Devenir un amoureux, cela demande du travail et avant tout cela oblige à guérir de la nostalgie de l'ailleurs.
Voici les étapes clés qui jalonnent le parcours amoureux.
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Le blog de Michèle Théron lejour-et-lanuit.over-blog.com
S’inspirant du texte de Jean, le philosophe, psychologue, et prêtre orthodoxe Jean-Yves Leloup, dans une conférence donnée à l'INREES, invite à une réflexion sur l’expérience d’apocalypse personnelle et collective. Il exprime aussi ce que traversent les personnes touchées par la maladie, cette expérience où les paroles des autres peuvent augmenter le désarroi et ne sont plus consolatrices.
Pour cela, il revient sur l'apocalypse de Job, son effondrement.
(...) ce qu’il est entrain de perdre c’est non seulement sa santé, ses amis, ses enfants, ses richesses, sa bonne réputation au milieu de tout le monde, mais il est entrain de perdre son bon Dieu. Il est entrain de perdre son image d’un Dieu bon, d’un Dieu juste. Parce que ce qui lui arrive c’est pas juste. Et là il est entrain de perdre la foi, c’est la chose peut-être la plus grave qui lui arrive, c’est sur quoi il se sentait appuyé, même si tout s’effondre autour de lui, il y avait cet appui intérieur, et même ça, ça lui est enlevé. Là vous vous souvenez, il y a une espèce de révolte, et là il perd la raison, non seulement il perd la raison, il commence à blasphémer, donc il perd tout. Et c’est au fond de cet effondrement, c’est au fond du fond, quand il n’y a plus rien auquel on peut s’accrocher, plus de Dieu, plus de bon Dieu auquel on peut se raccrocher, c’est là qu’il va toucher le réel.
(...)
Donc il y a cette apocalypse de Job. Et cette apocalypse de Job peut-être nous fait rentrer dans ce que Jean est entrain de vivre. C’est même son enseigneur, l’image du ressuscité qui est entrain de s’effondrer , c’est sa foi dans l’amour, sa foi dans le meilleur, et à quoi bon aimer si c’est toujours les puissants qui l’emportent, si c’est toujours la puissance des plus forts, la puissance des violents, si c’est la violence qui a le dernier mot, si c’est la mort qui a le dernier mot.
Donc là, c’est vraiment l’effondrement, l’apocalypse qu’est entrain de vivre Jean, c’est au cœur de cela, dans cette grotte de Patmos qu’il va être envoyé en exil. La tradition dit qu’il trouve refuge dans une grotte, si vous êtes allés à Patmos vous vous souveniez peut-être de ce lieu, avec un peu trop de réalisme on vous montre le rocher qui lui servait d’oreiller, cet espèce de besoin qu’on a toujours d’avoir des choses que l’on peut toucher, alors que ce sont des lieux certainement symboliques, mais ce qu’a vécu Jean, ça c’est vraiment réel, cette expérience de l’abandon de toutes les références sur lesquelles il pouvait s’appuyer, ça c’est quelque chose de réel, et c’est quelque chose que l’on peut comprendre, en tous cas personnellement qui m’a été aussi donné de vivre à certains moments.
Et dans ces moments là, comme je vous le disais, les mots, les bons amis, vous savez, les bons amis : si tu as un cancer, comment tu t’es fait ce cancer, hein, vous savez bien tous ces arguments, les amis de Job, c’est ça.
Les explications par le karma, l’enchainement des causes et des effets, si tu es malade, si tu perds la foi, ces malheurs qui t’arrivent, "c’est parce que"… C’est parce que ceci, parce que cela.
Et Job et Jean disent non. C’est pas vrai, c’est pas juste. Ou vous savez cet ami de Job un peu terrifiant qui lui dit : c’est ainsi que Dieu traite ses amis. Qui aime bien châtie bien.
Et là Job dit : ce Dieu là je n’en veux pas. Ces explications là je n’en veux pas.
Vous sentez bien, les explications soit disant rationnelles, soit disant religieuses, quand on est dans le malheur, quand on est dans cette épreuve là, ça ne passe pas, ça ne passe pas !
Et Job, comme Jean par la suite, et bien dit non à ce type d’explication. Ça ne le console pas, ça ne fait que l’enfoncer davantage et quelque fois nos bons amis en voulant nous consoler, avec leurs explications, je dirais, ils nous enfoncent davantage. C’est pour ça, si on est auprès de quelqu’un qui souffre, c’est important cette discrétion de la parole, cette présence du cœur et du corps, ça c’est très important, mais au niveau des mots, il s’agit d’être discret, parce qu’on n’est pas à la place de l’autre. Comme le dit Job, comme le dit Jean : vous n’êtes pas à ma place, vous ne vivez pas ce que je vis en ce moment et c’est facile de parler du point de vue où vous en êtes.
Tout ça pour dire que Jean ne peut plus recevoir de consolation de l’extérieur. Et les consolations vont venir de l’intérieur. Mais dans un drôle de langage. Et ça c’est le langage de l’apocalypse de Jean, c’est le langage de l’inconscient.
Jean-Yves Leloup
Conférence sur le site de l'INREES : http://www.inrees.com/videos/205/ en étant abonné.
Une page, pour rassembler les niouzes d'ici ou d'ailleurs,
sur la santé, la société, notre avenir...
Rien d'exhaustif, juste des pistes qui ouvrent la voie
vers des connections salutaires, histoire de ne pas s'endormir...
Et ne pensez pas : "j'ai pas l'temps d'lire tout ça", parfois,
rien que le titre est suffisant pour comprendre et rester en alerte !
Et s'il y a des "mauvaises niouzes" ce n'est pas pour entretenir la peur, mais la vigilance.
Justement.... que des bonnes nouvelles, qui entretiennent la vigilance de la création !
Voici des nouvelles comme on devrait en trouver à toutes les « une » du journal de 20h ou des quotidiens. En ayant accès à ce qui se pense, se fabrique, s’invente de mieux, il devient presque naturel d’imaginer le monde de demain.
Au lieu de cela, les mauvaises nouvelles basées sur la peur nous entretiennent dans un cercle vicieux et nous maintiennent dans l’ancien monde, celui là même que nous critiquons et qui a justement tant de mal à mourir.
S’il est indispensable de ne pas être dupe de toutes les malversations, manipulations, de tous les mensonges, scandales actuels, que ce soit au niveau politique, sociétal, énergétique, santé, etc., il est tout aussi primordial de changer la direction de notre regard pour ouvrir l’espace de demain.
C’est un travail sur la vision.
D’un côté, il est nécessaire de regarder les aberrations produites jusqu’alors par notre société, les regarder en face pour savoir exactement ce qu’il y a à laisser. C’est une action de courage que de regarder ce qui a été engendré par nos inconsciences, nos lâchetés, nos aveuglements, notre renoncement à la responsabilité. Il est plus facile de rester encore dans la croyance que nos dirigeants, qui ont pourtant montré toutes leurs limites, vont prendre en main notre avenir avec pour objectif le bien-être de l’humanité. Ils ne sont que les garants d’un faux équilibre, d’un monde qui ne veut rien lâcher du passé et de ses bénéfices, fusse au prix d’un tsunami emportant tout sur son passage. Ils sont le reflet de nos combats intérieurs, lorsque l’ego n’arrive pas à mourir, lorsque l’orgueil tient tête à la Vie, lorsque Narcisse, subjugué par son reflet se noie dans l’amour éperdu de lui-même, indifférent aux autres.
Oser regarder la fin de tout cela nécessite en effet du courage, parce que cela confronte à la désillusion et à l’effondrement intérieur de tout ce à quoi l’on croyait (cette « apocalypse » dont parle Jean-Yves Leloup).
De l’autre côté, notre regard doit se tourner vers des initiatives nouvelles et créatrices qui modifient complètement la vision pyramidale de notre monde, où le profit gouverne tous les règnes, de l’homme à la nature, et où les liens avec la vie sont de plus en plus ténus. C’est un second courage que de regarder dans cette direction, parce que c’est une manière de faire et de penser qui est nouvelle, et vient nous chercher sur notre participation, notre implication et notre responsabilité personnelle. Il s’agit de laisser nos vieux schémas, de lâcher nos insécurités pour aller vers du nouveau, de quitter notre univers individuel pour aller vers le collectif, enfin, de sortir de la position de victime pour aller vers la position de co-créateur.
Mais ce qui est absolument génial dans cet enjeu, c’est qu’il existe des personnes qui sont de vrais pionniers, des créatifs qui nous ouvrent la voie et nous montrent des solutions simples, équitables, inventives dont chacun pourra s’inspirer pour recréer des conditions de vie à la mesure de notre nature.
MT
Voici une dizaine de bonnes nouvelles, et un film à aller voir sur l’eau : "Water, le pouvoir secret de l'eau".
Et si on ouvrait, entre voisins, une épicerie bio, locale et équitable ?
Une épicerie bio proposant des produits locaux dans la cave de son voisin ou au coin de sa rue… Tout en bénéficiant d’achats groupés et à prix cassés… C’est possible ! Et de plus en plus répandu.
Anita Ahuja : Styliste de sacs plastiques recyclés
Des sac plastiques usagés trouvent une deuxième vie entre les mains de la styliste Anita Ahula et offrent du travail à des centaines de chiffonniers à New Delhi.
http://www.inrees.com/videos/205/
Je piège le CO2 grâce à des micro-algues
Plus efficace que la reforestation pour lutter contre l'effet de serre, Pierre Calleja, (scientifique bordelais ) invente le lampadaire absorbeur de CO2. Une invention qui a du mal être soutenue malgré son efficacité.
http://www.youtube.com/watch?v=-LszaceADrE&feature=player_embedded
Je purifie l'eau grâce à l'énergie solaire
En Suède, Petra Wadström une biochimiste a fabriqué un jerrycan qui purifie 10 litre d’eau après trois heures d'exposition au soleil. 25 000 personnes en bénéficient déjà dans 16 pays. Une invention magnifique lorsque l’on connait les difficultés des populations pour l’accès à l’eau potable.
http://www.youtube.com/watch?v=Bwatflc6Za0&feature=player_embedded
Au Cambodge, ils purifient l’eau des mares pour la boire
Un étudiant du pays et un entrepreneur français transforment l'eau non potable pour la consommer. Filtré puis désinfecté par des rayons ultraviolets, l'or bleu est ensuite distribué à 50 000 personnes.
http://www.terraeco.net/Au-Cambodge-ils-purifient-l-eau,19451.html
Water le pouvoir secret de l’eau
L'eau est l'élément le plus important de notre planète.
Plus des trois cinquièmes de la surface du globe terrestre sont recouverts d'eau, mais que savons-nous vraiment de cet élément ?
D'éminents scientifiques, écrivains et philosophes essaient de décoder le secret de l'eau.
Ce documentaire extraordinaire donne la parole aux experts reconnus mondialement, qui présentent des aspects scientifiques aussi bien que spirituels. Parmi d'autres, le Dr. Masaru Emoto et le Prof. Dr. Kurt Wuthrich (Prix Nobel de chimie 2002) révèlent les découvertes étonnantes de leurs recherches sur un élément que nous connaissons tous, mais dont nous ne savons finalement pas grand-chose.
http://www.jupiter-films.com/fiche-actualite.php?id=29
Michel Smit : le dance-floor énergétique
Aux Pays-Bas, Michel Smit a remis au goût du jour le vieux principe de la dynamo. Il a inventé un dancefloor écologique, une piste de danse qui créée de l'électricité par la pression répétée des pas des clubbeurs.Une invention qui pourrait être utilisée dans de nombreux lieux publiques, comme les zones piétonnes, les aéroports, enfin, partout où les gens marchent !
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ava8IyMBxW0
Les trottoirs producteurs d´énergie, la France traine les pieds
Laurent Villerouge, créateur d´une technologie qui récupère l´énergie via la marche des passants, jette l´éponge en France. Il a signé avec les États-Unis pour développer ses dalles et trottoirs innovants. Sa mésaventure souligne le désintérêt de la France pour la recherche sur les énergies alternatives.
http://www.ouvertures.net/newsletters/index.asp?doc_id=615&nsl_id=58
Amit Chugh : lumière solaire pour les oubliés de l'électricité
Apporter de la lumière là où règne parfois la nuit, c'est l'initiative d'Amit Chugh. Ce businessman indien veut créer un profond changement en apportant de la lumière solaire à moindre coût à des populations qui n'ont pas accès à l'électricité
http://www.youtube.com/watch?v=ByuVnXy0PQU&feature=player_embedded
Et si on transformait le toit de votre immeuble en potager ?
En Amérique du Nord, l’agriculture urbaine est en plein essor. A New York, où la superficie totale des toits représente 20% de la surface de la ville, le plan de développement durable PlaNYC 2030 propose des abattements fiscaux pour la reconversion des toits en « roof gardens » (« toits-jardins »). Ce toit végétalisé est un bon isolant thermique, il absorbe une partie des eaux de pluie, favorise la biodiversité et embellit les tristes sommets des gratte-ciel. Depuis, les jardins sur les toits de la « Grosse Pomme » ont fait souche et pris de l’ampleur.
Cultiver ses repas sur le toit de la cantine
Des élèves qui font pousser eux-même les légumes pour la cantine sur les toits de l’école ? Ça existe ! Et pas à New York… à New Dehli ! Retour cette semaine en Inde sur une initiative de Clean India qui a débouché sur des résultats… au delà de toute espérance !
http://www.eauzone.tv/2011/11/02/cultiver-repas-toit-cantine/
A travers nos cœurs,
Que nous tenons ouverts,
Passe le dieu,
Des ailes aux pieds.
Rainer Maria Rilke
MT
http://lejour-et-lanuit.over-blog.com/article-autisme-et-borreliose-101982496.html
http://lejour-et-lanuit.over-blog.com/article-symptomes-autour-de-la-maladie-de-lyme-102424064.html
Un certain nombre de symptômes sont à prendre en compte pour diagnostiquer une atteinte possible de la borrelia. Vous pouvez, dans cette liste, surligner les symptômes dont vous souffrez. Et si vous soulignez souvent…. Peut-être consulter.
La maladie de Lyme est appelée la nouvelle "grande imitatrice", puisque celle ci peut singer des nombreuses maladies telles que : le lupus, la fibromyalgie, Parkinson, Alzheimer, arthrite chronique, certaines affections psychiatriques, maladies auto-immunes, syndrome de fatigue chronique, SEP, SLA…
Liste non exhaustive des principaux symptômes pouvant aider au diagnostic.
1. Piqûre de tique
2. Rougeurs au niveau de la piqûre ou érythème migrant
3. Rougeurs ou boutons sur d'autres endroits du corps
4. Douleurs articulaires (genou, poignet, doigts, coude, hanche...)
5. Orteils et pieds gonflés
6. Douleurs aux chevilles
7. Sensation de brûlures sous les pieds ou aux mains
8. Crampes au pied
9. Accès de fièvre, de transpiration ou frissons
10. Douleurs musculaires et crampes, difficulté de marcher
11. Fatigue, épuisement, manque d'endurance
12. Perte de cheveux anormale
13. Inflammation de glandes
14. Mal à la gorge
15. Douleurs au pelvis ou aux testicules
16. Menstruations irrégulières
17. Seins douloureux, production de lait (lactation)
18. Troubles de la vessie et de la fonction urinaire
19. Troubles de la libido
20. Estomac irritable et sensible
21. Troubles de la fonction intestinale (constipation, diarrhée)
22. Douleurs dans la poitrine et les côtes
23. Souffle court, toux
24. Palpitations cardiaques, extrasystoles, arythmie...
25. Douleurs et/ou inflammations des articulations (arthrite)
26. Raideurs/craquements de la nuque, du cou et du dos
27. Lancements ou douleurs lancinantes dans les muscles
28. Picotements, engourdissements
29. Tremblements d'un ou de plusieurs membres
30. Douleur dans les mâchoires, les dents ou/et à la mastication
31. Tics nerveux au visage, à la paupière
32. Paralysie faciale
33. Yeux/vision: double, trouble, douleurs
34. Oreilles/ouïe: bourdonnements, sifflements, douleurs
35. Etourdissements, perte de l'équilibre, mal de mer accru
36. Cerveau pas clair, qui a du mal à fonctionner
37. Mal à la tête
38. Confusion
39. Difficultés pour penser (pensée confuse), se concentrer et lire
40. Perte de mémoire court terme et oublis
41. Problèmes d'orientation: se perdre ou aller là où on ne voulait pas
42. Problèmes pour écrire et/ou pour parler
43. Dépression, irritabilité, sautes d'humeur
44. Troubles du sommeil: trop, pas assez, se réveiller la nuit ou trop tôt
45. L'alcool provoque des effets renforcés
46. Changement de poids (perte ou gain) inexpliqué
Voir autres articles sur le sujet :
http://lejour-et-lanuit.over-blog.com/article-autisme-et-borreliose-101982496.html
Combien de temps faut-il à un arbre pour sortir de sa graine
Et faire de la terre, de l’air et de l’eau des racines et du bois
Combien de temps faut-il à un arbre pour parler au ciel
Et laisser le vent entrer dans ses branches larges et dansantes
Combien d’amour faut-il à un arbre pour s’offrir sans fin
Dans chaque saison renouvelée,
Pour traverser l’hiver et renaître au printemps
Accueillir les oiseaux, inviter le soleil
Et faire de l’espace une prière vivante
Combien de temps faut-il à deux arbres,
Pour grandir côte à côte
S’épouser dans la terre profonde
Et créer dans un coin de jardin
Le début d’un rêve de forêt
Personne ne répond jamais...
Mais combien de temps faut-il à deux arbres
A la saison des sèves créatrices
Pour tomber de la main de l’homme
Et se retrouver gisants dans les bras de la mère
Il faut un matin ensoleillé de printemps
Il faut deux hommes et des rires sans chagrin
Il faut moins d’un quart d’heure de temps terrestre
Soit une seconde d’éternité
Il faut des bruits de tronçonneuse
Des craquements secs et lourds
Qui déchirent le ciel et le cœur
Des vapeurs d’essence qui s’accrochent dans l’air
Comme une odeur de mort et de défaite.
MT. 27.03.12
Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.