 1960, lauréate du Prix Albert-Londres (1995). Journaliste et réalisatrice, elle a réalisé de nombreux documentaires – couronnés par une dizaine de prix internationaux – et reportages tournés en Amérique latine, Afrique, Europe et Asie. Elle est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Escadrons de la mort, l’école française (La Découverte, Paris, 2004) et L’école du soupçon. Les dérives de la lutte contre la pédophilie (La Découverte, Paris, 2006).

 

 

 

Ci-après un reportage sur la présentation du film par Green peace et la réalisatrice, aux députés québéquois en mai 2009.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 22:40

 

 

 

Des pistes pour ceux qui veulent comprendre pourquoi…

- pourquoi nous payons une facture d’électricité, alors que les découvertes de Nikola Tesla montraient que l’énergie électrique est une énergie libre, que l’on peut capter et mettre au service de tous, donc gratuite…
 

- pourquoi la société Philips –entre autres- (en lien avec le programme Haarp - High Frequency Active Auroral Research Program-) nous vend des ampoules, ampoules dont la technologie et les normes nous sont imposées (avec filaments, sans filament, halogène, à « économie d’énergie », etc…) sans que l’on sache vraiment à qui profite l’économie... et dont les conséquences sur la santé sont sujettes à caution;

 
- pourquoi les connaissances scientifiques sont toujours confisquées au profit des (du) pouvoirs et des enjeux militaires;

 
- pourquoi justement ce fameux Tesla est volontairement laissé dans l’oubli, mais pas ses recherches (lien de cause à effet ! ) On ne parle que de Edison, allant jusqu’à attribuer à ce dernier des découvertes de Tesla;

 
- pourquoi ses recherches ont aujourd’hui toutes des implications militaires, climatiques, économiques, sanitaires, humaines à l’échelle planétaire, mais que ceux qui s’en servent le font au détriment de notre connaissance, de notre santé, de la paix et de l’équilibre biologique de la planète ;

 
- pourquoi depuis le dépôt des brevets Eastlund (à la base du programme Haarp), toute la recherche dans le domaine de l’énergie électromagnétique à des fins médicales est bloquée (on sait que certaines ondes auraient un grand pouvoir guérisseur);

 
- pourquoi on nous ment sur la plupart des phénomènes (cataclysmes, tremblements de terre, tsunami, etc…) (en tous cas… « on ne nous dit pas tout »…. ) ;

 


- pourquoi un programme comme le programme Haarp, qui fait des expériences pouvant remettre en cause l’équilibre biologique de la planète, (expériences visant à «imiter» certaines actions du soleil, à créer un four micro-ondes géant dans un territoire donné de l’ionosphère, à détourner et à manipuler l’énergie circulant dans le couloir de la ionosphère pour la diriger en des lieux précis, à modifier la météorologie, etc.) et l’équilibre biologique et psychique de l’être humain (émission d’ondes électro-magnétiques dans la ionosphère, connaissance des longueurs d’ondes pouvant modifier l’état psychique des humains et applications déjà utilisées en temps de guerre), est un programme pour lequel il n'existe aucun contrôle civique à ce jour, bien que le GRIP (Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la sécurité) s’en soit inquiété dans un rapport de 80 pages (« Le Programme Haarp, Science ou désastre »).

 
- pourquoi les si contreversés « Chemtrails » prennent ici tout leur sens (puisqu’en créant une masse nuageuse on peut y déverser des substances chimiques qui jouent le rôle de miroir pour relayer les ondes choisies et modifier les conditions climatiques);

 
- enfin…. très très « accessoirement », pourquoi la planète, après toutes ces faramineuses découvertes aux budgets tout aussi faramineux, est-elle exsangue, et pourquoi les Hommes sont-ils toujours aussi affamés et en guerre…

 
Des vérités difficiles à trouver (au journal du 20 heures), difficiles à admettre, mais ce n'est que les yeux ouverts que nous pourrons choisir la réalité que nous souhaitons et trouver de nouvelles solutions....


 

 

 

Le programme américain HAARP et les recherches sur la ionosphère sont capables d'induire des changements climatiques, le plus probablement à des fins militaires.

 

Le projet High Frequency Active Auroral Research Program, abrégé en HAARP, est un programme américain à la fois scientifique, civil et militaire de recherche sur l'ionosphère. Il est dirigé conjointement par l'armée de l'air et la marine des États-Unis d'Amérique et par l'Université de l'Alaska. L'installation HAARP utilise notamment la technologie IRI (ionospheric research instrument) permettant de modifier localement la ionosphère, par excitation via des ondes haute fréquence (HF), et ainsi d'étudier les modifications sur les communications longues distances. Au XXIe siècle, la puissance installée est de 960 kW (la puissance finale prévue est 3.6MW) avec une ERP (puissance iradiée) de 84 dbW en utilisant actuellement 48 antennes du type dipôle. La gamme de fréquence utilisable est de 2,8 à 10 MHz. Deux des fréquences utilisées sont 3,99 MHz et 6,99 MHz. Emplacement : Le site d'investigation est près de Gakona, Alaska (lat. 62.23° Nord, long 145.09°...

 

 

En 1996, Maj. Britt Theorin, membre suédois du Comité Parlementaire européen des Affaires étrangères, a publié un rapport appelant à un accord international pour interdire l'utilisation du Programme HAARP, basé dans l'Alaska et dirigé par les EU, à cause de son danger potentiel.

Dans ce rapport on peut, entre autres références au programme Haarp, trouver cette phrase significative :


"considérant que la recherche militaire porte actuellement sur la manipulation de l'environnement à des fins militaires, et ce en dépit des conventions existantes; c'est le cas, par exemple, du système HAARP basé en Alaska,"...

 

 

 

 


 
  
 
 
Nikolas Tesla, les archives oubliées
 
  
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 Il est évident, que dans la quantité d'informations mises en ligne, chacun doit se faire une idée en faisant appel à son bon sens mais aussi à son intuition, en dépassant ses croyances, ses limites, ses peurs, ses doutes...
  
 

*LES ARCHIVES OUBLIEES n°3: Tesla, le génie du tonnerre - Documentaire Canadien - 45min

 

http://leweb2zero.tv/video/alfred_3745297666c6cea

 

 

 

*LES ARCHIVES OUBLIEES n°4: Haarp, des trous dans le ciel - Documentaire Canadien - 44min30 - arme climatique ou contrôle de la pensée?

 

http://leweb2zero.tv/video/alfred_6745302784ea015

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xbw0pn_la-machine-a-seisme_tech

 

 

http://www.jp-petit.org/Divers/Armes_sismiques/Armes_sismiques1.htm

 

 

 

*MHD et tremblements de terre :

 

http://leweb2zero.tv/video/rikiai_19482e8c7aeed3e

 

 

http://www.alterinfo.net/La-machine-a-seisme_a41508.html

 

 

 

*Nicola Tesla, petite biographie courte :

 

 

http://leweb2zero.tv/video/alfred_01452319bd5a2c8

 

 

 

*Biographie de Nicola Tesla

 

 

http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/tesla2.php

 

 

 

*Haarp, l’arme ultime, texte en français :

 

 

http://conspiration.ca/haarp/arme_ultime.html

 

 

 

*Plus amples infos avec explications scientifiques et les différentes implications:

 

http://www.jp-petit.com/nouv_f/nouveau.htm

 

 

Jean-Pierre Petit parle de ce qu'il sait des armes à tremblement de terre dans cette chronique (le plus intéressant est tout à la fin de cette longue page) :

 

 

http://www.jp-petit.org/CHRONIQUES/21_1_10_haiti.htm

 

 

 

* sur SYTI.NET, un article sur Haarp et son éventuelle implication dans la tempête de 99 - A lire aussi le bouquin de Marc Filterman, "Les armes de l'ombre"

 

 

http://www.syti.net/ArmesClimatiques.html

 

 

 

*CHERCHEURS, THEORICIENS, PERSONNES QUI OEUVRENT POUR FAIRE CONNAITRE L'ENERGIE LIBRE :

 

 

http://quanthomme.free.fr/energielibre/chercheurs/CHERCHEURS3.htm

 

 

 

*HAARP le site officiel en anglais :

http://www.haarp.alaska.edu/

 

 

 

*le livre : « Les anges ne jouent pas de cette haarp », Jeane Manning et Dr Nick Begich

http://conspiration.ca/livres/anges_jouent_pas_haarp.html

 
 
 
 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 13:48

 

 

Dans ce petit documentaire, il est question d'identifier les colorants et additifs qui font partie de l'alimentation, et ont des conséquences dramatiques sur la santé des enfants.

 

C'est étonnant de voir  comment, en deux semaines de changement d'habitudes alimentaires, des modificiations comportementales se manifestent de façon tangible chez les enfants....

 

Nous pouvons bien sûr en tirer quelques conclusions pour nous, adultes, qui sommes depuis longtemps des "tubes à essai sur pattes", et surveiller aussi ce que nous mettons dans notre assiette pour limiter, voire supprimer, tous ces additifs qui détruisent notre santé.

 

 

 

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 23:01

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour que la planète Terre ne devienne pas un souvenir

enfermé dans un « Naturland » quelconque,

fabriqué et synthétique,

plantons des arbres,

occupons-nous de la terre,

des fleurs, des animaux,

devenons ce que nous aurions dû toujours être :

les Gardiens de Gaïa…

 

 

Et, le temps de cette animation poétique, respirons !

 

 

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 01:02

 

 

 

La Terre comme une décharge…

 

 

J’aurais pu dire « comme une poubelle »… mais dans une poubelle, aujourd’hui, on fait du tri. Dans une décharge, on y laisse tout traîner, sans état d’âme.

 

Je reçois aujourd’hui un lien pour un documentaire de Josh Fox sur l’exploitation du gaz de Schiste aux Etats-Unis : « Gasland ». J’ai pris le temps de tout écouter, ou plutôt de tout lire les sous-titres en français et d’en faire un article pour retracer les grandes lignes.

En soi, rien de nouveau. Toujours la même bataille entre les citoyens et les industries mammouth qui viennent tout écraser sur leur passage.

 

 

Mais à force… une indignation et une consternation montent.

 

 

Que ce soit « Super size me », « We feed the world, le marché de la faim », « Nos enfants nous accuserons », « Notre pain quotidien », « Severn », « Solutions locales pour un désordre mondial », la liste est longue des dénonciations d’un système qui s’égare et muselle l’être humain et son environnement dans un nouvel esclavage.

 

 

Le film de Josh Fox montre à quel niveau de désolation nous abaissons la planète chaque jour davantage et comment la cupidité et l’absence totale d’humanisme sont une violence insoutenable. Partout se joue le même scénario sur notre planète, pillée et salie avec une intensité toujours croissante et à une vitesse étourdissante.

Les auteurs de ce désastre mondial le savent bien, le temps qui passe est leur pire ennemi, il faut faire vite pour gagner la bataille du pouvoir et de l’argent, il faut de grands discours, il faut faire de grands rassemblements, des G8, des G20, des Grenelles de l’environnement, pour mettre en scène, en trompe-l’œil, les enjeux environnementaux de notre siècle. Mais derrière la mascarade, il n’y a qu’un ajustement des enjeux financiers, qu’une organisation savamment planifiée de la répression, que le peaufinage des modalités pour étendre plus loin encore les bras d’une pieuvre qui ne cesse de recouvrir le monde de son encre. Petits crimes entre amis.

 

 

« Je ne suis pas un pessimiste, j’ai toujours cru que l’humanité ne se laisserait guider ni par la colère, ni par la cupidité, qu’elle trouverait une solution sans détruire les choses qu’elle aime ».

 

 

C’est la première phrase du documentaire de Josh Fox. Elle contient à elle seule l’enjeu qui nous attend.

 

En effet, il ne sert à rien d’être pessimiste. C’est faire le jeu de l’adversaire et cela nous prive de chercher, de trouver les solutions, qu’elles soient extérieures ou intérieures à nous-mêmes. De plus, être pessimiste est une façon de rester collé dans ce monde englué dans ses incohérences, d’en faire une réalité inchangeable, de figer les choses, alors qu’il faut au contraire créer une nouvelle réalité, une vision totalement nouvelle et noble, façonnée à partir d’une éthique personnelle retrouvée. Pour que ce désastre cesse, il ne faut pas penser « nouvelle économie », il faut surtout s’attarder sur les valeurs qui fondent notre vision.

 

 

Josh Fox parle de cupidité et d’amour. C’est un bon départ pour réfléchir…

 

 

La cupidité n’est que l’autre face de l’avidité. Tant que nous serons avides de bien matériels, de services, d’avantages de toutes natures, sans chercher à savoir comment ce que nous avons et ce que nous achetons est produit, la cupidité des groupes industriels aura une longue vie devant elle. La cupidité trouve aussi ses racines dans l’aveuglement et la lâcheté. Chaque fois que nous nous laissons acheter, nous perdons notre pouvoir, et surtout, nous devenons aveugles, incapables de voir les véritables enjeux, au-delà de notre intérêt personnel et immédiat. Les victimes du gaz de Schiste, dans le documentaire, en sont un exemple frappant. Pour avoir cédé au chant des sirènes (laisser les industries mettre des puits sur leur terre en échange d’argent), ils ont fait un pacte qui leur ôte toute liberté. L’hameçon était trop beau… Mais il faut savoir à quoi l’on mord… Se laisser priver de son droit de citoyen, de son intégrité physique et morale, est lourd de conséquences.

 

 

A quels attachements devons-nous renoncer ? Qu’est-ce qui nous fait mordre à cet hameçon ? Croire aux bienfaits illimités de l’ère industrielle ? Croire aux publicités mensongères qui vantent une énergie « propre » sans se demander un seul instant quels sont les moyens de production ? Que ce soit le pétrole, le gaz ou l’électricité, il n’a jamais suffi d’une paille pour extraire les énergies terrestres. La démission et les attentes trop importantes dans les pouvoirs publics, qui d’ailleurs sont de moins en moins publics et de plus en plus privés, font perdre tout pouvoir personnel. C’est ainsi que l’on abandonne sa propre vision du monde.

 

 

 

Voir cette longue agonie de la Terre, c’est accepter de voir les échecs de notre pensée moderne, de notre ego surdimensionné qui fait des choix uniquement en faveur des bénéfices financiers, au détriment de toutes les espèces, qu’elles soient minérales, végétales, animales ou humaines. Car il faut être aveugle pour ne pas voir que cette « modernité », cette « mondialisation », ne sont au service que du pouvoir et de l’argent et non pas du vivant, pourtant le bien le plus précieux sur cette planète.

 

 

Ce qui se passe sur Terre aujourd’hui n’a pas d’autre nom que « massacre ». Il faut juste se demander ce qui nous empêche de le nommer ainsi, ce qui nous empêche de déciller notre regard et de voir que terre, mer, ciel, sont pollués au-delà de l’imaginable, et que malgré cela, on continue la déforestation à outrance, les épandages chimiques, les chemtrails, les médicaments qui tuent sous couvert d’ordonnances et d’AMM sécurisantes, les OGM stériles et bourrés de toxines, les manipulations génétiques, et tant d’autres choses funestes.

 

 

Pourquoi ?

 

 

Josh Fox pensait : « que l’humanité trouverait des solutions sans détruire les choses qu’elle aime ». Là est la faille du système.

 

 

Toutes ces destructions, ces amputations, ces empoisonnements de la planète, ne montrent qu’une chose : on ne détruit pas ce qu’on aime. L’amour manque donc terriblement à toutes nos actions, à tous nos choix, à notre regard. Si nous pouvions regarder tout cela avec amour, vraiment, nous serions atteints en plein cœur, douloureusement. Comme en regardant mourir « Green ». En croisant le regard de cette orang-outan victime de la déforestation et de notre civilisation consumériste, nous pouvons apprendre quelque chose... Faut-il prendre le temps de regarder. Et s'ouvrir.

 

 

Prenez une minute.

Laissez tout ce que vous êtes en train de faire et faites cette simple visualisation.

Voyez ce que la Terre offre de plus beau, de tellement magnifique, ce miracle renouvelé depuis des siècles : l’herbe, les fleurs, les arbres, les animaux, l’eau qui dort protégée sous la terre, l’eau qui court au dessus de la terre, en cours d’eau, en rivières, en fleuves, en ruisseaux dont la limpidité enchante tant le regard, les montagnes, les forêts, la mer, la nourriture offerte pour rassasier et soigner les hommes, l’air dont la pureté originelle est (était) un vrai miracle de vie, nous permettant à chaque seconde de respirer, voyez tout cela.

Prenez le temps de voir, de sentir toute la distance qui nous sépare de cet « Eden ».

 

Voyez dans quoi nous vivons actuellement. Sentez cet écartèlement.

 

 

Et demandez-vous :

 

 

Que manque-t-il dans ma vie ?

 

 

Qu’est-ce que je dois créer à l’intérieur ?

 

 

Qu’est-ce que je peux faire pour ma terre intérieure, afin que la Terre respire plus amplement….

 

 

Prenez le temps…

 

 

C’est urgent.

 

 

 

M.T.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 00:46

 

 

 

 

 

« Je n’ai pas choisi cette bataille, c’est elle qui m’a choisi, en arrivant dans ma boîte aux lettres ! » C’est ainsi que Josh Fox parle de son combat qui l’a amené à faire un film et à se retrouver sur les routes de différents Etats américains, à la recherche de la vérité sur les moyens d’extraction du gaz de Schiste et leurs conséquences.

Mais qu’est-ce que c’est que ce gaz de Schiste ?

Plutôt que de dépendre d’autres pays pour son énergie, le pétrole principalement, les états commencent à s’intéresser sérieusement aux réserves de gaz qui se trouvent emprisonnées sous terre.

 

 

La méthode :

 

- le « fracking » : on envoie de l’eau et des produits toxiques à 2500 mètres sous terre, ce qui crée un mini séisme, l’énorme pression brise la roche et gèle le gaz que l’on peut ainsi rapporter à la surface.

 

 

- Les besoins :

 

- 4 à 28 millions de litres d’eau par forage ; chaque puit peut être hydrofracturé jusqu’à 18 fois ; 450 000 puits estimés, multiplié par 18, je vous laisse faire le calcul… Chaque puit nécessite 400 à 600 camions citernes.

 

 

- Les dégâts :

 

- La moitié de l’eau injectée sous terre remonte à la surface et nécessite à nouveau 300 camions pour transporter l’eau sale.

 

- Pour accélérer l’évacuation de l’eau, des pulvérisateurs sont installés qui permettent l’évaporation (et par conséquence, l’évaporation de produits toxiques aussi) ; aux alentours, le taux d’ozone (qui en haute altitude protège du soleil) se trouve augmenté, sauf qu’à quelques mètres seulement au dessus de la terre, l’ozone devient toxique et perfore les poumons ;

 

- Aucune installation n’est prévue pour capter les composés organiques volatiles… A se demander si finalement, les poumons humains ne sont pas prédestinés à cela….

 

- Des mesures ont montré que les émissions toxiques dues aux forages de pétrole et gaz dans la ville de Forth Worth, au Texas (où se trouvent 10 000 puits à proximité) dépassaient les émissions toxiques dues aux voitures, camions et motos des villes de Dallas et Forth Worth réunies, à savoir plus de 200 tonnes par jour.

 

- A certains endroits, les taux de benzène ont été mesurés 55 fois supérieurs aux normes admises, et les taux de sulfure de carbone 107 fois supérieur.

 

- Lors de l’ouragan Katrina en Louisiane, sur toute la côté de l’Alabama et du Texas, des centaines de milliers de sites ont déversés leurs produits toxiques, soit directement dans la terre, soit dans les airs. Ces produits s’ajoutent au baryum, arsenic, cadmium, chrome, plomb, et autres, présents dans les liquides de forage de l’industrie pétrolière très implantée dans ces Etats ;

 

- L’eau des habitants autour des puits de forage prend des aspects alarmants : couleur marron, bulles et surtout, elle devient inflammable. Une allumette sous le robinet, et hop, petite attraction du jour, on obtient une belle flamme de 50 cm. Pareil à certains endroits de rivière, qui s’enflamme si on présente une allumette.

 

- Les habitants sont malades, les animaux perdent leurs poils ou meurent, mais les autorités s’entêtent : les forages ne sont pas toxiques.

 

- Pourtant, à force de faire des recherches, on trouve la piste de 596 polluants issus de 900 produits chimiques, dont la longue liste est top secret, en effet, la « recette » est protégée… Lors d’une séance du Congrès, un « digne » représentant des lobbies lâchera quand même quelques noms, acculé à deux reprise par la question :

 

de l’acide chlorhydrique,

de l’aldehyde glutarique comme anti-bactérien,

du persulfate d’ammonium pour la viscosité des liquides,

du sel de bore comme agent de réticulation,

un distillat de pétrole comme réducteur de friction,

de l’acide citrique comme agent de neutralisation,

du chlorure de potassium comme absorbeur d’oxygène,

et un « inhibiteur de corrosion »…

 

quand on demande au monsieur de préciser lequel, il répond un peu du bout des lèvres : du formaldéhyde diméthyle… Rien que ça… On comprend pourquoi il n’a pas commencé par le petit nom du produit, dont la fiche n’a rien de rassurant. (1) Il est important de noter que le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) a classé le formaldéhyde dans le groupe 1, à savoir les agents cancérogènes certains.

 

On imagine ce que ça donne si les 596 polluants utilisés (ou même la dizaine de ceux cités « officiellement ») sont du même niveau de toxicité.

 

Comme on s’en doutait, des études très très sérieuses et forcément indépendantes ont été faites. On est rassuré : le forage par hydrofracture, c’est sans danger.

 

Un autre digne représentant des lobbies le dit lors de son intervention au Congrès : « Les études et les enquêtes menées par GWPC, EPA et IOGCC ont conclu que le forage hydraulique ne menace pas l’eau potable. Cependant depuis peu les gens s’inquiètent des méthodes d’exploitation de ces ressources. (…) La presse et des sites web prétendent que 6 Etats ont vu leurs réserves d’eau potable contaminées par la fracturation hydraulique. Ces rapports sont faux. »

 

Vous jugerez vous-même en regardant le film.

 

Ah ! la presse ! Ah ! les sites web ! ces empêcheurs de forer en rond et de gagner beaucoup d’argent…

Car les ressources en gaz aux Etats-Unis sont comparées à un « océan virtuel de gaz naturel ». Des enjeux tellement lucratifs que les stratégies, maintenant bien éprouvées, se mettent tout de suite en place.

 

1° Acheter ou louer les terres sur lesquelles les forages pourront se faire. L’Etat n’hésite pas à faire passer des terres du public au privé. Et les citoyens qui ont des terres se voient proposer des contrats faramineux à priori. Mais il y a un prix à payer : le silence. Le contrat leur interdit de porter plainte ensuite…

 

2° Produire sans se soucier de l’environnement : que ce soit Coca-Cola en Inde, que ce soit Dupont de Nemours (Teflon) aux Etats-Unis, l’histoire de ces dernières années est parsemée d’affaires à scandales, bien sûr vite étouffées. Notons au passage que l’Etat (qui n’est la plupart du temps qu’une extension des lobbies) facilite grandement la tâche aux industriels. La facture énergétique de 2005 que Dick Cheney a fait voter au Congrès dispensait les industries de respecter les lois sur la protection de l’eau potable, ainsi que sur l’air, l’eau, les fonds de réserve, et sur une douzaine de réglementations de l’environnement.

Après la levée de ces restrictions, les plus grosses compagnies ont entamé la plus grande campagne de forage de gaz de l’histoire, qui concernent 34 Etats des Etats-Unis.

 

3° Renverser l’accusation : Face aux conséquences de leur exploitation, qui peuvent aller de simples inconvénients à des pathologies graves ou des désordres importants dans l’environnement, les industriels adoptent la stratégie de « prouvez nous que c’est vrai ». Les citoyens sont la plupart du temps coincés : soit ils sont liés par leur contrat de silence, soit ils n’ont pas les moyens de débourser honoraires d’avocats, factures de laboratoires pour analyser l’eau, l’air, etc., et en tout état de cause, il n’existe aucune institution sérieuse pour défendre leurs intérêts. Celles dont le titre le prétend sont généralement liées par des conflits d’intérêts, et leur intérêt n’est pas du côté des petits.

 

4° Dédommagement contre silence : en dernier recours, si les victimes arrivent à se faire entendre, c’est pour recevoir rapidement un peu d’argent, sans aller trop loin dans les démarches juridiques et avec l’assurance qu’elles garderont le silence.

 

Le film se termine sur la prise de conscience de Josh Fox. Parti pour défendre sa terre, il dit, je me suis rendu compte que mon jardin, c’était le jardin de tout le monde.  Bien entendu, les idées de forage ne s'arrêtent pas au continent américain... On en parle déjà beaucoup en Europe... Vigilance donc !

 

Dès lors que nous aurons fait sauter les frontières, et particulièrement celles qui siègent dans notre esprit, nous pourrons nous unir aux autres et cheminer vers la vérité du cœur.

 

M.T.

 

 

(1) Extraits d’une fiche concernant le formaldehyde :

Premiers secours

- Contact avec les yeux : Rincer soigneusement avec de l'eau pendant au moins 10 minutes. CONSULTER UN MEDECIN.

- Inhalation : Eloigner la victime de la zone dangereuse, la laisser se reposer et la garder au chaud. Consulter un medicin dans les cas graves.

- Contact avec la peau : Rincer abondamment la peau avec de l'eau. Retirer les vêtements contaminés et les laver avant de les réutiliser. CONSULTER UN MEDECIN dans les cas graves.

- Ingestion : Rincer soigneusement la bouche avec de l'eau et faire boire beaucoup d'eau. CONSULTER UN MEDECIN.

Mesures de lutte contre l'incendie, dangers spécifiques:

Fortement inflammable.

Informations toxicologiques

- En cas d'inhalation : toux, vertige, torpeur, céphalées.

- En cas de contact avec les yeux : manifestations locales d'irritation

- En cas de contact avec la peau : Danger de résorption cutanée. Effet dégraissant sur la peau, éventuellement avec inflammation secondaire.

- En cas d'ingestion: nausée, vomissement, douleurs abdominales. Effets possibles sur : foie, reins, coeur, les poumons.

 

 

Le film se découpe en 7 vidéos dont voici la première, et les 6 liens pour les suivantes :

 

 

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7gbi_danger-gaz-de-schiste-2-7-doc-choc_webcam

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7glp_danger-gaz-de-schiste-3-7-doc-choc_webcam

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7gv3_danger-gaz-de-schiste-4-7-doc-choc_webcam

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7h5z_danger-gaz-de-schiste-5-7-doc-choc_webcam

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7him_danger-gaz-de-schiste-6-7-doc-choc_webcam

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7ht8_danger-gaz-de-schiste-7-7-doc-choc_webcam

 

 

 

 

Et une version inédite :

http://www.dailymotion.com/video/xhfvhy_gasland_news#from=embed

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 19:06

 

 

 

 

Le professeur Luc Montagnier, longtemps « étiqueté » découvreur du virus du sida VIH, a aujourd’hui un discours très différent, ou peut-être plus transparent, sur le sujet.

 

Il affirme, contre toute attente, étant donné que la tri-thérapie a été proposée comme LA solution, que l’on peut se débarrasser du HIV avec des moyens simples et peu coûteux.

 

Une hygiène de vie et une hygiène alimentaire sont les premiers moyens à mettre en place en pour enrayer ce fléau, particulièrement en Afrique où les populations ont un niveau de vie ou des conditions de vie défavorables.

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=bAPZnPuPuwc

 

 

 

 

Mais, direz-vous, les personnes dites atteintes du VIH en Europe ou ailleurs ne sont pas dans des conditions aussi difficiles qu’en Afrique ? Probablement pas, mais l’immunité est un système dont l’équilibre est très subtil et dépend beaucoup de notre environnement, physique comme psychique. Le fait par exemple que la maladie ait atteint en grande partie les milieux homosexuels, peut s’expliquer par le fait que les conditions à vivre cette homosexualité sont loin d’être idéales dans notre société et que tout stress diminue fortement l’immunité, à fortiori si c’est un stress répétitif, sur plusieurs années, pour tenter de s’adapter et de résoudre ce qui se vit parfois comme un conflit intra-psychique.

 

 

Et pour aller plus loin, il est intéressant de lire ce qu’en dit la Médecine Nouvelle du Dr Hamer, à savoir que la réaction immunitaire détectée chez les séropositifs, serait une allergie au smegma, substance du prépuce, allergie confirmée d’une certaine façon par le test mis au point en 1983 par Montagnier et Gallo.

 

Sauf que ce test ne révèlerait qu’une réaction antigène (anticorps, comme dans le rhume des foins, l’allergie alimentaire, etc.), ici une allergie au smegma. Ils ont découvert, dans des réserves de sang, des anticorps au smegma qu’ils ont appelé HIV (virus du déficit immunitaire humain).

 

 

 

http://www.germanique-nouvelle-medecine.com/index.php?option=com_content&task=view&id=99&Itemid=27

 

 

 

 

L’explication donnée par le décodage biologique, qui s’appuie sur notre biologie et nos réflexes archaïques est tout à fait plausible et cohérente. Chaque information reçue par le corps est mémorisée en fonction de l’état émotionnel dans lequel on se trouve à ce moment là. Tout conflit psychique est gardé en mémoire dans notre cerveau, en attente d’être résolu.

 

Un événement nouveau, de même type ou en lien avec le premier traumatisme pourra mettre au jour ce conflit en latence. Il entraînera un effondrement psychique et donc provisoirement une déficience physique voire immunitaire, dans laquelle l’information va être réveillée, remise en mouvement, réactivée.

 

La réponse médicamenteuse ne permet alors pas de comprendre ce qui se joue et d’accompagner le processus ainsi réactivé par un événement, et qui permettrait la guérison, pas seulement du « corps » en tant qu’entité physique, mais de l’esprit, de l’âme qui a été blessée à un moment donné de son parcours.

 

C’est tout l’enjeu de la « maladie » et de la « guérison ». Le corps parle et la plupart des traitements, solutions, médecines que l’on propose pour le « guérir », ne font qu’étouffer sa vérité et les raisons qui l’ont rendu malade.

 

 

« Le corps ne ment jamais » disait Alice Miller. Et chaque vérité enfouie dans notre corps, non conscientisée, non écoutée, non aimée, n’aura de cesse de se manifester et de crier toujours plus fort, peu importe les moyens, pour faire entendre sa loi.

 

 

A chacun de trouver le juste équilibre entre médecine d’accompagnement, pour soutenir le corps en souffrance, et médecine de l’âme, pour comprendre et aller à la source du problème.

 

 

 

MT

 

 

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:39

 

 

 

 

 

 

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Dans La solution intérieure, Thierry Janssen écrit que 75 à 90% des maladies chroniques actuelles sont en lien avec le stress.

 

Parmi ces "maladies du stress", on trouve la spasmophilie, la fibromyalgie, la fatigue chronique, les crises de panique, autant de pathologies qu'il est nécessaire d'aborder avec ce nouveau regard de "médecine intégrative". 

 

Une interview de Thierry Janssen par Alain Gourhant, pour SPASMAGAZINE.  

 

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http://www.bio-sante.fr/pdf/fibromyalgie-et-spasmophilie.pdf   

 

 

 

Thierry Janssen pose les bases d'une nouvelle médecine, la médecine intégrative qui réconcilie la médecine classique avec les médecines douces, les médecines traditionnelles, les psychothérapies et toutes les ressources de l'esprit nécessaires au processus de guérison. Ainsi, Thierry Janssen souligne l'importance de différentes techniques psychothérapeutiques comme les thérapies psycorporelles d'origine reichienne, l'hypnose ou les techniques de relaxation et il aborde aussi l'impact des techniques de méditation sur la santé, se faisant le porte parole d'un certain nombre d'expériences menées très scientifiquement aux Etats-Unis pour montrer leur efficacité et leur utilité. Thierry Janssen participe ainsi à ce mouvement d'intégration de techniques appartenant à la sphère spirituelle, vers l'univers de la médecine et de la psychothérapie.
Voir aussi un interview de Thierry Janssen pour définir les paradigmes de la nouvelle médecine intégrative (fichiers pdf en 5 parties),
et un deuxième interview sur son dernier livre : "La maladie a-t-elle un sens ?" (fichiers pdf en deux parties : première partie et deuxième partie) paru dans le journal "Santé Intégrative"

 

http://www.psychotherapie-integrative.com

 

 

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 13:28

 

 

La recrudescence de maladies dites « modernes », comme les fatigues chroniques, la fibromyalgie, les désordres digestifs, hormonaux, et du système nerveux, vient en grande partie de l’augmentation des poisons dans notre environnement et notre alimentation, par le biais des métaux lourds, pesticides et molécules chimiques de toutes natures.

La prise de conscience et la lutte contre cet empoisonnement généralisé sont une urgence…

 

 

Après "Le monde selon Monsanto", Marie-Monique Robin récidive avec le film : « Notre poison quotidien », un film à voir bientôt sur ARTE.

 

 Osons prendre vraiment conscience de ce que nous mangeons ...

 

 

A noter dès à présent sur nos agendas :

ce film sera diffusé le 15 mars à 20h40 sur ARTE

 

Pour un avant-goût de ce film qui confirme les aberrations de notre système agro-alimentaire, voici ce que dit Marie -Monique ROBIN de ce qui l’a conduite dans sa démarche pour réaliser ses enquêtes.

 

 

 

 

J'ai le plaisir de vous informer que mon film "Notre poison quotidien "sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20 heures 40.

Le même jour mon livre éponyme sera dans les librairies ainsi que le DVD.

Je commence aujourd'hui une série de papiers qui vont expliquer la démarche que j'ai suivie pour réaliser cette longue enquête qui m'a conduite dans six pays européens (France, Italie, Allemagne, Suisse, Grande Bretagne, Danemark), aux Etats Unis, au Canada, au Chili, et en Inde.

 

Pourquoi cette enquête?

 

Alors que je travaillais sur le passé et le présent peu glorieux de Monsanto et que je découvrais comment depuis sa création au début du XXème siècle la firme n'a cessé de cacher la haute toxicité de ses produits, je me suis posé trois questions:

 

- Est-ce que le comportement de Monsanto constitue une *exception* dans l'histoire industrielle?

 

- Comment sont *réglementés les 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la seconde guerre mondiale?

 

- Y-a-t il un lien entre l'exposition à ces produits chimiques et "l'épidémie de maladies chroniques évitables" que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a constatée surtout dans les pays dits "développés" ( les termes que j'ai mis entre guillemets sont ceux utilisés par l'OMS)?

 

Consciente que le champ d'investigation était très vaste, j'ai décidé de ne m'intéresser qu'aux seuls produits chimiques qui entrent en contact avec notre chaîne alimentaire du champ du paysan (pesticides) à l'assiette du consommateur (additifs et plastiques alimentaires).

Avant d'entreprendre mon nouveau tour du monde, j'ai réalisé un long travail de recherche préparatoire qui a consisté à lire de nombreux livres (une centaine, essentiellement anglophones), rapports, études scientifiques et j'ai rencontré des experts (toxicologues, biologistes, représentants des agences de réglementation) , soit directement lors de rendez-vous personnels ou lors de colloques spécialisés. J'ai aussi consulté les archives d'organisations internationales comme l'OMS ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de la première.

 

Infos http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/

 

 

Marie-Monique Robin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entretien avec Marie-Monique Robin

http://www.arte.tv/fr/entretien-avec-marie-monique-robin/3675468.html

 

La bande annonce du film :

http://www.arte.tv/fr/Notre-poison-quotidien/3673748.html

 

 

 

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 21:30






Nous sommes tous inter-reliés....


 



Pourquoi nos neurones ont vitalement besoin d’autrui pour exister?

 

Par Mélik Nguédar

 

Une nouvelle vision du cerveau humain est en train de s’imposer : nos neurones entrent sans arrêt en résonance avec les neurones d’autrui ; nos intériorités sont en communication directe ; notre cerveau est « neuro-social ».


Aussi important que la « plasticité neuronale », et tout aussi révolutionnaire, voici un nouveau concept dont on va beaucoup parler dans les temps à venir : notre cerveau est « neuro-social ». C’est-à-dire que nos circuits neuronaux sont faits pour entrer en résonance avec ceux des autres. Nous n’avons littéralement pas le même cerveau, et donc pas la même vie, selon les relations que nous entretenons avec autrui. Parmi les ouvrages qui ont commencé à fleurir sur ce thème, une étude passionnante vient d’être traduite de l’américain, signée par un homme qui est un vulgarisateur, mais aussi un concepteur : Daniel Goleman.

 

 

Dix ans après la parution de son best-seller ‘L’Intelligence émotionnelle’, ce psychologue visionnaire nous invite à une nouvelle exploration, Cultiver l’intelligence relationnelle (Éd. Robert Laffont). Sujet immense, touffu, qui émerge depuis les années 90 grâce au perfectionnement des techniques d’imagerie corticale - avec en particulier le scanner à résonance magnétique nucléaire fonctionnelle (IRMf), qui permet de visualiser, avec une précision de plus en plus fine, les zones actives de notre cerveau, lorsque nous agissons, pensons, parlons, rêvons... ou entrons en contact avec quelqu’un d’autre. Ce dernier point s’avère crucial. Au point qu’il est en train de faire naître une nouvelle discipline : la neuroscience sociale, dont les bases ont été posées dans les années 90 par les psychologues John Cacioppo et Gary Berntson. Une discipline qui ouvre des perspectives prodigieuses, mais qui nous lance aussi un avertissement inquiétant : nos neurones ont absolument besoin de la présence physique des autres et d’une mise en résonance empathique avec eux. Les relations cybernétiques, SMS, Internet, et autres contacts virtuels, ne leur suffisent en aucun cas. Or, comme ces télé-contacts occupent une place croissante dans la communication humaine, nous allons au-devant de sérieux problèmes, qu’il faut absolument corriger.
 

 

 

Comment nos neurones « attrapent » les émotions des autres
 

Pour comprendre comment tout cela fonctionne, on aurait d’abord besoin d’un dessin animé. Au moindre échange émotionnel, vos rencontres avec autrui provoquent un incroyable faisceau de réactions en cascades dans votre système nerveux central. Vous n’avez pas idée de tout ce qui se passe dans vos neurones, au moindre sourire échangé, même avec une personne anonyme, croisée sur votre chemin. Quand vous tombez amoureux et regardez l’être aimé dans les yeux, c’est du délire ! Mais quand vous affrontez quelqu’un, envahi par la colère, vous êtes en résonance totale aussi. En fait, nous « attrapons » les émotions des autres comme des virus, en positif comme en négatif. Sitôt que nous entrons en relation avec quelqu’un, des millions de nos neurones cherchent, littéralement, à « se brancher sur la même longueur d’onde » que ceux de l’autre.

 

 

 

Du coup, l’intérieur de notre tête n’est pas le même selon que nous trouvons notre interlocuteur plus ou moins sympathique, intéressant, drôle, tonique, excitant, stupide, suspect, mou, rigide, dangereux, etc. Si quelqu’un vous agresse en hurlant, ce seront les mêmes zones qui, en quelques secondes, seront activées dans vos deux cerveaux, que vous le vouliez ou non. Les neuropsy américains ont étudié beaucoup de couples - depuis l’amour fou jusqu’aux pires scènes de ménage. Observée sous le scanner de l’IRMf, la « neuro-anatomie d’un baiser » révèle que c’est la totalité des aires orbito-frontales des cortex préfontaux (COF) des deux amoureux qui se mettent en boucle. Quand on sait que le COF est une structure fondamentale du cerveau, qui assure la jonction entre les centres émotionnels et les centres pensants, et qu’elle relie, neurone par neurone, le néocortex au bulbe rachidien, on comprend mieux pourquoi la « mise en résonance » provoquée par un long baiser amoureux a des effets positifs profonds : baisse des taux de cortisol, indicateur du stress, et montée en flèche des anticorps, gardiens du système immunitaire.

 

 

On constate d’ailleurs des effets aussi positifs quand les amants se regardent simplement les yeux dans les yeux, sans s’embrasser. À l’inverse, une dispute conjugale, si elle met les cerveaux des protagonistes également « en phase », a des effets négatifs tout aussi mesurables : la fonction cardiovasculaire entre en souffrance et les taux immunitaires baissent. Et si les disputes se répètent pendant des années, les dommages deviennent cumulatifs. Les neurones n’aiment pas les scènes de ménage. Cela dit, hommes et femmes ne réagissent pas de la même façon aux interactions avec autrui. Au repos, les neurones des femmes ont tendance à systématiquement passer en revue, ruminer, ressasser leurs derniers échanges relationnels (amoureux ou pas). Ceux des hommes font ça aussi, mais avec beaucoup moins d’énergie et de détails. Autrement dit, en moyenne, le cerveau de la femme est plus « social » que celui de l’homme. Et donc plus dépendant de la qualité relationnelle de l’existence.

 

 

Cela éclaire plusieurs paradoxes « psycho-neuro-endocrino-immunologiques » restés jusqu’ici inexpliqués. Par exemple, statistiquement, la santé des hommes semble mieux profiter de la vie conjugale que celle des femmes. Pourquoi ? C’est que, souvent, cette vie conjugale est médiocre : la femme en souffre et cela fait chuter son système immunitaire ; l’homme y est plus indifférent, et s’estime heureux de juste ne pas se retrouver seul. Par contre, les femmes qui se sentent « satisfaite ou très satisfaite » de leur vie conjugale se nourrissent de cette qualité relationnelle avec plus d’intensité que les hommes, et leur santé en profite davantage.

 

 

Au-delà du couple, cette mise en résonance des systèmes nerveux vaut pour tous les humains en relation. Cela marche pour deux personnes, mais aussi pour plusieurs. Au travail. Entre amis... Une foule baignant dans la même émotion représente une myriade de cerveaux se mettant au diapason - incarnation neuronale de l’effrayante « passion unique » décrite par le philosophe Elias Canetti, dans son célèbre essai Masse et Puissance (Éd. Gallimard). Tout cela fonctionne, entre autres, grâce à un nouveau venu dans le monde neurologique, que nous avons déjà décrit dans ces colonnes : le « neurone miroir », découvert en 1996 par le neurologue italien Giacomo Rizzolati. Daniel Goleman compare les neurones miroirs à une « wifi neuronale ». Rappelons qu’il s’agit d’un mécanisme qui fait que notre cerveau, dès la naissance, « mime » les actions qu’il voit accomplir par d’autres, comme si c’était lui qui agissait. Ou bien il se mime lui-même, en imaginant une sensation ou une action, provoquant la même activité neuronale que s’il sentait ou agissait pour de bon. Vus du dehors, nous pouvons être immobiles et silencieux, alors qu’à l’intérieur, nos neurones « dansent », « mangent » ou « jouent du piano ». C’est cette capacité mimétique qui fait de notre cerveau un organe « neurosocial » : selon le type de relations que nous avons l’habitude de vivre, nos réseaux de neurones ne sont pas structurés de la même façon. Nous avons donc grand intérêt à développer notre « intelligence relationnelle ».
 

 

La « voie basse » et la « voie haute » de l’intelligence relationnelle
 

L’intelligence relationnelle repose sur un processus fantastiquement rapide. En moins de vingt millièmes de seconde, votre cerveau peut capter, simultanément : que la personne en face de vous fait telle ou telle figure, plus ou moins sympathique, plus ou moins franche, qu’elle sent telle ou telle odeur, qu’elle est physiquement plus forte ou plus faible que vous, qu’elle est pacifique ou menaçante, que vous pouvez lui parler ou pas, qu’elle vous plaît ou pas, etc. On imagine les scénarios préhistoriques où ce processus s’est mis en place. En situation de survie, c’est en fonction de la réponse fulgurante de votre organisme, que vous alliez éventuellement sourire à votre tour à l’autre personne... ou bien lui envoyer un grand coup de poing dans la figure, pour vous défendre... ou encore vous sauver en quatrième vitesse. Les cellules nerveuses qui permettent une telle rapidité de réaction, sur un aussi grand nombre de plans simultanément, sont très grosses et s’appellent les « neurones en fuseaux ».

 

 

Aussi importants que les neurones-miroirs, on n’a découvert leur rôle crucial qu’il y a quelques années. Ils mettent en branle des processus archaïques, qui se déroulent hors de toute conscience, à la vitesse éclair d’un réflexe. Mais attention, cet « archaïsme » est récent ! La plupart des animaux ne possèdent pas de « neurones en fuseaux ». En dehors des humains, on n’en trouve que chez les chimpanzés, les gorilles, les orangs-outangs, les bonobos... et les baleines - ces dernières en ont d’ailleurs plus que nous, ce qui est intriguant, car l’autre nom que les neurologues donnent à ces « neurones en fuseaux » est « neurones de l’amour ».
Aimer quelqu’un, c’est s’avérer capable de détecter chez lui d’infimes nuances dans l’expression de ses ressentis, puis, éventuellement, d’y répondre.

 

 

Exemple : le fameux psychologue Paul Eckman, spécialiste des expressions faciales, a répertorié dix-huit façons de sourire - depuis le petit rictus figé de politesse, jusqu’au ravissement extatique, en passant par l’envoûtant sorridere de Mona Lisa. Si le rire est le processus de contagion neuronale le plus rapide (nous l’avons tous vérifié un jour, en nous tenant les côtes), le sourire est l’expression que le cerveau humain décrypte avec le plus de nuances et le plus vite : nos neurones préfèrent les visages heureux. Sans être spécialement physionomiste, nous pouvons tous reconnaître, en moins de vingt millièmes de seconde, lequel des dix-huit sourires type nous adresse notre interlocuteur, et ainsi décrypter son ressenti et nous y adapter. Prenez cet exemple, généralisez-le à toutes nos formes d’expression et de sensorialité, verbales et non-verbales, et vous aboutissez à ce qu’on appelle l’empathie. Si nous n’avions pas cette rapidité et cette subtilité de décodage de l’autre, l’empathie serait impossible. Sans nos « neurones en fuseaux », nous ne serions pas humains.
 

 

Cette communication ultra rapide et multi-niveaux constitue ce que les neurologues appellent la « voie basse » de l’intelligence relationnelle. Cette voie est à la fois très fine et holistique. Exprimée en termes neurologiques, c’est tout simplement l’intuition - et peut-être aussi la télépathie, dont on sait qu’elle se nourrit de détails infimes entre personnes en relation affective forte. Par contre, la « voie basse » ne fait pas de compromis, ni de diplomatie. Laissée libre à elle-même, elle peut s’avérer grossière et sauvage - et donc inhumaine - réagissant face à l’autre en « J’aime/J’aime pas » péremptoires. D’où l’importance de l’autre pilier cortical de notre intelligence relationnelle, que les neurologues appellent la « voie haute ». Si la « voie basse » réagit sans réfléchir, la « voie haute » commence au contraire par la réflexion consciente. C’est notre cerveau civilisé. Mettant en action les structures neuronales du néocortex, la « voie haute » est beaucoup plus lente, mais aussi beaucoup plus riche, nuancée, sophistiquée que la « voie basse », faisant intervenir la mémoire, les valeurs, les croyances, bref, la culture de la personne. Elle fonctionne à coups d’hésitations, mais s’avère génialement flexible et multifonctionnelle, capable de nous guider dans le monde ultra sophistiqué et dangereux que nous avons nous-mêmes créé.
 

 

 

Une personne équilibrée fait coopérer la lente intelligence réfléchie de sa « voie haute » et les fulgurantes intuitions de sa « voie basse ». Nous vivons cette coopération en permanence... non sans courts-circuits, généralement inconscients, ce qui est le propre des mécanismes du refoulement. Exemple : les neurologues constatent qu’au cinéma, notre « voie basse » réagit comme si le film était vrai - avec bonheur ou terreur selon le scénario - et notre « voie haute » doit exercer un contrôle tyrannique pour que nous restions sagement assis dans notre fauteuil au lieu de participer à la scène ou de nous sauver. Conseil : ménagez votre « voie basse », n’allez pas voir exclusivement des films d’horreur, c’est mauvais pour le système immunitaire - votre « voie haute », elle, n’a besoin de personne pour défendre ses goûts !

 
 

Cela dit, toutes ces études convergent sur un point : qu’il s’exprime par ses voies basse ou haute, notre cerveau a vitalement besoin d’altruisme. Et c’est à la fois évident et sidérant.
 

 

Nous aimer les uns les autres... ou mourir !

 

 

L’idée d’une « intelligence relationnelle » n’est pas neuve. Le psychologue Edward Thorndike en parlait déjà dans les années 1920. Mais à l’époque, sous l’influence du concept alors tout neuf de Quotient Intellectuel, on ne s’intéressait qu’à l’« efficacité objective » des rapports humains et l’on ne faisait, par exemple, pas de différence entre une relation réellement amicale et une relation hypocrite et manipulatrice aboutissant au même résultat apparent. Le fait de pouvoir observer à l’intérieur du cerveau d’un manipulateur ou d’un simulateur a tout changé : le manipulateur est un affamé de l’intérieur ! Certains se moqueront : comme souvent, la science de pointe a besoin de preuves accablantes... pour finalement retrouver ce que disent toutes les sagesses du monde. La preuve mathématique de l’utilité de l’altruisme n’en est pas moins passionnante. On réussit ainsi à montrer que les relations harmonieuses - entre conjoints, ou entre enseignants et élèves, ou entre soignés et soignants - mettent tous les « chronomètres neuronaux » des protagonistes en phase, ce qui se solde pour eux par un meilleur métabolisme, un bien-être accru, bref, un bonheur supérieur.

 

 

La plupart des chercheurs et praticiens qui travaillent actuellement sur ces questions aboutissent à la constatation que l’altruisme est un instinct. Pourquoi ? Schématiquement, parce que nous ressentons, en nous-mêmes, la souffrance de l’autre, et qu’en le secourant, nous cherchons fondamentalement à nous soulager nous-mêmes. Daniel Goleman cite ces mots du poète W.H. Auden : « Il faut nous aimer les uns les autres, ou mourir. » Pour lui, ce n’est pas un souhait moral, mais une constatation neuronale ! Le gros problème de notre époque, c’est que nous vivons dans des conditions où cet altruisme est sans arrêt bloqué, ou détourné. Dans notre cerveau, les neurones qui « ressentent l’autre » côtoient les neurones moteurs, qui permettent d’agir. Nous sommes ainsi faits que, lorsque nous ressentons de la compassion pour quelqu’un, notre sollicitude devrait aussitôt se traduire par une action. Or, cette mise en adéquation est aujourd’hui bloquée, de trois façons au moins :

 

• Nous sommes bombardés d’informations terribles par les médias, sans pouvoir agir dans la foulée - sinon de façon détournée, en envoyant un chèque à une ONG ou en signant une pétition, mais cela ne suffit pas à nos neurones moteurs ;

 


• La plupart d’entre nous vivent dans des grandes villes, où la densité de contacts est telle qu’il faudrait être un saint pour répondre à toutes les invitations à la compassion que nous recevons en permanence ;

 


• Même avec nos amis et proches, nous sommes de plus en plus en relation par l’intermédiaire de machines, qui ne permettent pas l’expression physique immédiate d’une compassion. Nos neurones ont besoin de contacts directs, physiques, sensoriels !

 


Le résultat : les petits enfants jouent de moins en moins (de façon « animale ») et sont ultra-violents de plus en plus jeunes (Daniel Goleman cite des actes de vandalisme à la maternelle), la vie associative directe (avec contact physique) est en pleine régression, l’indifférence nous gagne tous face aux souffrances d’autrui (quoi qu’on dise). Sommes-nous donc condamnés à disparaître par régression de notre « cerveau social » ? Goleman se cabre contre cette idée :

 

 

« Nous ne devons pourtant pas nous déclarer battus. Le sentiment d’urgence peut réveiller nos consciences, nous rappeler que l’enjeu crucial du XXI° siècle sera d’élargir le cercle de ceux que nous considérons comme Nous et de réduire le nombre de ceux qui nous apparaissent comme Eux. Le câblage de notre cerveau social nous relie tous au noyau de notre humanité commune. »

 

 





 

 

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 21:22

 

 




Nous avons d'infinies possibilités.... rien n'est figé et c'est très encourageant, particulièrement dans le contexte actuel....


 


Vos neurones se remodèlent

et se reconnectent en permanence jusqu’à la fin de votre vie
 

Par Patrice van Eersel

 


Voilà quelque temps qu’une expression circule : « plasticité neuronale ». Vous l’avez certainement déjà entendue, mais peut-être sans réaliser combien elle bouleverse notre vision du monde. Ce que démontrent les « neuroplasticiens », comme les appelle le neurologue américain Norman Doidge, c’est que l’image même que nous nous faisons de notre cerveau change sa structure. Autrement dit, en lisant cet article, vous modifierez vos neurones... Mais la modification sera encore plus importante si vous tombez amoureux !


Pour schématiser à l’extrême, on a aujourd’hui la preuve que quasiment n’importe quelle zone du cerveau est modelable, au prix d’efforts puissants mais accessibles, et que les zones corticales « spécialisées » dans telle ou telle fonction sensorielle (toucher, vision, audition...) ou motrice (commandant nos centaines de muscles...) peuvent se remplacer les unes les autres. Une plasticité vertigineuse. Certaines personnes fonctionnent avec seulement un demi-cerveau ! [1] D’autres avec 90% des liaisons entre néocortex et bulbe rachidien rompues ! Autrement dit, l’engin cosmique que nous portons dans notre boite crânienne est habité de potentialités infiniment plus étonnantes que tout ce qu’on avait pu imaginer de plus fou. Cela ouvre des perspectives faramineuses, pour développer des capacités inconnues, mais aussi pour « réparer » ceux qui souffrent de troubles psychiques et neuronaux, c’est à dire une foule de gens. Aujourd’hui, les lycéens apprennent la « triple plasticité du système nerveux ».

 

En peu de temps, sous l’influence d’émotions, d’images, de pensées, d’actions diverses, peuvent se produire plusieurs phénomènes :

 

1°) vos neurones peuvent se développer (jusqu’à décupler leur taille) et multiplier leurs synapses (ou au contraire se ratatiner si vous ne faites rien) ;

 

2°) vos réseaux de neurones peuvent s’adapter à des nouvelles missions, jusqu’à remplacer un sens par un autre (la vue par le toucher, par exemple) ;

 

3°) enfin, l’ensemble de votre cerveau peut entièrement se réorganiser, par exemple à la suite d’un accident.
 

Mais savez-vous que, jusqu’aux années 70, l’expression même de « plasticité neuronale » était littéralement tabou chez les neurologues et les neuropsychiatres ? Parmi les nombreux livres qui, depuis quelque temps, racontent comment ce tabou a été renversé, le plus intéressant est sans doute celui de Norman Doidge, psychiatre de Toronto et chroniqueur au National Post canadien. Son livre, ‘Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau’ [2] vous embarque dans une vraie saga. Fantastique et surtout stimulante, parce que les histoires qu’elle raconte reviennent finalement à dire que, si vous le voulez vraiment, vous pourrez garder un esprit élastique jusqu’à votre mort - même si vous dépassez cent ans. Cette élasticité dépendra essentiellement de deux données : votre goût pour le nouveau et votre capacité à l’empathie. Quant à tous ceux qui souffrent d’un handicap neuronal ou psychique, cette nouvelle vision représente pour eux une immense bouffée d’espoir.
 

L’incroyable intuition des frères Bach-y-Rita
Norman Doidge est un bon conteur. Il nous présente plusieurs personnages hors norme, grâce à qui ces réalités si longtemps méconnues nous sont devenues accessibles. Des personnages étonnamment modestes - ce qui n’est pas toujours le cas des grands champions en médecine. Le premier portrait de Doidge est celui d’un « médecin-ingénieur-bricoleur » américano-hispanique, du nom de Paul Bach-y-Rita. Un type absolument inattendu, habillé à la Charlot, et d’une convivialité exquise...
 

Tout commence vraiment en 1959, le jour où Pedro Bach-y-Rita, vieux poète et érudit catalan émigré aux États-Unis, se retrouve paralysé par un accident vasculaire cérébral (AVC). Le pronostic des spécialistes est rapide : rien à faire, il sera hémiplégique à vie et ses jours sont comptés. Le fils aîné de Pedro, George Bach-y-Rita, est un jeune psychiatre qui refuse de croire son père fichu. Une inspiration « délirante » (il ne connaît rien à la rééducation) lui dicte de considérer le paralytique comme un nouveau-né et de lui réapprendre tous les gestes à la base. Avec l’aide d’un ami et d’équipements bricolés, il va mettre le vieux monsieur à plat-ventre dans le jardin, pour le faire ramper, puis marcher à quatre pattes, sous les yeux des voisins choqués. Au bout d’un an d’exercices quotidiens acharnés, Pedro Bach-y-Rita jouera du piano, dansera et redonnera des cours à la faculté, à la stupeur des toubibs. Personne n’y comprend rien, pas plus George que les neurologues.

 

 
 

Pourtant, le fils cadet du « miraculé », Paul Bach-y-Rita, qui revient d’un long voyage et a suivi avec émerveillement l’achèvement de l’exploit de son frère et de son père, prononce un mot : neuroplasticité. Mais à l’époque, personne ne sait de quoi il parle. Paul est un génie touche-à-tout. Il a vécu dans dix pays, parle six langues, a étudié la médecine et la psychopharmacologie, et va bientôt se mettre à l’ingénierie biomédicale, ainsi qu’à la neurophysiologie de l’œil et du cortex visuel. Sa lecture transversale et hétérodoxe des données scientifiques disponibles (en particulier des expériences allemandes prouvant que le cortex visuel du chat est également sensible aux sensations tactiles) l’en a convaincu : notre système nerveux est une entité vivante infiniment plus modelable et élastique que ce que nous croyons. Quand son père meurt, six ans plus tard, de sa « belle » mort, Paul fait autopsier son cerveau et découvre cette chose stupéfiante : 97% des nerfs reliant son cortex cérébral à sa colonne vertébrale avaient été détruits par l’AVC. Il a donc vécu durant six ans avec 3% de connexions seulement - et c’est sur cette base que son fils George l’a rééduqué ! Mais les neurones correspondant à ces 3% se sont formidablement développés, pour remplir toutes les fonctions vitales - ce qui est strictement impossible en théorie.
 

 

 

Confirmé dans ses intuitions, Paul va se mettre à l’invention d’une machine incroyable : un fauteuil qui, par transformation d’images en impulsions électriques, permettra à des aveugles de voir par la peau ! Trente ans plus tard, ce fauteuil pesant deux tonnes est devenu un appareil minuscule qui, au lieu d’envoyer ses « pixels électriques » à tout le dos de la personne, lui irradie (très discrètement) la langue. Et de cette façon, l’aveugle « voit » avec sa bouche, suffisamment bien pour reconnaître la silhouette d’une actrice, ou éviter un ballon qu’on lui envoie dessus ! Des images « visuelles » arrivent donc à sa conscience à partir de son ressenti tactile.

 

 


 

Le premier article de Paul Bach-y-Rita dans la revue Nature date de 1967, mais il faudra attendre les années 1990 pour qu’il soit vraiment pris au sérieux. Il ne s’en est jamais vexé - les pionniers, souvent un peu mégalos, qui finissent paranoïaques parce que leur milieu les rejette, devraient prendre exemple sur lui ! Aujourd’hui vieux à son tour, Paul Bach-y-Rita dit en riant qu’il peut « relier n’importe quoi à n’importe quoi ». Par exemple, cas le plus simple, détourner quelques-uns des nombreux nerfs de la langue, pour redonner leur motricité à des parties « mortes » du visage de certains accidentés (dont le cerveau apprend que telle partie de leur langue est en fait leur joue). Longtemps, il a été considéré comme un farfelu. Les premiers à avoir cru en lui sont les centaines de personnes qui, sous sa conduite, ont retrouvé leur motricité, leur dextérité, leur équilibre, leur vie ! Certes, pour y parvenir, tous ont dû fournir des efforts colossaux, quotidiennement, pendant des mois, des années. Il faut franchement en vouloir (au moins autant que le vieux papa de ce génie) et ne pas se décourager devant la lenteur des progrès et l’apparente impossibilité de la tâche. Moyennant quoi, l’adaptabilité de notre système nerveux central dépasse l’entendement.

 

  

Désormais, les neurologues décrivent les « zones » de notre cerveau comme des « processus plastiques interconnectés », susceptibles de traiter des informations d’une diversité insoupçonnée. Certes, ces zones ne sont pas sans spécialisation : la Zone de Broca joue bien un rôle essentiel dans le langage, comme la Zone de Wernicke en joue un dans la vision. Mais ces spécificités ne sont pas aussi rigides et cloisonnées qu’on le pensait. En leur temps, au XIX° siècle, le Français Paul Broca et l’Allemand Carl Wernicke - et jusqu’à l’Américain Wilder Penfield, un siècle après eux - furent eux-mêmes des génies, d’avoir su localiser les zones corticales qui allaient porter leurs noms. Mais à leur suite, s’est développée une vision fondamentalement « localiste » du cerveau, avec des zones immuables, supposées être « câblées » comme des machines électriques, ce qui a rigidifié toute la neurologie. Si une zone était détruite, il n’y avait plus grand chose à faire... Et comme les disciples ont toujours tendance à ériger les idées de leurs maîtres en dogmes, la rigidité psycho-neurologique est devenue plus dure que du béton.

 

 

La tendance « localiste » a des fondements puissants. Nos réflexes les plus archaïques dépendent incontestablement de notre moelle épinière et de notre bulbe, et nos pulsions vitales de petites structures enfouies au centre de notre crâne, familièrement regroupées sous le terme de « cerveau reptilien ». Quant à notre énorme néocortex, qui enveloppe le tout, il est clair que, sans lui, nous n’aurions aucune des capacités humaines, réflexion, langage, discernement... Il n’empêche : découvrir que tout cela est infiniment souple et adaptable donne un formidable souffle nouveau à notre connaissance de nous-mêmes et à nos thérapies. Nos cent milliards de neurones et nos dix mille milliards de connexions synaptiques constituent une jungle grouillante, que nous pouvons influencer et « jardiner », jusqu’à en redessiner les structures de fond.

 

 

 

 

Le thérapeute mathématicien de la neuroplasticité
Un autre grand personnage de cette révolution est l’Américain Michael Mezernich. Lui aussi a l’intuition de la neuroplasticité dans les années 60, quand il est encore étudiant à l’université de Hopkins et qu’il suit avec passion les travaux de David Hubel et Torsten Wiesel, sur l’aire visuelle du cerveau (qui leur vaudront le prix Nobel de médecine, en 1981). Hubel et Wiesel prouvent que la spécialisation du cerveau n’est pas génétiquement à 100% prédéterminée et que tout se joue dans les premiers mois de la vie : un nouveau-né à qui l’on banderait les yeux pendant un an ne verrait jamais. La fonctionnalité cervicale se développe dans l’action. Mais pour eux, cette relative plasticité neuronale s’arrête ensuite. Une fois structurés, les réseaux de neurones le sont à jamais. Michal Mezernich va patiemment prouver le contraire : rien n’est jamais arrêté dans le cerveau...

 

 

Sa démonstration va essentiellement reposer sur des expériences écologiquement incorrectes - sur des singes - à l’aide de micro-électrodes (le super scanner de l’IRMf - imagerie à résonance magnétique nucléaire fonctionnelle - viendra plus tard confirmer les données). Pour faire bref, Mezernich démontre que les neurones se comportent comme des êtres à la fois indépendants et collectifs, en compétition les uns avec les autres et utilisant leurs réseaux pour « coloniser » tout territoire vacant. Ce n’est pas que les neurones puissent repousser (un adulte en perd vingt à trente mille par jour), mais leur taille, leur puissance et surtout leurs connections entre eux varient dans des proportions considérables. Si l’arrivée du nerf sensoriel du milieu de votre main est coupé, vous n’allez momentanément plus rien sentir de cette partie de votre corps. Puis une certaine sensibilité va peu à peu revenir. Pourquoi ? Parce que les nerfs des périphéries de votre main vont progressivement occuper l’espace neuronal ainsi neutralisé et remplir la fonction délaissée.

 

 

Cette mobilité spontanée est permanente et peut s’avérer rapide : Mezernich découvre que nos aires cérébrales changent selon les mois, les semaines, parfois les jours. Et il parvient à mathématiser une loi fondamentale du processus : « le temps sensoriel engendre l’espace neuronal ». Par exemple si, avec votre pouce, vous sentez systématiquement, dans l’ordre temporel, votre index, puis votre majeur, puis votre annulaire, les neurones correspondant à l’index, au majeur et à l’annulaire se rangeront spatialement dans cet ordre-là, à l’intérieur de votre cerveau.

Une logique globale règne sur l’ensemble : si l’on inverse les nerfs des pattes droite et gauche d’un singe, après une période de chaos, le cerveau du pauvre animal se rééduque de lui-même et rétablit le circuit dans le bon ordre !

 

 

Bref, Michael Mezernich brise le tabou et impose le mot « plasticité » en neurologie. Au point que le fameux Torsten Wiesel fera un geste rare : le prix Nobel reconnaîtra s’être trompé, adoubant en quelque sorte toute une nouvelle façon de penser. Une façon théorique, mais surtout thérapeutique. Car Mezernich va passer l’essentiel de son temps à développer une méthode, le Fast For Words, destinée aux personnes en difficulté, en particulier aux enfants présentant des déficiences verbales et mentales et aux seniors souffrant de maladies dégénératives. En suivant des exercices audiovisuels, d’abord très lents, puis de plus en plus rapides, des milliers de personnes vont ainsi mettre leur plasticité neuronale directement au service d’une rééducation et d’une guérison inespérées. En fait, les conseils essentiels de Michael Mezernich sont simples :

 


• ne jamais cesser d’apprendre, régulièrement, toute sa vie, des choses nouvelles, dans des disciplines nouvelles, de façons nouvelles ;
• se méfier de la pollution chimique... sonore ;
• ne pas se décourager devant la lenteur de la rééducation, qui avance par paliers ;
• comprendre que les médicaments neurochimiques peuvent aider, mais ne remplacent pas l’exercice ;
• éviter la tension, le diabète, le cholestérol ou le tabac, qui sont les ennemis de la plasticité neuronale ;
• aimer les aliments anti-oxydants (fruits, légumes, poissons), l’activité physique, le calme, la gentillesse, le rire et l’empathie, qui favorisent la plasticité.

 

 

 

 

Pourquoi la neuroplasticité change tout
Beaucoup de révolutionnaires de la première moitié du XX° siècle, qui avaient espéré « créer un homme nouveau », ont fini très pessimistes, après les horreurs auxquelles ils avaient assisté, tel Arthur Koestler, concluant ses dernières synthèses scientifiques [3], dans les années 60-70, par l’idée que l’humanité était vraisemblablement atteinte d’une « erreur de fabrication » irrémédiable. Pourquoi ? Notamment parce que notre néocortex, siège de la pensée, de la raison et du langage, fierté éblouissante de notre engeance et nouveauté absolue sous le firmament, entrait inexorablement en court-circuit avec nos cerveaux archaïques, sièges de nos pulsions vitales, égoïstes et sauvages. Entre les deux, il n’y avait finalement pas de médiation possible - quoi qu’aient pu tenter la psychanalyse et la psychiatrie. Et cela dégénèrerait donc toujours en catastrophe, jusqu’à l’hécatombe terminale.

Ces désabusés n’avaient pas forcément tort. Sauf sur un point. Essentiel. Leur défaitisme reposait entièrement sur la vision d’un cerveau fixe, sinon immuable, du moins ne pouvant se transformer qu’à très long terme, à l’échelle darwinienne de dizaines ou de centaines de milliers d’années d’évolution. Mouvement trop lent pour faire face aux métamorphoses fulgurantes de la civilisation. Or, ce que nous apprenons, un demi-siècle plus tard, contredit cette vision dans des proportions si ahurissantes, qu’il faut véritablement s’accrocher à son fauteuil, pour oser intégrer ce que ces nouvelles découvertes nous disent. Une mutation autocontrôlée de l’être humain est neuronalement possible. Cette mutation doit se dérouler à la fois sur les plans individuel et collectif, car nos cerveaux sont fondamentalement bâtis pour être reliés à d’autres cerveaux. Sans cela, ils ne pourraient même pas s’édifier. C’est là l’objet du second grand article de notre dossier.

 

 

 

[1] C’est le cas de la petite Joddy Miller, qui n’a plus qu’une moitié de cerveau : on lui a retiré le droit et elle fonctionne ! Cf. : www.youtube.com/watch?v=TSu9HGnlMV0

[2] Éd. Belfond, dans l’excellente collection « L’esprit d’ouverture », dirigée par Fabrice Midal.

[3] Lire en particulier Le Cheval dans la locomotive, éd. Calmann-Lévy

 

 

 

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 21:10





Après les OGM, les nanotechnologies s’invitent dans notre assiette : les nano-aliments, traités avec des nano-pesticides et contenus dans des nano-emballages, se multiplient. A la clé : de faramineux profits financiers pour les industriels et des risques environnementaux et sanitaires aujourd’hui impossibles à évaluer. Le tout dans une totale - et incroyable - absence de règles et de contrôles

 

 

 

Un article de Bastamag.net Par Agnès Rousseaux
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Mis en ligne sur le site Bionaturo

 

 

http://www.bionaturo.fr/profiles/blogs/nanotechnologies-tous-cobayes

 

 

 

 



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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 15:54







En 1992, Severn Suzuki, 14 ans, s'exprime devant une assemblée d'adultes à l'ONU. Elle leur demande de prendre soin de la planète et de l'avenir, d'être "responsables"....

 


On sait que malheureusement depuis cette date, aucun "Grenelle de l'environnement" ou autres sommets mondiaux aux nombreux effets de manches, n'ont changé quoi que ce soit à la situation écologique de la planète...

 


C'est donc un discours qui reste d'actualité, et c'est l'occasion d'aller voir le film "Severn la voix de nos enfants", un film documentaire de Jean-Paul JAUD, qui avait déjà fait "Nos enfants nous accuserons".

 

 
http://www.severn-lefilm.com/

 

 

Je vous mets le texte de son discours, que j'avais retranscrit. Que cela ne vous empêche pas d'écouter Severn, afin que la détermination de sa voix, son énergie viennent vous toucher au coeur....


 

 

 

 

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DISCOURS PRONONCE EN 1992 PAR SEVERINE SUZUKI

A UN SOMMET DE LA TERRE AUX NATIONS UNIES

 



« Hello, je suis Séverine Suzuki, et je représente l’ECO, l’Organisation des Enfants en défense de l’Environnement. Nous sommes un groupe d’enfants canadiens de l’âge de 12 à 13 ans essayant de faire des efforts, Vanessa Suttie, Morgan Geisler, Michelle Quigg et moi. Nous avons réuni tout l’argent pour venir par nous-mêmes pour faire 5000 miles afin de vous montrer que vous devez changer votre façon de faire.

En venant aujourd’hui, je n’ai pas besoin de déguiser mon objectif.

Je me bas pour mon futur.

Perdre mon futur n’est pas pareil que de perdre des élections ou quelques points de la Bourse.

Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés de partout dans le monde, dont les cris ne sont pas entendus. Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit où aller.

J’ai peur d’aller au soleil dehors maintenant à cause du trou dans la couche d’ozone. J’ai peur de respirer l’air car je ne sais pas quelles substances chimiques il contient. J’avais l’habitude d’aller pêcher à Vancouver, mon lieu de naissance, avec mon père, il y a juste quelques années en arrière, jusqu’à ce qu’on trouve un poisson atteint du cancer. Et désormais nous entendons parler d’animaux et de plantes qui s’éteignent tous les jours, perdus à jamais.

Dans ma vie, j’ai rêvé de voir de grands troupeaux sauvages, des jungles, des forêts tropicales pleines d’oiseaux et de papillons, mais aujourd’hui je me demande si ces forêts existeront toujours pour que mes enfants puissent les voir.

Vous préoccupiez-vous de ces choses lorsque vous aviez mon âge ?

Toutes ces choses se passent devant nos yeux et pourtant nous continuons à agir comme si nous avions tout le temps souhaité et toutes les solutions.

Je suis seulement une enfant et je n’ai pas toutes les solutions, mais j’aimerais que vous réalisiez que vous non plus !

Vous ne savez pas comment réparer la couche d’ozone. Vous ne savez pas comment ramener le saumon dans les eaux polluées. Vous ne savez pas comment ramener à la vie les animaux désormais éteints et vous ne savez pas ramener les arbres des zones qui sont maintenant des déserts. Si vous ne savez pas comment réparer tout ça, s’il vous plait, arrêtez la casse !

Ici, il y a des délégués des gouvernements, des businessmen, des PDG, des journalistes et des politiciens, mais réellement vous êtes pères et mères, frères et sœurs, oncles et tantes, et vous êtes tous certainement des enfants.

Je suis seulement une enfant, pourtant je sais que vous faisons tous partie d’une famille forte de 5 milliard de personnes, en fait 30 millions d’espères… et les gouvernements ne changeront jamais cela.

Je ne suis qu’une enfant et pourtant je sais que le problème nous concerne tous et que nous devrions agir comme un seul monde vers un seul but. Malgré ma colère, je ne suis pas aveugle et malgré ma peur je n’ai pas peur de changer le monde comme je le sens.

Dans mon pays, nous faisons tant de gaspillage, achetant et jetant, achetant et jetant et pourtant les pays du Nord ne partagent pas, même quand nous avons plus de suffisamment. Nous avons peur de partager, nous avons peur de perdre un petit peu de notre richesse. Au Canada, nous menons une vie privilégiée, avec de la nourriture, de l’eau et un abri, nous avons des montres, des vélos, des ordinateurs et des télés.

Il y a deux jours, ici au Brésil, nous avons été choqués en passant du temps avec les enfants qui habitent dans la rue. Voici ce qu’un de ces enfants nous a dit : « j’aimerais être riche et si je l’étais, je donnerai à tous ces enfants de la nourriture, des vêtements, des médicaments, un abri, de l’amour et de l’affection ».

Si un enfant dans la rue qui n’a rien est partant pour partager, pourquoi nous qui avons tout, sommes si avares ?

Je ne peux m’empêcher de penser qu’il est un enfant de mon âge et que ça fait une immense différence où l’on naît. Que je pourrai être un des ces enfants vivant dans les favelas de Rio, je pourrai être un enfant mourrant de faim en Somalie, ou victime de la guerre au Moyen-Orient ou un mendiant en Inde.

Je suis seulement une enfant, pourtant je sais que si tout l’argent dépensé en guerres était utilisé pour des réponses aux problèmes d’environnement, pour en finir avec la pauvreté, quel endroit merveilleux cette Terre serait !

A l’école, même dans un jardin d’enfants, on apprend comment se comporter dans le monde, vous nous apprenez à ne pas nous battre entre nous, à travailler dur, à respecter les autres, à faire son lit, à ne pas blesser d’autres créatures, à partager sans avarice.

Alors pourquoi sortez-vous de cela et faites-vous les choses que vous nous dites de ne pas faire ?!

N’oubliez pas pourquoi vous assistez à ces conférences, pour qui vous le faites, nous sommes vos propres enfants. Vous décidez dans quel genre de monde nous allons grandir.

Les parents doivent être capables de consoler leurs enfants en disant : « tout ira bien, ce n’est pas la fin du monde et nous faisons du mieux que nous pouvons ».

Mais je ne pense pas que vous pouvez encore nous dire ça.

Somme nous seulement dans vos listes de priorités ?

Mon père disait : «  tu es ce que tu fais, pas ce que tu dis ».

Bien, ce que vous faites me fait pleurer la nuit.

Vous continuez à nous dire que vous nous aimez.

Mais je vous mets au défit, s’il vous plaît, faites que vos actions reflètent vos mots !

Merci. »

 

 



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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 21:04

Sera-t-il obligatoire de prendre ses médicaments....?

Est-ce une autre façon de pucer les gens si ça ne marche pas avec les vaccins?

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Bientôt, des "pilules espions" ?

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Aux Etats-Unis, des chercheurs testent un "système de pilule intelligente qui déclenche un signal lorsqu'elle a été ingérée". Ce système veut aider à remédier aux difficultés d'observance dans la prise de médicaments qui "peuvent être lourds de conséquences" en cas de maladies chroniques. Pour les proches d'un malade, il n'est pas toujours aisé de vérifier si celui-ci a bien pris ses médicaments.

Le Pr. Rizwan Bashirullah, assistant à l'université de Floride, a donc conçu "une pilule munie d'une puce et recouverte d'une minuscule étiquette qui est en fait une antenne, conçue avec des encres en nanoparticules d'argent conductrices". Une fois ingérée, cette pilule peut communiquer avec un boîtier externe - qui sera peut-être intégré à une montre ou à un téléphone portable dans l'avenir - et faire parvenir l'information au médecin ou à un membre de la famille du malade. Ce système, testé sur des patients virtuels et des cadavres, a réussi. Mais les médecins voudront-ils "être avertis à chaque fois qu'un de leurs patients avale sa pilule" et les laboratoires pharmaceutiques y trouveront-ils un intérêt ?

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Paru dans Le Figaro 12/04/10

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  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. 
Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
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Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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