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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 17:06



Voici une belle découverte, la voix de Peia, pure, cristalline et si guérisseuse, avec cette chanson, "Machi", qui parle de guérison justement...
Plus que jamais nous avons besoin de guérison, guérison de nos corps, de nos blessures, de nos âmes, de la Terre...
Puisse ce chant et cette voix réveiller en nous ce féminin capable d'accueillir tout ce qui a besoin d'être accueilli, et faire monter notre voix intérieure qui sait si bien soigner quand elle fait chanter nos cellules et anime notre coeur...

MT



 



    

"Cette chanson parle du pouvoir de guérison et de médecine de la Femme, de la Lune et de la Terre elle-même. Une Machi est une femme médecine et parfois c'est aussi un homme médecine. Puissent ces images nous rappeler à tous le miracle de la vie. Puissions-nous voir que bien que notre notre Terre soit douce et vulnérable, combien elle peut être sage et résistante au-delà de toute mesure. « Là où il y a L'Amour, il y a la Vie » et ici il y a beaucoup d'Amour. Soyez Béni".

 

 

 

Et l'album complet en écoute libre ou à télécharger pour un peu plus de 10 euros ici :

http://peia.bandcamp.com/album/four-great-winds#



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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 14:55




Quelques méditations inspirées par le coeur des fleurs...

Pour y puiser sagesse, paix, amour et beauté.



http://www.photobox.fr/creation/1830385854

























   








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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 09:54
 
 
N’oublions pas : la liberté de semer, c’est la vie, c’est le futur, c’est le droit à la diversité et la libre circulation des biens.
 
 
Restreindre le nombre des semences, les manipuler pour en tirer profit ou en garder le contrôle, va à l’encontre de la survie des espèces : végétales, animales et humaine.
 
 
La biodiversité permet de préserver le patrimoine génétique ancestral des semences, celui là même qui les rend capables de s’adapter à l’environnement et à des conditions inattendues.
 
 
Le danger des semences fabriquées, c’est qu’elles n’ont pas de « mémoire », et qu’elles s’appauvrissent comme le montre l’exemple des hybrides, variétés hélas dominantes sur les étales et qu'elles asservissent les agriculteurs et les consommateurs.
 
 
L’enjeu est au niveau de la santé, de l’économie, et vient nous parler d’autonomie.
 
 
La nôtre, celle des paysans, celle des thérapeutes, celle de tout être vivant qui ne peut se déployer, grandir en santé, que s’il n’est pas réduit à la dépendance.
 
 
 
Les systèmes tendent à nous mettre de plus en plus en hétéronomie, afin de dépendre de leurs lois, de leurs intérêts, de leurs visions.
 
 
Mais la Vie, c’est l’autonomie, la capacité à se déterminer à partir de soi en relation avec les forces de la Nature.
 
 
 
MT




















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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 22:57



Partout,
Il y a la Terre
Cet espace généreux comme une mère
Abritant milles créatures comme autant d’enfants

Partout,
Il y a le Ciel
Cette vaste source où la vie voyage
Comme mille albatros qui dansent
Et dessinent de leurs ailes la liberté
 
Partout,
Il y a l’Homme, enfant de la terre
Devenu rebelle et oublieux de ses liens
Lâchant dans les rouages ses grains de sable un à un
Comme des bombes silencieuses
En forme de plastiques multicolores. 
 
Alors la terre étouffe des déchets laissés là
Alors le ciel s’épaissit des pensées trop sombres
Et les créatures agonisent
En tentant de racheter les péchés des maîtres du monde.
 
 
Dans quel état sont nos terres intérieures
Dans quel état est le jardin de nos coeurs
Où nous devrions chaque jour
Oter, trier, transmuter les déchets inutiles et toxiques?


Devant l’agonie,
Juste l'évidence
Juste les masques qui tombent
Juste l’implacable vérité
Juste le temps qui nous est compté
Juste nos cuirasses à arracher
Juste les larmes du cœur à laisser couler
En ruisseaux qui pourront irriguer et guérir la Terre.

MT





 




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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 17:14
 
 
 
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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 12:23

 

 

 

 

C'est étonnant comme les humains,

Qui ne savent pas mourir,

Savent si bien donner la mort et jouer avec....

 

 

 

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 (...)

Est-ce que ce monde est sérieux ?

J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m'incline

Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J'ai jamais appris à me battre
Contre des poupées…


Sentir le sable sous ma tête
C'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que tout s'arrête
Andalousie je me souviens

Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'une tombe

 


Est-ce que ce monde est sérieux ?

  

 

Francis Cabrel, Corrida

 

 

 

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 14:35

 

 

Toile planétaire pour le féminin sacré 2 juillet 2011

 

 

Nous sommes trois femmes. Nous vous invitons pour une rencontre de femmes. Planétaire.
Nous invitons les femmes de cette planète à se réunir.

 

 

A la première Nouvelle Lune de Juillet créer sur la Terre un réseau de cérémonies de femmes. Pendant une rotation de la Terre une multitude de cercles de femmes en divers points de la planète se relieront dans la même intention: Se connecter à l'énergie de la Terre, à la joie d'être femme, et à la vibration du coeur. Comme l'araignée tisse sa toile si parfaite, nous allons activer une toile du féminin sacré et faire rayonner cette énergie autour de nous.


Ce que nous faisons au féminin en tant qu'être humain, nous le faisons à la planète.
Ce que nous faisons à la Terre Mère, nous le faisons à nous-même.
Nous devons être doux et aimants avec le féminin, de nouveau, pour soigner la Terre Mère
.”


Nous nous adressons à toutes les femmes, pour honorer l'énergie féminine, réactiver la connexion avec la Terre, avec la spiritualité, et rétablir l'équilibre entre le masculin et le féminin. D'abord en chacune de nous. Puis à l'intérieur du cercle. Enfin partager cette vibration lumineuse avec tous les cercles de femmes réunis en même temps sur la planète pour cet évènement.

 

Le 2 Juillet 2011, un cercle planétaire de cercles de femmes, tous connectés.
Différentes cérémonies. Chaque cercle est libre: selon les désirs, les traditions, les possibilités, la personne qui guidera le cercle... tout peut être imaginé. Cercles de paroles, hutte de sudation, cérémonie de médecine sacrée, méditation, chant, danse des Cinq Rythmes, de la Paix Universelle, Biodanza, enseignements sur les Lunes qui rythment le temps de la femme, sur le tantra... Tout est possible!

 

Nous sommes deux femmes. Nous n'appartenons à aucune organisation, église, ni religion, n'avons ni budget ni but lucratif. Mais nous sentons intensément que la Terre a besoin de notre énergie féminine, de l'énergie du coeur. Nous nous engageons donc à organiser et coordonner cette rencontre planétaire, et avec votre aide et votre participation nous pourrons créer un puissant réseau énergétique de guérison et d'amour tout autour de la Terre.

 

Bloquez cette date du 2 Juillet 2011 dans votre agenda.

Envoyez cette invitation à vos amies précieuses (ou cercles existants), femmes dont vous savez qu'elles partagent la même vision, vivent dans le même esprit. Si vous-même guidez un cercle ou êtes habilitée à le faire, organisez une cérémonie là où vous êtes. Tenez-nous informées, afin que nous puissions inscrire votre cercle sur le blog. Toutes les initiatives y seront répertoriées, ainsi toute femme, individuellement, aura la possibilité de s'inscrire pour rejoindre l'un des cercles existants.
Et si vous connaissez une femme capable de conduire une cérémonie, n'hésitez pas à l'inviter à se manifester!

 

 

 

“Une prière vaut pour une,

un chant vaut pour dix, une danse pour cent”.

Réunissons-nous pour prier, chanter, danser!
Unissons-nous pour créer une toile mondiale de femmes!


http://worldwidewomenweb.wordpress.com/

 

 Cérémonies en France :

 

 http://worldwidewomenweb.wordpress.com/ceremonies/france/

 

 

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 21:42

 

 

 

Entretien avec Pierre Rabhi, publié par G. Productions.fr

 

 

Notre destin est lié indissolublement à celui de notre planète. A travers ses actions sur le terrain et ses ouvrages, Pierre Rabhi plaide pour une indispensable réconciliation avec la terre. Entretien.

 

 

La terre, qu’est-ce que c’est ?

 

 

Il s’agit ici de la glèbe qui est sous nos pieds, sur laquelle nous marchons et qui, en même temps, est un des éléments qui nous nourrit. A l’origine, la terre n’existait pas dans le processus de la Création. Elle s’est constituée sur la base de la dégradation de la roche mère, avec la complicité des autres éléments : le soleil, la chaleur, l’air, la lumière, l’eau. Ces éléments ont contribué à associer le minéral avec l’organique. Ainsi les premiers végétaux vivants ont évolué peu à peu et se sont associés pour créer ce que l’on appelle la terre arable, véritable matrice à partir de laquelle les végétaux ont proliféré. Autant les autres éléments (air, eau et feu) sont mobiles, autant l’élément « terre » est stable. Il est le lieu dans lequel se sont multipliés des végétaux immobiles afin que tout un monde mobile de créatures puisse survivre. Les hommes le parcouraient comme les autres espèces. Des cueilleurs, des chasseurs, des pêcheurs vivaient justement des biens de la terre et de l’eau et ce jusqu’à la révolution néolithique où l’homme a compris qu’il pouvait dialoguer, établir une sorte de contrat ou d’alliance avec la terre, la terre mère, pour lui confier des graines et produire sa propre nourriture. C’est la naissance de l’agriculture.

 

 

Vous parlez de contrat entre l’homme et la terre. Quels sont les principaux termes de ce contrat ?

 

 

Pour sa propre survie, l’homme a sollicité la terre pour qu’elle lui vienne en aide. Il avait besoin d’elle mais la terre n’avait pas besoin de l’homme, elle était bien avant son avènement (je n’entre pas dans ces considérations métaphysiques, me bornant à la réalité biologique). Autrement dit, le contrat est beaucoup plus avantageux pour l’être humain que pour la terre. Les archéologues qui se sont intéressés à la naissance de l’agriculture disent que la première pulsion de l’homme n’était pas seulement de produire sa nourriture, elle avait un caractère religieux, un caractère sacré. Pour l’être humain, c’était absolument magique de pouvoir semer des graines, de voir pousser, de voir proliférer puis de pouvoir engranger. La sécurité alimentaire est à l’origine de la naissance des grandes civilisations, même si elle a aussi induit des drames et des conflits. Rien n’est parfait...

 

 

Comment l’apparition des grands courants religieux a-t-elle influé sur ce contrat déjà bien à l’avantage de l’homme ?

 

 

Au risque de choquer, je dirai que les grandes religions – à l’exception peut-être du bouddhisme – ont aggravé le déséquilibre existant dans le contrat, et cela au désavantage de la terre. A l’origine, l’être humain était dans une attitude animiste (attribuer aux choses une âme). Les mystères et les énergies créatrices étaient reconnus en toute création et en toute créature. Les cosmogonies (qui expliquent la formation de l’Univers) peaux rouges reconnaissent par exemple que tout est issu du même souffle et que nous-mêmes, nous sommes intégrés à ce souffle. Le monothéisme (croyance en un dieu unique) a faussé la donne pour deux raisons : d’une part, je ne vois pas pourquoi Dieu ne serait que masculin, pourquoi pas féminin (la terre est une matrice) ? Par ailleurs, il a instauré le fait que notre lieu d’incarnation n’est qu’un lieu provisoire, l’objectif n’étant pas la terre mais le ciel ! La terre n’est que « vallée de larmes », lieu provisoire à partir duquel on va mériter le ciel, c’est le lieu de l’épreuve, etc. Cette attitude sacrée, dont nous n’aurions jamais dû nous départir, a été brisée.

 

 

Comment se réconcilier avec la terre ?

 

 

En la considérant comme un être vivant. Cela semble relever plus de la symbolique, de la métaphore, ou de je ne sais quelle idée un peu esthétique. Mais la terre est vraiment vivante et lorsque vous l’examinez – la science a aidé à le faire – vous vous rendez compte que c’est le siège d’une vie d’une intensité extraordinaire. C’est plein de bactéries, d’organismes de toutes sortes, de champignons, d’insectes, de vers de terre, etc. C’est une sorte d’estomac dans lequel existent une faune et une flore extrêmement actives. C’est un lieu d’une grande vitalité, d’une grande prolifération. Il élabore des substances nutritives transmises au végétal, lequel les transmet à l’animal et à l’être humain. Et c’est ainsi que la terre est le fondement, le premier élan de la vie. Sans elle, nous n’existerions pas. Bien sûr, tout ce qu’elle fait, elle le fait dans une connivence et dans une interactivité avec la lumière, la chaleur, l’eau et tous les autres éléments. Tout intervient pour qu’un certain métabolisme permette cette explosion de la vie. L’élément terre est un organisme vivant qui doit être traité en tant que tel. Et aujourd’hui, nous sommes dans l’erreur la plus totale par rapport à cela.

 

 

Pensez-vous que l’on peut se nourrir sans détruire ?

 

 

J’en suis totalement convaincu et l’ai démontré aussi bien sur notre ferme familiale qu’en Afrique où j’ai introduit l’agro-écologie qui compte de très nombreux praticiens. Sans compter tous les agriculteurs dits « bio » qui, après avoir été dénigrés, constituent aujourd’hui le recours à une alimentation de qualité. On peut parfaitement nourrir sans détruire, à la condition qu’il y ait un autre mode d’organisation. Or l’option actuelle reste favorable aux villes : il y a de plus en plus de monde dans les villes et de moins en moins dans les campagnes. D’où la nécessité d’augmenter la productivité pour nourrir ces masses laborieuses des villes avec le minimum de gens dans les campagnes et avec les engrais, les pesticides et la mécanique comme arsenal pour fournir le maximum de nourriture. Le résultat : une nourriture abondante mais insalubre, dénaturée et suspecte. On peut produire sans nuire mais dans un contexte où l’agriculture intègre beaucoup plus d’acteurs de production. Et à ce moment-là, on pourra revenir à une production de très grande qualité qui puisse répondre à des besoins d’abord locaux et régionaux. Toute une réorganisation est nécessaire pour produire en respectant le patrimoine naturel que représente la terre et qui doit être transmis vivant aux générations à venir.

 

 

L’homme est-il compatible avec la terre ?

 

 

L’homme est issu de la terre et c’est un leurre de croire qu’il peut s’en affranchir. Même un homme extrêmement puissant à la tête d’une multinationale ne peut se départir d’un fonctionnement commun à tous les autres mammifères : se nourrir. Et le leurre aujourd’hui, c’est d’avoir placé l’être humain comme prince de la réalité : ce prince s’est exclu petit à petit de cette réalité, en est devenu un tyran vaniteux et aveugle. Aujourd’hui, nous sommes dans une civilisation occidentale qui est de plus en plus « hors sol ». Il n’y a pas que les pintades ou les veaux, les êtres humains sont aussi hors sol, vivant dans un univers totalement artificiel de béton, de bitume, de plastique, etc. J’ai l’impression qu’ils sont incarcérés puisqu’ils sont déconnectés de cette réalité vivante. On dirait que le soleil se lève pour rien, que les fleurs au printemps fleurissent pour rien, parce qu’il n’y a personne pour les admirer.

 

 

Dans votre contact avec la terre, que vous a-t-elle transmis que vous avez découvert ou redécouvert ?

 

 

En premier, ce qu’elle m’a transmis de plus fondamental, c’est le mystère. Le mystère pour moi n’est pas angoissant. Au contraire, c’est ce qui élargit l’esprit vers cet infini qui est indicible. Et ce caractère indicible ne m’inquiète pas. Je me rends bien compte qu’il est lieu d’émerveillement. Deuxièmement, s’il vous est arrivé de prendre une graine au creux de votre main, dans cette seule graine vous avez de quoi nourrir l’humanité : mettez-la en terre et elle vous donnera deux cents autres graines lesquelles, mises en terre, vous donneront autant, etc. C’est absolument prodigieux et, de ce fait, la faim dans le monde est un scandale injustifiable. La terre m’a apporté un troisième élément. Par ses exigences, ses rythmes, ses cadences, elle a des lois et des règles. Elle n’est ni bonne ni mauvaise, elle est ce qu’elle est et elle a toujours contribué à la promotion de la vie, avec la mort comme complice ! La terre, ce sont les cycles, les saisons, c’est la sensibilité à ce qui se passe chaque jour, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse beau. Cela m’a reconnecté vraiment à cette réalité universelle. Quand vous avez des denrées issues d’une terre vivante que vous avez bien soignée, que vous avez nourrie correctement, elle vous le rend. Si vous transgressez, tôt ou tard vous payez. Les lois radicales de la terre sont des lois justes. Elles sont la manifestation d’un ordre universel qui est intelligence. Tout ce que vous faites à la terre, c’est à vous-mêmes que vous le faites.

 

 

Point de non-retour ou espoir d’un renouveau conscient ?

 

 

Parallèlement à une démarche de surproduction, d’élimination, de destruction, de dissipation, il y a des consciences, des esprits scientifiques, des gens qui ont examiné les faits et qui se rendent bien compte que la terre ouvre à des connaissances multiples et infinies. Et donc nous sommes en possession aujourd’hui de connaissances suffisantes pour une grande alternative qui réconcilierait à la fois la science, la technique, l’humain et la nature avec l’élément sensible, poétique, l’émerveillement, la beauté. La terre offre cela à tous les sens. J’ai totalement intégré le fait que nous puissions disparaître pour n’avoir pas compris que nous ne pouvons pas faire n’importe quoi avec la vie, avec les éléments. Il faut abolir nos arrogances et méditer sur un des éléments les plus mystérieux de la vie et qui rend la terre féconde, à savoir l’humus. Celui-ci est issu de la dégradation des matières organiques. Il est ce qui relie vie et mort au nom d’un principe intangible dont nous tenons notre propre existence. Humus – humanité – humilité – humidité sont indissociables. Celui qui comprend cela comprend la terre et son magnifique magistère. De toute façon, il n’y a pas le choix. On est en fait sommé de le faire ou de disparaître. J’ai l’espoir qu’après toutes ces dérives, toutes ces erreurs cumulées, nous entrions enfin dans une nouvelle ère où l’être humain, sur les bases d’un sentiment sacré, rétablisse un nouveau pacte avec la vie, un nouveau pacte avec la terre.

 

 

 

 

Bibliographie :
Du Sahara aux Cévennes ou la reconquête du songe, Ed. Albin Michel

Paroles de terre (préface de Yehudi Menuhin), Ed. Albin Michel

Le recours à la Terre, Ed. Terre du Ciel

 

 

 

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 17:14

 

 

L’amour de la Terre et des animaux n’attend pas le nombre des années.

Il suffit d’être déjà proche de la nature, de pouvoir sentir dès son plus jeune âge la singularité du vivant, pour être une écologiste en herbe.

Pour témoin, cette petite fille habituée à nager avec les baleines à bosse à Moorea en Polynésie française.

 

Elle nous rappelle ainsi, que lorsque nous ne sommes pas coupés de la nature, lorsque nous pouvons la voir, la ressentir, nous la respectons naturellement.

 

Ce qui tue aujourd’hui ce lien, ce sont bien sûr les villes, grandes ou moins grandes, mais aussi l’industrialisation, le faux « progrès » qui met le profit au centre de toutes les actions et interactions, faisant passer au second plan, certes la nature et l’animal, mais on ne le voit pas toujours, essentiellement l’humain.

 

L’humain se croit le maître parce qu’il domine économiquement, parce qu’il consomme, parce qu’il opprime et fait pression sur le vivant…. Mais à quel prix ? Une cécité l’empêche de voir son propre esclavage, de voir qu’il est lui-même un produit de consommation et d’exploitation, au service d’un système destructeur.

 

Ce système est arrivé à son paroxysme : les animaux disparaissent partout sur la planète, les forêts se raréfient, les eaux sont polluées, les océans sont des poubelles, les banquises fondent et enferment dans leurs glaces les polluants que les vents de la civilisation colportent, l’atmosphère est bourrée de CO² et de métaux lourds lâchés sur nos têtes, l’ozone se troue un peu partout, les espèces animales comme humaines sont affamées, les biens et richesses sont confisquées, la santé est une denrée rare et menacée, et l’avenir s’annonce des plus sombres si l’on ne redresse pas la barre…

 

Et tout cela grâce à quoi ? A ce que l’on a, mal à propos, appelé le progrès et qui n’est qu’une course en avant de quelques uns laissant derrière eux le plus grand nombre et un chaos aussi vaste qu’un cataclysme.

Le tout largement alimenté par nos propres illusions, nos attentes placées dans des systèmes extérieurs à nous, à force d’abandonner notre pouvoir, à force de penser que les autres, ceux qui nous disent de voter pour eux, vont organiser le monde au mieux de nos intérêts, à force de croire que leurs inventions servent le vivant, alors qu’aujourd’hui il est impossible de ne pas voir que la majorité d’entre elles ont été mises au service de la destruction et de la mort, le tout emballé dans de beaux discours aussi artificiels que les molécules inventées pour notre bonheur…

 

Pour que tout se remettre dans l’ordre des choses, l’ordre étant à comprendre ici non pas comme un enfermement mortifère ou un plan immobile mais comme l’ordre du vivant, l’Homme doit rapidement retrouver le sens profond de son rôle sur Terre : il en est le gardien, et non le dominateur. L’heure est venue de choisir : utiliser son pouvoir à des fins personnelles, ou le mettre au service de plus grand que lui. Il est peut-être temps de dialoguer avec son ancêtre Noé qui sut si bien faire monter à bord de son arche, toutes les espèces qui se trouvaient menacées…

 

Cet engagement nécessite un cheminement où l’ego perd sa prévalence pour laisser la place à l’Etre et ses forces d’excellence.

 

Planté entre Ciel et Terre, point de jonction entre les forces du haut et du bas qui passent à travers lui, l’Etre humain ne doit pas oublier qu’il n’est qu’un colosse aux pieds d’argile.

 

Il est vulnérable s’il oublie que sa survie dépend de la création toute entière.

 

Il est vulnérable s’il ne sait pas où il pose ses pieds et si sous chacun de ses pas il ne glisse pas cette mince mais indispensable semelle tissée de conscience et d’amour.

 

 

 

MT

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
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  • Le blog de lejour-et-lanuit.over-blog.com
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Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
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Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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