14 mai 2022
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22:50
Le drame, c'est de voir pratiquement tout un système médical être dans le déni de la souffrance d'autrui. Médecins, parfois thérapeutes aussi, famille, amis, la souffrance est une chose visiblement intolérable à prendre en compte et la meilleure façon de s'exonérer de la rencontrer, de l'accueillir, c'est de pénaliser la personne qui soufre en lui faisant porter le poids de sa difficulté, voire de son incapacité à guérir.
Lorsque l'on voit la quantité d'énergie qu'il faut mettre en oeuvre pour cette maladie, mais surtout l'impact financier que cela a, il serait souhaitable de mesurer "l'enfer" en effet qu'il faut traverser.
Certains ont du soutien, d'autres pas. Lorsque les gens gardent une certaines apparence physique d'intégrité, on ne les croit pas. Quand leur corps se modifie, se détériore, que les actions possibles s'amenuisent, il n'y pas davantage de compréhension.
Pour beaucoup, en finir serait une solution, quand on a passé des années à se battre et chercher des solutions qui n'ont pas apporté une amélioration signifiante et que la vie s'amenuise. Et même dans les cas extrêmes de suicide, on conclura : "on vous l'avait bien dit que c'était psy". Une négation jusqu'au bout d'une réalité qui touche tellement de personnes, par des personnes qui n'ont aucune idée de ce que "perdre sa vie" veut dire.
MT
Je reposte ici le témoignage de Yannick, interné en hôpital psychiatrique et ses parents stigmatisés à l'extrême. Une histoire incroyable et terrible.
Published by Michèle Théron lejour-et-lanuit.over-blog.com
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dans
SANTE-NATUROPATHIE
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