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14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 22:36

 

 

A partir de l'acceptation chaleureuse de tout, seulement à partir de cet état on peut faire évoluer les choses....

 

 

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13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 19:06

 

 

Toute la poésie, la délicatesse, le talent et l'originalité de Luciole, pour nous inviter à suivre nos rêves, mais surtout à cesser de nous comparer pour offrir et cultiver ce que l'on a d'unique.

Merci jolie Dame de le faire de façon unique.

MT

 

 

 

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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 17:47

Activer les sous-titres en français

 

 

Pourquoi choisir? Pourquoi se rétrécir? Pourquoi éteindre les clignotants qui s'allument dans le cerveau devant la diversité du monde et ses mystères?

 

Tout le monde n'est pas câblé pareil, et dans cette société qui incite à la spécialité (voir en médecine comment le corps est découpé en spécialités!), la multipotentialité est un peu comme un talon d'Achille, une faiblesse dont le touche-à-tout ne sait pas quoi faire, et surtout comment la transformer en une création qui se partage et serve au plus grand nombre...

 

Quel cadeau que cette jeune femme puisse témoigner de cela et mettre de la lumière là où pendant si longtemps il a pu y avoir des jugements, de la solitude, des doutes, jusqu'à la détresse de se sentir inadapté..

 

MT

 

 

 

 

 

Cette vidéo a été postée sur facebook par Isabelle Padovani, qui y a joint un texte tout aussi éclairant :

 

 

 

 

 

 

LA MULTI-POTENTIALITÉ, C'EST QUOI ?

 

 

Je crois que la phrase que j'ai le plus entendu depuis mon plus jeune âge est "Arrête de t'éparpiller, tu ne vas arriver à rien si tu continues ainsi !".
En y repensant, je peux vraiment comprendre l'inquiétude de mes parents, puis de mes enseignants, qui me voyaient me lancer simultanément corps et âme dans des tas de centres d'intérêts et de pratiques.

À l'école, pendant que mes petits camarades avaient une activité sportive le mercredi après-midi, j'enchainais mes entraînements de tennis, d'escrime et de basket.
Le soir, après l'école, mon intérêt était aussi grand pour l'histoire de la création du monde et l'archéologie que pour la science-fiction ou l'ésotérisme.

Des années plus tard, je revois mon premier guide spirituel me dire qu'il faut vraiment que je choisisse une voie, une seule, parmi tous mes centres d'intérêt : je garde encore le sentiment de désespoir et l'impression d'arrachement intérieur à l'idée de devoir choisir entre astrologie, tarologie, runologie, angélologie, kabbale et tradition druidique.
Je me revois tenter de négocier "Et si j'en gardais seulement trois, ça irait ?" tout en sentant que seulement trois, cela ne m'irait pas, car chaque approche me passionnait tout autant.
Je me souviens également de mon inquiétude en voyant mes camarades de pratique de ces différentes voies progresser toujours plus dans l'approfondissement de leur voie unique, tandis que je me voyais avancer plus lentement qu'eux dans chaque pratique, puisque, pendant qu'ils faisaient six pas dans la même direction, j'en faisais un dans chacune de mes six pratiques.
Et puis cette douleur intime, lorsque l'on me demandait "Tu fais quoi ?", de ne savoir que répondre, là où mes camarades répondaient avec assurance "De l'astrologie !", "De la kabbale !"...

Je me souviens l'inconfort de ne pas savoir où me mènerait ma manière de fonctionner, tout en étant incapable de fonctionner autrement, toutes mes pratiques me passionnant...
Après mes années ésotérisme, il en fut de même avec mes années "développement personnel et thérapie" : là où mes camarades s'engageaient avec la force de la maturité dans une seule voie, je me suis vu m'engager successivement et avec autant de conviction dans des cursus de PNL, Dialogue Intérieur, Constellations Familiales, Maieusthésie, CNV, Focusing, IFS, etc.

Finalement, après toutes ces années, j'ai compris que "ma voie" était justement celle d'en suivre plusieurs et de bâtir des ponts entre elles : c'est de là qu'est née ma vision de la Communification.
Je mesure aujourd'hui combien ce chemin a souvent été solitaire et empli de doutes, car je n'avais pas l'exemple de quelqu'un d'autre fonctionnant comme moi.
Je me dis que si j'avais pu dès mon plus jeune âge entendre cette conférence de douze minutes d'Emilie Wapnick sur le thème de la multi-potentialité, ma vie en aurait été changée : non parce que j'aurais agi différemment, mais parce que je l'aurai vécue avec la tranquillité intérieure de comprendre mon fonctionnement et d'en voir la beauté et le sens.

J'ai beaucoup de gratitude pour ce qu'Emilie Wapnick partage dans cette conférence, car cela m'a offert des tonnes d'empathie pour tout ce que j'ai vécu depuis ma plus tendre enfance. De plus, j'ai vraiment été touchée par l'émotion perceptible dans sa voix pendant toute la conférence, car je la ressens comme étant à la mesure de combien ce sujet lui tient à coeur et combien elle aimerait contribuer pour toutes celles et ceux qui, comme elle, sont des multi-potentialistes.
Enfin, j'apprécie énormément qu'elle conclue la conférence en rappelant l'importance d'être et d'incarner exactement ce que l'on est, que l'on soit un spécialiste ou un multi-potentialiste, et les vertus complémentaires de ces deux modes de fonctionnement : cela rejoint mon aspiration à vivre dans un monde où chaque être a les moyens de voir l'unique et le précieux de son être et de le mettre en œuvre en synergie avec l'unique et le précieux de chacun...

De tout cœur, je fais le vœu que cette vidéo contribue à donner de la clarté et de la détente intérieure à toutes celles et ceux qui se reconnaîtront dans ce mode de fonctionnement et je vous invite à la partager autour de vous si vous connaissez des personnes pour lesquelles elle pourrait être utile.

 

 

 

Isabelle Padovani - www.communification.eu

 

 

 

 

 

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8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 14:42

 

Sortir des concepts, et au coeur de l'expérience pouvoir tisser des liens avec ce qui fait sens.

 

" Ce qui est juste, c'est ce qui est ajusté pour moi en ce moment".

 

Une phrase clé, qui fait la peau à toutes les injonctions du style : oh, mais tout est juste ! Injonction qui par conséquence, n'est que le déni de ce qui est ajusté ou pas ajusté pour l'autre, et donc d'une grande violence. 

 

MT

 

 

 

 

 

 

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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 22:15

 

 

Apprentissages / intégration, tels une série d'inspire / expire, pour prendre le temps de rencontrer au coeur de soi les parts sollicitées par nos expériences.

 

 

 

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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 23:11
Jake Baddeley

Jake Baddeley

 

Je vous ai présenté ici un documentaire sur "Le temps des bûchers", qui est en fait le 2ème volet d'une réflexion sur la spiritualité des femmes, sur le culte de la déesse et la place du féminin dans la société.

 

2-3 ème millénaire av JC - Syrie

2-3 ème millénaire av JC - Syrie

 

 

Voici le 1er volet, "Sur les traces de la déesse", qui retrace les transformations qui ont eu lieu quant à la place de la première religion liée au culte de la déesse, "la Grande Mère", religion qui était en relation avec la nature et les esprits et avec laquelle les premiers habitants de la terre ont entrepris leur long voyage spirituel. Tous les mythes de la création du monde mettaient en scène une déesse et les cercles de pierres représentaient l'oeuf cosmique de la déesse.

 

 

Stonehenge

Stonehenge

 

 

C'était en quelque sorte la religion primordiale, qui a laissé ses premières traces avec les statues de femmes, des vulves stylisées et des rituels très populaires, avant que les Grecs et les Romains n'amènent les premières transformations.

 

 

Sur les traces de la déesse - Donna Read

 

 

C'est déjà à cette époque qu'eut lieu le premier retournement des valeurs féminines vers les valeurs masculines (dont l'inquisition et "le temps des bûchers" marquèrent un temps décisif), et cela ne fait que 6000 ans que l'on ne vénère plus la Déesse, qu'on honorait car la femme représentait le plus grand pouvoir, celui de donner la vie et de nourrir.

 

 

Isis et son fils Horus

Isis et son fils Horus

 

 

Pour autant, les femmes n'étaient pas supérieures aux hommes, ni inférieures. Il existait un statut égalitaire, qui depuis a volé en éclat avec le patriarcat.

 

Ce documentaire est une invitation à revenir à la source, à retrouver la Grande Mère, la Déesse, la Prêtresse, toutes les figures du féminin liées à la création, à la fertilité et le don de la vie. 

 

MT

 

 

 

Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
Sur les traces de la déesse - Donna Read
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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 23:04

 

 

Après le documentaire posté récemment sur le passé des sorcières et surtout des bûchers qui mettaient en oeuvre leur disparition, et celui sur les déesses, voici un court métrage qui dresse un portrait de sorcières modernes, au delà des clichés.

 

"Ce qui est important c'est d'éveiller la liberté des autres, de voir leur beauté pour qu'ils se mettent en marche".

 

MT

 

 

 

Merveilleux texte d'Anne Sylvestre

 

 

(...)

Vous m'avez aimée servante
M'avez voulue ignorante
Forte vous me combattiez
Faible vous me méprisiez
Vous m'avez aimée putain
Et couverte de satin
Vous m'avez faite statue
Et toujours je me suis tue

Quand j'étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j'étais belle et soumise
Vous m'adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous

 

(...)

J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière
J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas

Mais un jour la terre s'ouvre
Et le volcan n'en peut plus
Le sol se rompant
Découvre des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyé

 

 

 

 

 

S'il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d'oie
Des oreillers d'autrefois
J'aimerais
Ne pas être portefaix
S'il vous plaît
Faîtes vous léger
Moi je ne peux plus bouger

Je vous ai porté vivant
Je vous ai porté enfant
Dieu comme vous étiez lourd
Pesant votre poids d'amour
Je vous ai porté encore
A l'heure de votre mort
Je vous ai porté des fleurs
Je vous ai morcelé mon coeur

Quand vous jouiez à la guerre
Moi je gardais la maison
J'ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mourriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Avec tout le malheur dedans

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui parle
Ou qui se tait
Celle qui pleure
Ou qui est gaie
C'est Jeanne d'Arc
Ou bien Margot
Fille de vague
Ou de ruisseau

Et c'est mon coeur
Ou bien le leur
Et c'est la soeur
Ou l'inconnue
Celle qui n'est
Jamais venue
Celle qui est
Venue trop tard
Fille de rêve
Ou de hasard

Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres

Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l'eau claire de l'étang
Qui reflète et qui attend
S'il vous plaît
Regardez-moi je suis vraie
Je vous prie
Ne m'inventez pas
Vous l'avez tant fait déjà

Vous m'avez aimée servante
M'avez voulue ignorante
Forte vous me combattiez
Faible vous me méprisiez
Vous m'avez aimée putain
Et couverte de satin
Vous m'avez faite statue
Et toujours je me suis tue

Quand j'étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j'étais belle et soumise
Vous m'adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui aime
Ou n'aime pas
Celle qui règne
Ou se débat
C'est Joséphine
Ou la Dupont
Fille de nacre
Ou de coton

Et c'est mon coeur
Ou bien le leur
Celle qui attend
Sur le port
Celle des monuments
Aux morts
Celle qui danse
Et qui en meurt
Fille bitume
Ou fille fleur

Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres

S'il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvé depuis longtemps
Libre et fort comme le vent
Libre aussi
Regardez je suis ainsi
Apprenez-moi n'ayez pas peur
Pour moi je vous sais par coeur

J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière
J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas

Mais un jour la terre s'ouvre
Et le volcan n'en peut plus
Le sol se rompant
Découvre des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyé

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Et c'est l'ancêtre
Ou c'est l'enfant
Celle qui cède
Ou se défend
C'est Gabrielle
Ou bien Eva
Fille d'amour
Ou de combat

Et c'est mon coeur
Ou bien le leur
Celle qui est
Dans son printemps
Celle que personne
N'attend
Et c'est la moche
Ou c'est la belle
Fille de brume
Ou de plein ciel

Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres

S'il vous plaît
Faites-vous léger
Moi je ne peux plus bouger.

 

 

Anne Sylvestre

 

 

 

 

 

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24 juillet 2017 1 24 /07 /juillet /2017 07:43

 

 

On sait les dérives "commerciales" qui peuvent s'opérer autour de l'ayahuasca, avec des marchants de rêves inexpérimentés, qui risquent de nous faire voyager dans des mondes dont certains aurons du mal à revenir.
 

Mais ce film m'avait beaucoup impactée quand je l'ai vu la première fois il y a plus de 10 ans, et c'est un puissant documentaire qui nous invite à réfléchir sur ce qu'est la conscience.

 

Entre l'expérience évoquée et les témoignages de scientifiques ou de Stan Grof, maître du transpersonnel, le film donne une matière riche pour nourrir la réflexion et sortir des présupposés matérialistes.

 

MT

 

 

 

 

 

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 10:08

 

 

Le couple comme générateur d'énergie lumineuse, voilà une vision qui remet au centre de nos vies la quête spirituelle. Fabrice Palmer nous dit : la quête amoureuse et la quête spirituelle, c'est la même chose. Et le couple est comme un accélérateur de particules.

 

Celles et ceux qui a un moment donné ont fait l'expérience du célibat après une vie de couple, comprendront sûrement cela, car la puissance que l'on pouvait dégager au sein du couple, se trouve ralentie lorsque l'on est seul(e).

 

Et par ailleurs, il n'est pas inutile de prendre un temps de recul pour faire le point de là où l'on en est.
 

Cinq plans vont être sollicités dans le couple, il faudra trouver une harmonisation physique, intellectuelle, émotionnelle, sexuelle et spirituelle.

 

Maîtrisons nous suffisamment ces cinq plans ?

 

Quel est le plan qui nous a fait entrer en relation avec quelqu'un?

 

Avions-nous réellement une attraction profonde?

 

C'est en purifiant nos structures et en remettant le sacré au coeur de chacune de nos actions que nous pourrons exprimer ce qu'est réellement l'amour.

 

 

 

MT

 

 

 

 

 

 

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 02:44

 

 

Merci pour ce langage authentique, cette vulnérabilité qui vient toucher au coeur, cet enseignement partagé dans l'intime, au plus profond de l'expérience.

Instant rare, dans ce monde de clichés et de paroles toutes faites.

Ouverture d'un chemin qui invite à retrouver sa propre authenticité, à descendre en soi pour être et livrer sa vérité.

Merci pour tout cet amour offert en partage  et cette vibration qui laisse sa trace délicate.

 

MT

 

 

 

 

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14 juillet 2017 5 14 /07 /juillet /2017 18:10
Illustration Christian Schloe

Illustration Christian Schloe

 

 

La chasse aux sorcières n'est pas qu'une anecdote historique.

 

Elle marque un tournant dans la structure de la société, qui est passée d'une activité païenne, ancrée dans les forces de vie et où le tissu social s'organisait autour d'une certaine transmission, à une nouvelle société dominée par le patriarcat et la diabolisation des connaissances, de la sexualité, des dons, des soins et de la connexion directe au divin.

Tout ce qui permettait d'avoir accès au savoir, à la liberté, à la spiritualité authentique, a été mis sous contrôle par l'Eglise et les hommes, pour ne laisser aux femmes qu'une image salie, directement issue des projections et des peurs portées par les hommes de l’époque.

 

Lors de cet holocauste qui dura plus de 300 ans, évalué à peut-être 9 millions de morts, 85 % étaient des femmes qui ont été exécutées par des méthodes de la plus haute violence. Noyades, enfermements, suspension dans des cages, bûchers, pieux plantés dans le cœur, pendaisons et tortures les plus infâmes pour les faire avouer des crimes suggérés par un manuel (1) commandé de toute pièce par un pape, dont le nom, Innocent, ne met qu’en lumière le décalage entre les velléités d’une institution et ses actions de défoulement et de projections les plus noires.

 

A partir de là, c’est toute la société qui a changé, le rôle de la femme, la spiritualité, le lien à la terre, la liberté, la connaissance, ont été transférés sous contrôle masculin et attribués à des instances de pouvoir qui ont fait en sorte de pervertir toute la mémoire de ce passé, en changeant la signification des rituels, en enterrant la vivacité du savoir, en retirant aux femmes leur pouvoir matériel autant que spirituel (leurs pratiques, que l’on peut qualifier de chamaniques, sont aujourd’hui beaucoup détenues par des hommes), en diabolisant (c’est-à-dire en divisant) (2), en mettant la compétition au cœur des échanges, en contrôlant les corps et la sexualité, en imposant la science au détriment de l’intuition (et en s’appuyant comme le précise ce documentaire « sur les méthodes de l’inquisition, pour extraire de la terre l’équivalent de ce que l’on obtenait des femmes sous la torture », c’est-à-dire la force et la contrainte), et finalement en transformant la lumière en ombre.

 

« En Europe, l’ordre du monde avait été renversé ».

 

Nous sommes toujours prisonniers de ce retournement majeur qui s’effectua au temps de l’inquisition et la perversion (3) gouverne le monde, en divisant, contrôlant, muselant le vivant et nous commençons difficilement et lentement à sortir de cette nuit imposée dans une violence inouïe.

 

Si les hommes doivent sortir de la compétition et pacifier les mémoires de violence et de crimes dont ils sont porteurs, les femmes doivent sortir de la soumission dans laquelle ces événements les ont asservies et de la culpabilité qu’on leur a fait porter tant au niveau de leur pouvoir que de leur sexualité. En leur faisant porter la responsabilité de tout ce qui « ne va pas », elles ont appris au fil des siècles à compenser les erreurs, les manques, les immaturités, les humiliations, pour faire marcher le monde des hommes, mais au détriment de leur monde à elles, et sans avoir bien sûr retiré aucun avantage, sinon celui de continuer à être diabolisées.

 

« Le diable était descendu sur terre et les femmes conduisaient ces démons ».

 

Chaque femme porte en elle la mémoire de ces exécutions infligées à ses ancêtres et chaque femme sait intimement le coût du silence imposé et connaît dans sa chair le prix d’avoir renoncé, sous la torture ou par la mort, à son essence et à son pouvoir.

 

De cette amnésie, elle se réveille petit à petit et retrouve le chemin de la sororité et panse ses blessures.

 

Le chemin des retrouvailles n’est pas terminé, l’empreinte des mémoires et le carcan sociétal peuvent être puissants et il se peut même, que dans cette vie-ci, certaines fassent l’expérience de rencontres, de relations qui viennent réactiver un passé à guérir. Dénonciation, torture, enfermement, reniement d’une activité de guérisseuse, mort violente dans une autre vie, tout cela peut trouver écho dans la maltraitance relationnelle, la maladie, l’interruption forcée d’une activité, l’abandon d’une voie spirituelle, l’isolement, les pertes financières, la perte de ses capacités dont le bénéfice revient à autrui avec un sentiment de dépossession.

Parfois un tableau se dessine qui montre tout ce à quoi les femmes durent renoncer par le passé, tout ce qui fut spolié, détourné, volé, usurpé.

Les cœurs transpercés de lances gardent la mémoire de la blessure ultime qui leur a été faite : celle d’être atteinte au plus profond d’elles-mêmes, dans leur capacité à aimer, à donner et à vibrer.

 

Il est temps que les malédictions prennent fin, que chaque femme puisse reconnecter à son essence sans avoir peur. Dans certains pays, cela est encore très difficile et la mort, la lapidation, la défiguration à l’acide, sont au bout de l’expérience pour simplement avoir été une femme.

Dans nos pays occidentaux, le chemin devient plus aisé, même s’il ne faut pas nier la dure réalité des violences encore faites aux femmes qui payent sans cesse le prix de leur liberté, car en voulant être libres elles réveillent les peurs et les frustrations des hommes. Le temps des bouc-émissaires est toujours présent et il est si facile de jeter au bûcher, même symbolique, une partie de l’humanité pour ne pas voir ses peurs et ses ombres.

 

Comme aucun monument n’a été élevé à la mémoire des sorcières décimées pendant si longtemps, peut-être qu’en tant que femmes, nous pouvons, à l’intérieur de nous-mêmes, faire un autel symbolique de guérison et honorer toutes ces femmes qui d’une façon ou d’une autre vivent à travers nous et que nous portons en nous.

Si « l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs », faisons en sorte petit à petit de réécrire l’histoire, de remettre les choses dans le bon ordre, de réécrire l’histoire de la femme, de redéfinir ses contours, de lui ôter ses oripeaux civilisés trop étroits pour elle, afin de retrouver sa liberté, sa connexion et sa sauvagerie.

 

Et comment ne pas remercier ici toutes les femmes qui ont déjà ouvert la voie sur ce chemin de retrouvailles et de guérison, et qui ont traversé leurs peurs, leurs inhibitions pour incarner ce qui autrefois pouvait les conduire au bûcher.

 

 

MT

 

 

(1) Malleus Maleficarum, le maillet des sorcières, manuel de l’art de brûler les sorcières écrit par deux Dominicains et commandé par le pape Innocent VIII

(2) Le Diable (en latin : diabolus, du grec διάβολος / diábolos, issu du verbe διαβάλλω / diabállô, signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit »). Wikipédia

(3) perversion : mis à l’envers, détourné

 

Long métrage documentaire rendant hommage… aux sorcières. Celles d'hier, contre qui l'Église et l'État se sont acharnés, d'un commun accord; celles d'aujourd'hui, qui professent un retour à la connaissance de la déesse primitive, harmonie pacifique de toutes les formes de vie.

 

 

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18 juin 2017 7 18 /06 /juin /2017 23:36

 

 

Un cheminement incroyable qui témoigne d'une force intérieure, d'une grande humanité et d'un pouvoir de compassion que Robert Savoie transmet aujourd'hui autour de lui.

 

 

 

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 21:23

 

Pendant longtemps, il y a eu mon corps et moi. Mon moi était composé d’histoires, d’envies, d’efforts, de désirs d'avenir Mon moi tentait de ne pas être le résultat de mon passé violent, mais la séparation qui s’était déjà produite entre mon corps et moi était un résultat assez important. Mon moi essayait toujours de devenir quelque chose, quelqu’un. Mon moi n'existait que pour essayer. Mon corps était souvent un obstacle.

 

0:49 Mon moi était une tête flottante Pendant des années, en fait je n'ai porté que des chapeaux. C’était un moyen de tenir ma tête accrochée. C’était un moyen de me localiser. Je m’inquiétais du fait qu’en ôtant mon chapeau je ne serais plus là. En fait j’avais un thérapeute qui une fois m’a dit, « Eve, tu viens ici depuis deux ans, et, pour être honnête, je ne me suis jamais aperçu que tu avais un corps. » Tout ce temps j’ai vécu en ville, parce que, pour être franche, j’avais peur des arbres. je n’ai jamais eu d’enfants parce que les têtes ne peuvent pas mettre au monde. En fait les bébés ne sortent pas de la bouche.

 

1:24 Puisque je n’avais pas de point de référence pour mon corps, j’ai commencé à questionner d’autres femmes à propos de leurs corps — plus particulièrement, de leurs vagins, parce que je pensais que le vagin était important. Ceci m’a amené à écrire “Les Monologues du Vagin” ce qui m’a amené à parler de vagins de manière obsessionnelle sans arrêt et partout où je le pouvais.. Je l’ai fait devant beaucoup d'étrangers. Un soir sur scène, je suis entrée dans mon vagin. Ce fut une expérience extatique. Ça m’a fait peur, ça m’a stimulée, je suis devenu une personne motivée, un vagin motivé.

 

2:01 J’ai commencé à voir mon corps comme un objet, quelque chose qui peut se déplacer très rapidement, comme quelque chose qui peut accomplir d’autres choses, beaucoup de choses, toutes à la fois. J’ai commencé à voir mon corps comme un iPad ou une voiture. Je le conduisais en lui demandant des choses. Je n’avais pas de limites. J’étais invincible. Il devait être conquis et maitrisé comme la Terre. Je n’y prêtais pas très attention ; non, je l’organisais et je le dirigeais. Je n’avais pas de patience avec mon corps; je l’ai forcé à se mettre en forme. J’étais avide. J’ai pris à mon corps plus que ce qu’il ne pouvait offrir. Si j’étais fatiguée, je buvais plus d’expressos. Si j’avais peur, j’allais dans plus d’endroits effrayants.

 

2:40 Oh, oui, bien sûr, il y a eu des moments où j’ai apprécié mon corps, comme un parent violent peut parfois avoir un moment de tendresse. Mon père était très gentil avec moi le jour de mon 16° anniversaire, par exemple. J’ai entendu des personnes chuchoter de temps en temps que je devrais aimer mon corps, j’ai donc appris à le faire. J’étais végétarienne, je ne buvais pas, je ne fumais pas. Mais tout ceci était juste une manière plus sophistiquée de manipuler mon corps — une autre dissociation, comme planter un potager sur une autoroute.

 

3:11 A force de parler autant de mon vagin, plusieurs femmes ont commencé à me parler des leurs — leurs histoires de leurs corps. En fait, ces histoires m’ont obligée à voyager dans le monde, j’ai voyagé dans plus de 60 pays. J’ai entendu des milliers d’histoires. Et je dois vous dire, il y avait toujours ces moment où une femme partageait avec moi cet instant particulier où elle s’était séparée de son corps — en quittant son foyer. J’ai appris de femmes qui ont été agressées dans leurs lits, fouettées dans leurs burqas, laissées pour mortes dans des parkings, brûlées à l’acide dans leurs cuisines. Certaines femmes se sont tues et ont disparu. D’autres femmes sont devenues folles, des machines motivées comme moi.

 

3:53 Pendant mon voyage, j’ai fêté mes 40 ans et j’ai commencé à détester mon corps, ce qui en fait est un progrès, parce qu’au moins mon corps existait assez pour que je le déteste. Mon ventre – c’est mon ventre que je détestais. C’était la preuve que je n’étais pas à la hauteur, que j’étais vieille et pas géniale ni parfaite ou capable de cadrer avec le standard de femme en forme. Mon ventre était la preuve que j’avais échoué, qu’il m’avait laissée tomber, qu’il était brisé. Ma vie s'est mise à tourner autour de l'obsession de m'en débarrasser. En fait, c’est devenu tellement extrême que j’ai écrit une pièce dessus. Mais plus j’en parlais, plus mon corps devenait dépersonnalisé et fragmenté. Il est devenu divertissement ; il est devenu un nouveau genre de marchandise, quelque chose que je vendais.

 

4:39 Ensuite je me suis déplacée ailleurs. Je suis passée outre ce que je pensais connaitre. Je suis allée dans la République Démocratique du Congo. J’ai entendu des histoires qui ont fait voler en éclat toutes les autres histoires. J’ai entendu des histoires qui sont rentrées dans mon corps. J’ai entendu parler d'une petite fille qui n’arrêtait pas de se pisser dessus parce que tant de soldats adultes l’avaient pénétrée de force. J’ai entendu parler d’une femme de 80 ans à qui ont avait cassé et déboité les jambes pour les tordre au dessus de sa tète pendant que les soldats la violait. Il y a des milliers d’histoires comme celles-ci. Et plusieurs femmes avaient des trous dans leurs corps — des trous, des fistules — des viols de la guerre — des trous dans le tissu de leur âmes. Ces histoires ont saturé mes cellules et mes nerfs. Et pour être honnête, je n’ai plus dormi pendant trois ans.

5:35 Les histoires ont commencé à saigner ensembles. Le viol de la terre, le pillage des minéraux la destruction des vagins — aucune n’était plus séparée l’une de l’autre ou de moi. Des milices violaient des bébés de 6 mois pour que les pays lointains puissent accéder à l’or et au coltan pour leurs iPhone et leurs ordinateurs. Mon corps est devenu non seulement une machine motivée, mais il était maintenant responsable de la destruction des corps d’autres femmes dans son désir fou de créer plus de machines pour soutenir la vitesse et l’efficacité de ma machine.

 

6:12 Ensuite j’ai eu le cancer — ou bien j’ai découvert que j'avais le cancer. Il est arrivé comme un oiseau à toute vitesse qui s’écrase contre une vitre. Soudain, j’avais un corps, un corps piqué, touché et percé, un corps coupé et ouvert, un corps auquel l’on a retiré des organes qu'on a transportés et réarrangés et reconstruits, un corps scruté et intubé, un corps qui brûlait sous l’effet des substances chimiques. Le cancer a fait explosé le mur de ma déconnexion. Soudain j’ai compris que la crise de mon corps était la crise du monde, et ça ne se passait pas plus tard, ça se passait à ce moment-là.

 

6:56 Soudain mon cancer était un cancer qui était partout, le cancer de la cruauté, le cancer de l’avidité, le cancer qui rentre dans les personnes qui vivent près des usines chimiques – et en général elles sont pauvres — le cancer des poumons des mineurs, le cancer lié au stress de ne pas accomplir assez, le cancer des traumatismes cachés le cancer des poulets élevés en cages et des poissons des eaux polluées, le cancer de l’utérus des femmes violées, le cancer qui est partout à cause de notre négligence.

 

7:24 Dans son nouveau livre visionnaire, « New Self, New World » [un nouveau soi, un nouveau monde] l’écrivain Philip Shepherd dit, « Si vous êtes séparé de votre corps, vous êtes également séparé du corps du monde, qui ensuite parait être quelqu’un d’autre par rapport à vous ou séparé de vous, plutôt que le continuum du vivant auquel vous appartenez. » Avant le cancer, le monde était une autre chose. C’était comme si je vivais dans un bassin stagnant et le cancer avait dynamité le rocher qui me séparait d’une mer plus grande. Maintenant je nage dedans. Maintenant je suis couchée sur l’herbe et je m'y roule, j’adore la boue sur mes jambes et sur mes pieds. Maintenant je fais des pèlerinages quotidiens pour aller voir un saule pleureur particulier au bord de la Seine, et j’ai soif de champs verts dans le bush en dehors de Bukavu. Et quand il pleut très fort, je hurle et je cours en rond.

 

8:22 Je sais que tout est lié, et la cicatrice qui court le long de mon torse est la marque du tremblement de terre. Et je suis là avec les trois millions de personnes dans les rues de Port-au-Prince. Et le feu qui brûle en moi du troisième au sixième jour de la chimiothérapie est le feu qui brûle dans les forêts du monde. Je sais que l’abcès qui a grandi autour de ma blessure après l’opération, le demi-kilo de pus, c’est le Golf du Mexique contaminé, et j’avais en moi des pélicans mazoutés et des poissons morts qui flottaient. Et le cathéter qu’ils m’ont inséré sans utiliser les médicaments appropriés m’ont fait hurler tout comme la terre hurle lors des forages.

 

9:08 Pendant ma deuxième chimiothérapie, ma mère est tombée malade et je suis allée la voir. Et au nom de la connexion, la seule chose qu’elle a voulue avant de mourir a été d’être ramenée à la maison dans son bien aimé Golfe du Mexique. Nous l’avons donc ramenée à la maison, et je priais pour que le pétrole ne baigne pas sa plage avant qu’elle meure. Et grâce à Dieu ça n'a pas été le cas. Et elle est morte paisiblement dans son endroit préféré.

 

9:35 Quelques semaines plus tard, j’étais à La Nouvelle Orléans, et cette amie merveilleuse, spirituelle m’a dit qu’elle voulait faire quelque chose pour ma guérison. J’étais honorée. Je suis allé chez elle, c’était le matin, et le soleil du matin à New Orléans filtrait à travers les rideaux. Et mon amie était en train de préparer cette grosse cuvette, et j’ai dit, « Qu’est ce que c’est ? » Et elle m’a dit, «C’est pour toi. Les fleurs la rendent belle, et le miel la rend douce Et j’ai dit, « Mais à quoi sert l’eau ? » Et au nom de la connexion, elle m’a dit, « Oh, c’est le Golfe du Mexique. » Et j’ai dit, “Bien sûr que ça l’est. » Et les autres femmes sont arrivées et elles se sont assises en cercle, et Michaela a mouillé ma tète avec l’eau sacrée. Et elle a chanté – ce que je veux dire c’est que tous son corps chantait. Et les autres femmes chantaient et elles priaient pour moi et pour ma mère.

 

10:20 Et pendant que l’eau chaude du Golfe baignait ma tête je me suis rendu compte qu’elle contenait le meilleur et le pire qui est en nous. C’est l’avidité et l’imprudence qui nous ont amené à l’explosion du forage. Ce sont tous les mensonges qu’on nous a raconté avant et après. C’était le miel dans l’eau qui la rendait douce, c’était le pétrole qui la rendait malade. C’était ma tête qui était chauve et à l’aise sans chapeau désormais. C’était tout mon moi qui fondait sur les genoux de Michaela. C’était les larmes qui devenaient indiscernables de l’eau du Golfe qui tombaient de mes joues. J’étais enfin dans mon corps. C’était le chagrin qui avait mis tant de temps à venir. C’était trouver ma place et la lourde responsabilité qui accompagne la connexion. C’était la guerre incessante qui dévastait le Congo et l’indifférence du monde. C’était les femmes congolaises qui se lèvent maintenant. C’était ma mère qui s'en allait au moment même où je naissais. C’était la prise de conscience que j’avais frôlé la mort — tout comme la terre, notre mère, tient tout juste le coup, tout comme les 75 % de la planète survivent à peine, tout comme il existe une recette pour survivre.

 

11:47 Ce que j’ai appris c’est que ça a à voir avec l’attention et les ressources que chacun de nous mérite. C’était les amis qui nous soutiennent et une sœur qui nous adore. C’était les sages médecins et la médecine avancée et les chirurgiens qui savaient où mettre les mains. C’était les infirmières sous-payées et très affectueuses. C’était les guérisseurs magiques et les huiles aromatiques. C’était les personnes qui sont venues avec des formules magiques et des rituels. C’était avoir une vision du futur et se battre pour quelque chose, parce que cette bataille n’est pas la mienne. C’était des millions de prières. C’était des milliers d’alléluias et un million de om̐. C’était beaucoup de colère, un humour fou, beaucoup d’attention, indignation. C’était de l’énergie, de l’amour et de la joie. C’était toutes ces choses. C’était toutes ces choses. C’était toutes ces choses. dans l’eau, dans le monde, dans mon corps.

 

12:44 (Applaudissements)

 

 

 

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4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 20:25

 

 

Est-ce qu'elle sera toujours aussi douce la vie, est-ce que je vais sourire, est-ce que je vais rire autant qu'avant, et là je suis où, là bas je vais où, ailleurs je fais quoi, elle est où ma place;.. dans quel endroit du monde elle est ma place, comme je vais la trouver... ma place ?

 

 

 

 

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 20:21
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  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. 
Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
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Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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