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Le blog de Michèle Théron lejour-et-lanuit.over-blog.com
Notre-Dame d'Akita au Japon
A l'heure de la pensée hyper matérialiste, prosaïque, qui engendre un monde de plus en plus sans amour et sans compassion, les apparitions mariales partout dans le monde interrogent, au-délà de la rationalité dans laquelle notre mental est enfermé.
Ces apparitions, comme les messages qui y sont associés, viennent nous questionner, voire nous secouer dans notre endormissement.
Devant ce phénomène, pourtant constaté dans les faits (validés, quand il ne s'agit bien sûr par de fraudes), avec des détails précis qui ne trouvent pas d'explications rationnelles, l'humanité fait la sourde oreille, comme si cela n'existait pas ou était une manifestation mineure, n'entrainant aucune conséquence dans notre façon de penser ou de concevoir ce que l'on nomme "réalité".
Et que penser des messages sous forme d'avertissement qui de la même façon sont ignorés, laissant les humains dans leur ignorance, leur paresse intellectuelle qui les maintiennent dans leurs parts les plus matérialistes et prosaïques? De quoi cela parle-t-il et qu'est-ce que cela dit de nous, cette humanité engluée dans ses noirceurs et un endormissement ne permettant que laborieusement d'aller vers notre évolution?
A défaut d'avoir des certitudes ou des convictions à propos de ces manifestations, nous pourrions à minima avoir des questionnements et laisser notre esprit ouvert au mystère et à l'inconnu. Mais cela demande une humilité totale qui vient bousculer l'égo qui sait tout et se perçoit comme le centre et l'origine d'une connaissance figée dans une vision unique de la réalité du/des monde-s.
MT
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https://www.afrikmag.com/statue-de-la-vierge-marie-pleure-des-larmes-dhuile-dolive/
https://www.europe1.fr/societe/Une-icone-qui-pleure-fascine-270540
Guilhem Cayzac nous propose le point de vue essénien pour regarder l'actualité et le faire sans passion, sans parti pris, sans nourrir les égrégores déjà bien chargés de violence et de paroles manichéennes.
Cette vision montre aussi notre co-création à ce qui advient, par nos actes, pensées, émotions, paroles, dénis, qui, lorsqu'ils ne sont pas éclairés, participent à "la guerre", puisqu'elle réside à l'intérieur de nous, et participent à ce que nous croyons combattre.
Ce qui est "tout à coup" visible, a commencé il y a fort longtemps, mais notre ignorance et notre déni ont permis de croire que cela n'existait pas.
Dans cette actualité, beaucoup ont quand même eu l'honnêteté de rappeler qu'un conflit larvé s'est manifesté depuis 2014, sans que nos pays, médias n'en parlent et sans que finalement nous ne nous en offusquions.
Aujourd'hui beaucoup semblent étonnés, beaucoup tombent tête baissée dans la diabolisation d'un côté de l'image, et ne voient plus l'ensemble du puzzle ni toute la généalogie guerrière à laquelle notre monde - et nous-mêmes- participons.
Le monde fonctionne dans une stratégie guerrière depuis des siècles, avec des guerres de domination, de pillage, avec des guerres économiques, énergétiques, monétaires, territoriales, culturelles, et parce que nous n'avons pas pris de bombes sur notre tête depuis 70 ans, nous pensons "être en paix". Pourtant les violences, économiques, législatives, sanitaires et institutionnelles de ces dernières années nous montrent à quel point nous sommes dans une guerre permanente, qui vise à détruire la racine même de la paix et de la sécurité des vivants.
Regardons l'hymne national de notre pays... un égrégore très loin des valeurs de paix...
Regardons le fait par exemple, d'avoir attribué un prix Nobel de la paix à un président ayant soutenu des guerres dans le monde, et demandons-nous pourquoi une telle incohérence existe. L'avons-nous cautionné? Validé?
Prendre de la hauteur est urgent pour ne plus nourrir cette escalade et pour, en premier lieu, regarder à l'intérieur de soi, tout ce qui est en guerre, tout ce qui juge, tout ce qui prend parti, tout ce qui désigne un autre à la vindicte, comme si le monde était binaire au lieu d'être complexe et comme si, surtout, nous n'avions aucune responsabilité dans cette pièce de théâtre. Nous sommes le spectateur ET l'acteur et nous validons la plupart du temps des pensées collectives transmises depuis des générations et largement renforcées par les manipulations de ceux qui nous dirigent.
Voir cela est probablement le chemin le plus ardu. C'est un désherbage quotidien dans le jardin de nos pensées.
"Ne laisse pas la guerre entrer dans ton oeil"... "Ne vous laissez pas voler votre lumière".
Seras-tu le gardien de l’œil pur et lumineux relié au réel, à la nature et à la création divine ?
MT
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Dans cette capsule Amélie questionne Ghis sur le thème de la sexualité et du principe féminin.
Et bien sûr ce thème est totalement relié à l'enseignement de Ghis sur cette matrice dans laquelle nous vivons et dans laquelle nous expérimentons la soumission ou la réaction, mais rarement notre souveraineté.
Lorsque nous commençons à voir que tout est faux "mais absolument tout", alors que reste-t-il ?
Qui es-tu au-delà de ces mensonges, de ces illusions et de cette réalité inversée?
Quand les combats se terminent, que vas-tu découvrir de ta propre réalité?
Si tu arrêtes la partie, si tu te retire du jeu (économique, sanitaire, écologique, médiatique, sexuel, etc.), il n'y aura plus que toi, face à toi.
Et ce vertige de regarder ce qui est.
MT
Au fur et à mesure des dévoilements, nous sommes amenés à regarder les vérités, nous y sommes invités, mais nous pourrions aussi dire obligés, sous peine de rester momifiés dans le passé, dans l’illusion et dans les mensonges accumulés depuis si longtemps.
Nos yeux doivent s’ouvrir. Certains ne le souhaitent pas ou ne le peuvent pas. Comment les blâmer, nous avons si souvent et si longtemps fermer nos propres yeux à la réalité.
La conscience se déploie à son propre rythme.
Des mensonges, il y en a pléthore, ce sont comme des voiles qui se déchirent et tu ne peux plus t’arrêter aux images présentées, tu dois passer derrière les apparences, t’aventurer, descendre encore et encore dans les profondeurs, là où sont stockés les faux-semblant, les croyances, les apprentissages falsifiés, les pensées automatiques, les certitudes de l’égo, les noirceurs que tu cherches à éviter, et toutes les matrices imbriquées les unes dans les autres, créées, construites depuis la nuit des temps, fabriquées depuis ta conception.
Matrices que tu as enfilées comme une main se faufile dans un gant, que tu as épousées comme un double invisible qui te colle à la peau.
Matrice comme un dealer qui te vend toutes sortes de drogues dont le sevrage est si difficile.
Matrice comme un cocon que tu n’arrives pas à quitter, même si la mue est en cours.
Ton système pèle, il part en lambeaux, tu cherches encore à tout recoller, alors qu’il faut tout laisser partir. Plus tu retiens, plus cela fermente, plus cela pourrit et contamine la graine à naître.
Tu vois tes lenteurs, tes impuissances, ton vide, tes excès, tes peine-perdues, tes rêves avortés, ton futur incréé, tu vois tout le gâchis de ta vie et de celles des hommes sur terre, alors que tu es fait d’une lumière si puissante au potentiel créateur infini et tu te demandes : « qu’ai-je fait de cette puissance » ?
Tu vois toutes ces morts, toutes ces agonies en toi et dans ce monde finissant.
Tu peux voir tout cela si tu as laissé de l’espace, du silence, de l’immobilité, si tu as arrêté de t’étourdir avec le faire, avec les occupations, avec les obligations, avec les habitudes, avec les fausses nourritures et les fausses relations. Parfois c’est aussi la vie qui te met au repos.
Plus tu vois, plus tu acceptes et rencontre ce que tu vois, et plus tu déconstruis, plus tu mets en pièces un système obsolète, plus tu défais les matrices.
D’ailleurs ce n’est pas toi qui déconstruis. "ÇA" déconstruit pour toi, presque à ton insu. Ton travail est de voir et d’accepter et cela se déconstruit au point d’être rendu à un endroit où tu peux même te sentir victime de cette déconstruction.
Car plus rien ne fonctionne comme avant, tout s’effondre, ton identité, ton visage, son corps, ta vie telle qu’elle était organisée, ta sécurité, tes repères, tes projets.
Tout se déconstruit, c’est le chaos, tout se meurt, des parts entières de toi se meurent, mais quelque chose demeure. Cela vient d’abord dans la sensation de ton corps, puis à ta conscience comme une présence.
Quand tu commence à le sentir, à découvrir cet espace intouchable, tu sais que cela va être ta nouvelle force sur laquelle tu vas pouvoir t’appuyer.
Même si tu résistes.
Même si tu cherches à revenir en arrière, à ériger de nouveaux murs qui, crois-tu, te tiendraient debout, même si tu cherches des solutions alors que tout ce que tu imagines est encore sous le sceau de l’ancien et ne pourrait rien résoudre ni rien créer.
Tu ne sens que l’inconfort.
Tu es entre deux mondes. Entre la mort et la vie.
Personne n’aime que tu parles de mort. Tout le monde la fuit. Personne n’aime quand tu dis que tu te sens mourir, parce que personne n’écoute sa propre mort.
Mais tu ne peux plus faire semblant. Tu ne peux pas continuer à taire ta réalité et ce qui te traverse.
Ta force est la patience et la foi dans le processus qui doit t’amener d’une rive à l’autre, de l’ancien au nouveau, du connu à l’inconnu.
Pendant que tu comprends cela, tu perds encore et encore, tu ne comptes plus tes deuils, tes pertes et tout ce que tu laisses partir, tes amis, tes possessions, tes illusions, tes forces, tes savoirs, des morceaux entiers de toi. C’est gigantesque.
Parfois tu penses que c’est au-delà de tes forces et de ta simple humanité.
Et tu as raison. C’est au-delà de toi. Une part du processus est au-delà de tes vouloirs, tu es traversé par plus grand que toi, par la vie qui se déploie, par la lumière qui vient tout éclairer et brûler tout ce qui n’est pas essentiel.
Si tu croyais l’essentiel dans le futile, tout est à revoir.
Des forces atomiques te tombent dessus. Personne ne t’a jamais appris comment faire pour les métaboliser, les intégrer et comment faire pour que ton corps reste entier.
Petit à petit, tu comprends que tu ne peux rien contrôler, que tu es la goutte d’eau emportée par le courant de la rivière. Peux-tu résister à cela ?
Il ne restera que le noyau.
Il ne restera que ton regard pour tout voir, l’horreur comme le sublime. Mais le sublime te portera.
Il ne restera que ton cœur, qui bat jusqu’à la fin, mais tant qu’il bat il te met à l’unisson du vivant et du monde, et là est l’essentiel.
Derrière les voiles, percera l’essentiel et la vérité de qui tu es.
MT
Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.