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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 21:10

 

 

Une femme à la parole haute et passionnée, qui redonne à l'Amour toute sa dimension.....

 

 

 

 

 

Interview sur Nouvelles Clés


On connaît sa plume -elle a publié une trentaine d’ouvrages -, on ne connaît pas la femme. Le dernier livre de Jacqueline Kelen,"Divine Blessure", donne le prétexte pour passer de l’autre côté du rideau. Quelle femme se cache derrière cette “guerrière de l’absolu” ?

 

Nouvelles Clés : Quelle petite fille étiez-vous ?

 

 

Jacqueline Kelen : Je me retourne rarement sur le passé. Je n’ai, en particulier, aucune nostalgie ni de mon enfance ni de mon adolescence. Pour moi, l’existence commence à être intéressante à partir de trente ans. Avant, tout n’est qu’imitation et balbutiement. Je n’ai pas non plus l’esprit de famille, les liens du sang m’importent peu. Dès l’enfance, je me sentais une ascendance non terrestre, beaucoup plus précieuse. Mes parents me confortaient en disant : “cette petite ne nous ressemble pas, ce n’est pas nous qui l’avons faite” ! (Rires). J’étais une enfant solitaire et heureuse de l’être. Je lisais énormément. J’annotais et commentais mes Babar ! Il me semblait que j’avais déjà mille ans, que je venais de bien plus loin que du jour de ma naissance. Cette sensation m’étonnait. Je suis également née avec la grâce de la foi, cette confiance totale dans la bonté de Dieu. Par chance, la religion ne me l’a pas fait perdre et, malgré de nombreuses épreuves, je n’ai jamais douté de cet amour total venant de la divinité. J’avais une passion pour l’étude. C’est, du reste, le génie de la tradition hébraïque : les juifs interrogent inlassablement les textes, les commentant, car il en va de la liberté humaine. Il me semble que les catholiques devraient étudier et se cultiver davantage, au lieu de répéter des formules et de se contenter des réponses du catéchisme.

 

 

N. C. : Quelles relations aviez-vous avec vos semblables ?

 

 

J. K. : Grâce aux livres, j’ai très vite rencontré des personnages immenses comme Ulysse et Don Quichotte, des auteurs d’envergure tels Platon, Chrétien de Troyes, Dante ou Giordano Bruno. Je me suis dit : “Ma famille, ce sont les artistes et les philosophes, les grandes amoureuses, les personnages héroïques.” Ce sont eux mes contemporains. Mais cela a créé une coupure irréversible : je me sens souvent éloignée des gens de notre époque. Adolescente, en regardant les humains marcher dans la rue, je me faisais cette réflexion étrange : “Il y a peu d’êtres vivants”... Pour ma part, je vivais avec le Christ, mais aussi avec les chats, les fleurs, les rêves, les poètes. Je me suis très tôt sentie oiseau de passage, exilée en ce monde.

 

 

N. C. : Comment et quand est née votre attirance pour les mythes ?

 

 

J. K. : J’ai suivi une formation de lettres classiques qui m’a permis de rencontrer très tôt les mythes fondateurs de l’Occident. Mais le chemin s’est fait progressivement et l’étude des mythes s’est accompagnée de la lecture incessante et passionnée des mystiques - égyptiens, tibétains, chrétiens, soufis ou juifs,... Tous me nourrissaient et m’éblouissaient. Tous parlaient d’une même saveur de Dieu et convergeaient au sommet. J’étais attirée par cette pointe de la pyramide. Le langage des sages et des mystiques est universel dans sa diversité, contrairement au langage unique de la mondialisation qui réduit et appauvrit. À leur façon, les mythes sont inépuisables, éternellement jeunes, parce qu’ils sont reliés à la Source. Il en va ainsi de toute parole prophétique.

 

 

N. C. : Quels sont les premiers mythes que vous ayez rencontrés personnellement ?

 

 

J. K. : Je ne me destinais pas à l’écriture mais à l’enseignement. La vie en a décidé autrement. Deux sujets se sont imposés à moi, en songe : Salomé et Marie Madeleine. Je fus d’abord fascinée par les récits de David face à Goliath, de Judith et Holopherne ou encore de Salomé avec Jean Baptiste. Ce thème de la décapitation m’intriguait et me troublait, j’ai mis quelque temps avant de comprendre qu’il s’agissait d’un rituel d’initiation, avec passage du seuil, soumission du mental, coupure irréversible... En travaillant sur ce sujet, je me suis retrouvée en plein mythe du Graal ainsi que dans la littérature alchimique : la tête coupée, caput mortuum (ou tête de corbeau), désigne en effet l’Œuvre au noir, première phase de l’œuvre alchimique... Pour me libérer de ces images, pour les éclairer aussi, je me suis mise à écrire, bien que ce projet soit resté inachevé.

 

 

N. C. : Vous avez écrit une trentaine d’ouvrages, dont certains sont traduits jusqu’au Japon ou en Corée. La femme, son mystère et sa vocation reviennent toujours...

 

 

J. K. : Mon second rendez-vous personnel avec les mythes s’est fait à travers le personnage de Marie Madeleine. Élevée dans la religion catholique, on me l’avait présentée comme une prostituée et une pécheresse repentie. Or, les poètes et les peintres la montraient comme une reine... Je ne comprenais pas où avait eu lieu la scission et j’ai cherché du côté des Évangiles apocryphes, très difficiles à trouver à l’époque, car interdits par l’Église de Rome. Dans ces lectures, j’ai rencontré une femme de lumière, éveilleuse, une femme qui avait part à la Connaissance spirituelle.

Dans les Évangiles officiels, Marie de Magdala garde le silence, mais dans les Évangiles secrets, elle transmet une parole prophétique, c’est-à-dire impérissable, toujours verdoyante, une parole qui fait danser les montagnes... Alors jeune éditeur, Marc de Smedt a eu un véritable coup de cœur pour mon manuscrit et l’a publié en 1982. Je lui en garde une immense gratitude. Marie Madeleine a le rôle difficile, sans cesse contesté, d’éveiller le cœur de l’homme et c’est, pour moi, la nature profonde de la femme. Inlassablement, celle-ci doit parler et témoigner dans sa chair de l’amour. De cet amour qui se rit du temps et de la dégradation, qui est connaissance et ouverture à l’infini.

 

 

N. C. : L’amour, celui qui “élargit l’espace de notre tente”, pour paraphraser Isaïe, est votre grand thème...

 

 

J. K. : C’est la question essentielle et la source de toutes choses !... Aujourd’hui, trop de femmes ne cherchent plus l’amour mais un homme dans leur vie. Aimer fait peur, c’est une expérience qui envahit tout l’être, le bouleverse, le déborde et le dépouille. Comme le disait Thérèse d’Avila : “L’amour est dur et inflexible comme l’enfer”... Ainsi, Marie Madeleine croit absolument et aime absolument. Il n’y a pas ici de demi-mesure. Elle aime Jésus jusqu’au bout, même lorsqu’il est bafoué, trahi, agonisant et défiguré sur la croix. Elle est fidèle à cet amour, follement fidèle. Comme elle, j’ai le sens de l’amour total, donné une fois pour toutes. Si l’amour vient du cœur, s’il est mieux qu’un sentiment, un engouement et un désir physique, il dure par-delà le conflit, la séparation, le trépas. Aimer est une grâce et une gravité.

Mais prendre le risque de l’amour, ce “beau risque”, comme le disait Socrate à propos du mythe, agrée aux cœurs libres.

Une femme, tout particulièrement, devrait inviter à cette aventure chevaleresque et à cette passion qu’est l’amour. Quand on considère le code de le Fin’Amor (“parfait amour”) des xiie siècle, quand on lit les poèmes et les romans courtois du XIIe et XIIIe siècles ainsi que les récits mystique des Fidèles d’Amour persans, c’est toujours la Dame - une femme “sage et belle”, autant dire éveillée - qui inspire et oriente chevaliers et troubadours dans leur quête.

La Dame est la manifestation d’un amour infini, céleste, elle en est aussi la médiatrice.

Toute femme devrait être consciente de ce rôle souverain. De nos jours, on a tendance à oublier que l’amour humain est d’abord une union mystique des âmes et des esprits. Ensuite seulement, et comme de surcroît, l’union des corps peut s’accomplir, tels un cantique et une prière. En s’affairant uniquement dans le sexuel, notre époque a tout inversé et tout saccagé ! Selon le Fin’ Amor, né en pays d’Oc, les amants courtois vivent le « long désir », une approche infinie où jouent les affinités du cœur et des rêves : ils ont tout le temps puisque l’amour est éternel ! Dans cet art d’aimer - qui n’est pas révolu - il y a toujours trois présences : l’homme, la femme et le mystère de l’amour. Il y va de notre honneur de nous rendre digne de ce mystère, de nous affiner, de nous élever jusqu’à lui. Pour ma part, je vais au combat sans relâche pour sauver la beauté et le mystère de l’amour. C’est ma tâche de “guerrière spirituelle” qui consiste à répondre de l’Amour en un monde qui le profane et le crucifie...

 

 

N. C. : Vous dénoncez la façon dont le monde abîme l’amour, mais vous allez plus loin : dans votre dernier ouvrage, Divine Blessure, vous faites un éloge de la blessure qui rend vivant.

Le ton de votre livre est totalement à contre-courant de vos contemporains qui essaient, par tous les moyens, de se soustraire à la souffrance...

 

 

J. K. : Beaucoup d’auteurs ou de conférenciers parlent de réconcilier le masculin et le féminin. Les mythes me proposent autre chose, d’ordre vertical : l’union entre ma nature mortelle, humaine ; et ma nature immortelle, divine. Cette tâche qui nous est impartie ouvre une blessure en nous, nous rappelant une blessure ancienne, ontologique. Or, précisément, profondément, cette blessure est ce par quoi le fini peut s’ouvrir à l’infini. Aussi, je trouve beau de se sentir blessé, c’est-à-dire imparfait, en marche, empli de soif. Aujourd’hui, par crainte d’être accusés de dolorisme, nous refusons tout sens à la souffrance et toute valeur à l’épreuve. Nous voulons être indemnes, protégés de tout. Nous oublions que nous sommes mortels, limités. Vivre est un risque permanent et passionnant, une aventure pleine d’imprévus. Tous les héros des mythes naviguent sur des mers déchaînées, traversent des forêts peuplées de brigands et de monstres, découvrent des territoires inconnus, hostiles... La vie nous demande confiance, ardeur et humilité. Il n’y a pas de chemin de maturité sans épreuves. Celles-ci sont autant de portes, autant de rencontres qui nous forgent et nous enseignent. Pour moi, une “belle vie” ne consiste pas en une succession de bonheurs, de plaisirs ou de gratifications. C’est une vie remplie de toutes sortes d’expériences, de souffrances comme d’espérances, c’est une vie intense, entière. Avoir une “bonne vie”, c’est tout embrasser, ne rien rejeter, c’est avoir envie de tout bénir, de tout serrer sur son cœur...

 

 

N. C. : Votre vision de la vie est à la fois passionnée et apaisée. Êtes-vous détachée de toute peur ?

 

 

J. K. : Je m’interroge peu sur la peur, probablement parce que, depuis l’enfance et grâce à une vie solitaire, j’ai développé mes qualités de courage et de vaillance. Cela permet de faire face aux épreuves et je n’en ai pas été dépourvue ! Je n’ai en particulier pas peur de la mort. Je l’ai frôlée de très près à trente-cinq ans. Cette expérience m’a allégée, délivrée. Devenir vivant me paraît bien plus important ! La planète se dégrade, le bateau coule. S’il est nécessaire que certains hurlent pour attirer l’attention sur le drame qui s’annonce, il est pour moi plus important de s’interroger sur “que sauver ?”.

 

 

N. C. : Quels désirs vous animent, vous tiennent debout ?

 

 

J. K. : Je suis un être de désir, portée par le désir lui-même ! Nicolas Flamel parlait du “désir désiré”, qui est entièrement gratuit, sans objet, pure flamme. Notre époque est contradictoire : elle est partagée entre la satisfaction immédiate des désirs que nous propose la société de consommation et la méfiance à leur égard, dans le sillage d’un bouddhisme à l’occidentale. Aucune de ces deux attitudes ne me convient. Je me sens une femme qui brûle et qui est brûlée - par l’amour, par l’étude, par la beauté et la douleur, par les rencontres aussi... Il est important de ne pas passer à côté des grandes rencontres, de ne pas s’y dérober, qu’elles s’avèrent heureuses ou pas. Elles sont peu nombreuses sur le chemin. C’est la raison pour laquelle, en amitié, je fais souvent le premier pas. La rencontre exige attention et disponibilité, elle est une élection. La petite fille que j’étais adorait les surprises et aujourd’hui encore, j’aime l’inattendu, tout ce qui peut surgir et surprendre.

 

 

N. C. : Henri Gougaud, qui fréquente les contes depuis des dizaines d’années, avoue avoir des “contes amis” auxquels il reste toujours fidèle. Avez-vous des “mythes amis” ?

 

 

J. K. : Certains personnages, comme la reine de Saba ou Shéhérazade, me sont chers, mais il est un mythe celtique du Moyen Âge qui contient tout pour moi, c’est celui de Mélusine.

Il y est question de l’amour et de son lien au mystère, au secret, à la dignité, à la solitude. C’est l’un des rares mythes qui évoquent l’histoire conjugale. En effet, le mythe s’intéresse à la quête de soi, non aux formes sociales et temporelles.

Ainsi, une fois le héros réalisé, libre à lui d’être ermite, marié ou en communauté. De même, les notions de maternité et de paternité sont rarement évoquées. La femme-fée Mélusine illumine l’existence de son époux, Raymond de Lusignan. Elle lui a promis de le rendre heureux et prospère, riche et respecté de tous, mais le mariage repose sur un pacte : elle demande une journée pour elle seule, le samedi. Cette condition est judicieuse : l’amour n’est ni la confusion ni la promiscuité, et la vie conjugale doit respecter, et même révérer, le secret et la solitude de chacun des époux. Notre époque se déroule sous le signe de la collectivité, mais l’aventure de conscience, de la quête spirituelle, ne peut se vivre que sous le signe de la singularité.

Un jour, assailli par le doute, le seigneur Raymond de Lusignan rompt l’interdit du samedi et cherche à surprendre le secret de Mélusine. Un peu plus tard, il tiendra des propos insultants à son égard. Mélusine, qui veillait sur cette distance d’étrangeté, d’émerveillement entre eux, va déployer ses ailes et quitter Raymond pour toujours. Leurs adieux, inépuisables, me font toujours monter les larmes aux yeux. Ils ne se combattent pas l’un l’autre ni ne se déprécient, comme on a tendance à le faire lors d’une séparation, mais, au contraire, ils se chantent et se remercient pour tout ce qu’ils se sont apportés l’un à l’autre. Les êtres nobles se séparent sans renier l’amour, ils se quittent mais l’amour ne les quitte pas...

Je me demande : si certains personnages des mythes se haussent à ce niveau de relation, pourquoi nous, au XXIe siècle, n’en sommes-nous pas capables ? La réponse est terrible : nous n’en avons pas envie ! La perfection, le perfectionnement nous effraient. Au début du XVIIe siècle, John Done, le grand poète métaphysicien anglais, s’interrogeait : “Pourquoi ne meurt-on plus d’amour ?” C’est la question que je me pose.

Nous sommes mendiants de l’amour et en même temps, nous sommes si avares de signes de tendresse, de gestes affectueux. L’amour ne paraît plus essentiel aux mortels. C’est peut-être pour cela qu’ils restent mortels !

 


 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 20:48

 

 

 

 

Une lettre du docteur Masaru Emoto...

 

 

 

Même s'il n'est donné dans ce message qu'une seule date de cérémonie, je pense qu'au vu de l'urgence et de l'extrême situation dans laquelle la planète se trouve avec cette catastrophe nucléaire, nous pouvons, chacun d'entre nous, seul ou à plusieurs, pratiquer cette prière, cette demande, aussi souvent que nous le pouvons....

 

 

Cette prière associe deux méthodes concrètes. Elle est basée sur la pratique ancestrale de Ho'oponopono qui permet de se guérir et de pacifier toutes les situations conflictuelles que l'on rencontre, et elle prend ici tout son sens en effet lorsque l'on connaît les travaux de Masaru Emoto, qui ont démontré à quel point l'eau est sensible à l'information et à son environnement. Lorsque vous écrivez "colère" sur de l'eau, la forme cristalline de la molécule se transforme, se déforme, se déstructure. Lorsque vous écrivez "amour", la forme cristalline est d'une structure harmonieuse, d'une beauté qui parle d'elle-même.

 

 

La visualisation est créatrice, la parole aussi, alors utilisons notre pouvoir créateur, associé au pardon qui guérit, allumons une bougie, dont la flamme est le soutien de notre intention, branchons-nous sur notre coeur, et mettons notre pouvoir en action.  

   

 

  

 

(traduction sommaire faite sur Reverso, voir original en anglais à la fin)

 

 

À Toutes les personnes du monde entier,

 

Envoyez s'il vous plaît vos prières d'amour et la gratitude à l'eau des centrales nucléaires de Fukushima!

Par les tremblements de terre massifs d'Ampleur 9, les tsunamis surréalistes, plus de 10,000 personnes sont toujours manquantes. Cela fait 16 jours déjà que le désastre est arrivé. Le pire est que cette eau des réacteurs de la Centrale a commencé à fuir et il contamine l'océan, la molécule aérienne et l'eau de secteurs environnants.

 

 

La sagesse humaine n'a pas pu faire beaucoup pour résoudre le problème, mais nous essayons seulement de refroidir en bas la colère des matières radioactives dans les réacteurs en leur déchargeant de l'eau.

 

 

Il n’y vraiment rien d'autre à faire ?

 

Je pense que si. Pendant plus de vingt année de recherche de mesure et de photographies de cristal d'eau, j'ai témoigné que cette eau peut devenir positive quand elle reçoit la vibration pure de prière humaine, peu importe à quelle distance c’est.

 

La formule d'énergie d'Albert Einstein, E=MC2 signifie vraiment que l'Énergie = le nombre de personnes et le carré de conscience des gens.

 

Maintenant il est temps pour comprendre la vraie signification. Rejoignez tous la cérémonie de prière comme les concitoyens de la planète Terre. Je voudrais demander à tous les gens, pas juste au Japon, mais dans le monde entier s'il vous plaît, de nous aider à trouver une sortie à la crise de cette planète!!

La procédure de prière est la suivante.

 

 

Jour et heure :

 

Le 31 mars 2011 (jeudi)

12:00 - midi- dans chaque fuseau horaire 

 

 

Dites s'il vous plaît l'expression suivante :

 

 

"L'eau de Centrale nucléaire Fukushima,

Nous sommes désolés de vous faire souffrir.

Pardonnez-nous s'il vous plaît. Nous vous remercions et nous vous aimons. "

 

 

Dites-le s'il vous plaît à haute voix ou dans votre esprit. Répétez-le trois fois en même temps que vous réunissez vos mains dans une position de prière. Offrez s'il vous plaît votre prière sincère.

 

Merci beaucoup de mon coeur.

 

Avec amour et gratitude,

Masaru Emoto

Messager d'Eau

http://emotopeaceproject.blogspot.com/

 

Voici par ailleurs les résultats de ces prières sur la qualité de l'eau mesurée par le Dr Emoto après le 31 mars : 

 

 

  http://la.caravane.des.sources.over-blog.com/article-resultat-de-la-priere-pour-le-japon-le-31-mars-2011-72325603.html

 

 

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A letter from Dr Masaru Emoto...

To All People Around the World,

Please send your prayers of love and gratitude to water at the nuclear plants in Fukushima, Japan!
By the massive earthquakes of Magnitude 9 and surreal massive tsunamis, more than 10,000 people are still missing…even now… It has been 16 days already since the disaster happened. What makes it worse is that water at the reactors of Fukushima Nuclear Plants started to leak, and it’s contaminating the ocean, air and water molecule of surrounding areas.

Human wisdom has not been able to do much to solve the problem, but we are only trying to cool down the anger of radioactive materials in the reactors by discharging water to them.
Is there really nothing else to do?
I think there is. During over twenty year research of hado measuring and water crystal photographic technology, I have been witnessing that water can turn positive when it receives pure vibration of human prayer no matter how far away it is.
Energy formula of Albert Einstein, E=MC2 really means that Energy = number of people and the square of people’s consciousness.

Now is the time to understand the true meaning. Let us all join the prayer ceremony as fellow citizens of the planet earth. I would like to ask all people, not just in Japan, but all around the world to please help us to find a way out the crisis of this planet!!
The prayer procedure is as follows.

Day and Time:
March 31st, 2011 (Thursday)
12:00 noon in each time zone

Please say the following phrase:
“The water of Fukushima Nuclear Plant,
we are sorry to make you suffer.
Please forgive us. We thank you, and we love you.”

Please say it aloud or in your mind. Repeat it three times as you put your hands together in a prayer position. Please offer your sincere prayer.

Thank you very much from my heart.

With love and gratitude,
Masaru Emoto
Messenger of Water

http://emotopeaceproject.blogspot.com/

 

 

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 22:32

 

 

Un jeune étudiant en Zen raconte que, s’approchant de son professeur, il demanda au Maître :

 

« Si je travaillais très dur et avec assiduité, combien de temps me faudrait-il pour trouver le Zen ? »

 

Le Maître y réfléchit, puis répondit, « Dix ans… »

 

L’étudiant dit ensuite, « Mais si je travaille très, très dur, et si je m’applique vraiment à apprendre vite — Combien de temps dans ce cas ? »

 

Le Maître répondit, « Eh bien, vingt ans. »

 

« Mais, si vraiment, vraiment j’y travaille, combien de temps dans ce cas ? » demanda l’étudiant.

 

« Trente ans, » répondit le Maître.

 

« Mais, je ne comprends pas, » dit l’étudiant déçu. « A chaque fois que je dis que je travaillerais plus dur, vous dites que ça me prendra plus longtemps. Pourquoi dites-vous cela ? »

 

Le Maître répondit :

 

« Quand un oeil regarde l’objectif, un oeil seulement regarde le chemin. »

 

 

 

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 11:27

 

 

Voici juste une page... c'est court une page...

Et pourtant il y a l'essentiel.

L'essentiel de ce qu'il faut voir et comprendre de notre présent...

 

J'avais reçu ce texte en janvier 2009....

Suite aux événements, particulièrement ceux du Japon, il est d'une actualité saisissante.

Rien aujourd'hui ne montre que les décideurs prennent un chemin qui serait le fruit d'une prise de conscience ou d'un enseignement apporté par les leçons de la vie.

Ils veulent continuer comme avant.

Ne surtout rien changer.

Rester dans le déni.

Jouer à l'autruche qui aura le cou le plus ensablé....

Ils s'accrochent... C'est vrai que le jeu en vaut la chandelle pour eux qui récoltent tant de bénéfices d'argent et de pouvoir.

 

Nous n'avons pourtant qu'une petite phrase à retenir, qu'une voix à écouter, celle que Fred Vargas emprunte à la Terre :

 

 "Sauvez-moi ou crevez avec moi".

 

 

 

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.

 

Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

 

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.

 

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes. Mais nous y sommes.

 

 

A la Troisième Révolution.

 

 

Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

 

 

Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).

 

 

Sauvez-moi, ou crevez avec moi. Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, - attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille -, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés). S'efforcer. Réfléchir, même.

 

 

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, "être solidaire". Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde. Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y. Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie, une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.

 

A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
 

A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

 

Fred Vargas
Archéologue et écrivain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 20:56

 

 

Dans cet article, Edgar Morin reprend un thème cher à sa vision actuelle du monde : la métamorphose, terme qu'il préfère à celui de "révolution", pour désigner le processus dans lequel l'humanité est engagée en ce moment.

 

 

 

 

 

Pour éviter la désintégration du "système Terre", il faut d'urgence changer nos modes de pensée et de vie. Tout est à transformer pour trouver de nouvelles raisons d'espérer.

 

Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s’organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s’aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l’arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation.

 

L’amplification et l’accélération de tous ces processus peuvent être considérées comme le déchaînement d’un formidable feed-back négatif, processus par lequel se désintègre irrémédiablement un système.

Le probable est la désintégration. L’improbable mais possible est la métamorphose. Qu’est-ce qu’une métamorphose ? Nous en voyons d’innombrables exemples dans le règne animal. La chenille qui s’enferme dans une chrysalide commence alors un processus à la fois d’autodestruction et d’autoreconstruction, selon une organisation et une forme de papillon, autre que la chenille, tout en demeurant le même. La naissance de la vie peut être conçue comme la métamorphose d’une organisation physico-chimique, qui, arrivée à un point de saturation, a créé la méta-organisation vivante, laquelle, tout en comportant les mêmes constituants physico-chimiques, a produit des qualités nouvelles.

 

La formation des sociétés historiques, au Moyen-Orient, en Inde, en Chine, au Mexique, au Pérou constitue une métamorphose à partir d’un agrégat de sociétés archaïques de chasseurs-cueilleurs, qui a produit les villes, l’Etat, les classes sociales, la spécialisation du travail, les grandes religions, l’architecture, les arts, la littérature, la philosophie. Et cela aussi pour le pire : la guerre, l’esclavage. A partir du XXIe siècle se pose le problème de la métamorphose des sociétés historiques en une société-monde d’un type nouveau, qui engloberait les Etats-nations sans les supprimer. Car la poursuite de l’histoire, c’est-à-dire des guerres, par des Etats disposant des armes d’anéantissement, conduit à la quasi-destruction de l’humanité. Alors que, pour Fukuyama, les capacités créatrices de l’évolution humaine sont épuisées avec la démocratie représentative et l’économie libérale, nous devons penser qu’au contraire c’est l’histoire qui est épuisée et non les capacités créatrices de l’humanité.

 

L’idée de métamorphose, plus riche que l’idée de révolution, en garde la radicalité transformatrice, mais la lie à la conservation (de la vie, de l’héritage des cultures). Pour aller vers la métamorphose, comment changer de voie ? Mais s’il semble possible d’en corriger certains maux, il est impossible de même freiner le déferlement techno-scientifico-économico-civilisationnel qui conduit la planète aux désastres. Et pourtant l’Histoire humaine a souvent changé de voie. Tout commence, toujours, par une innovation, un nouveau message déviant, marginal, modeste, souvent invisible aux contemporains. Ainsi ont commencé les grandes religions : bouddhisme, christianisme, islam. Le capitalisme se développa en parasite des sociétés féodales pour finalement prendre son essor et, avec l’aide des royautés, les désintégrer.

La science moderne s’est formée à partir de quelques esprits déviants dispersés, Galilée, Bacon, Descartes, puis créa ses réseaux et ses associations, s’introduisit dans les universités au XIXe siècle, puis au XXe siècle dans les économies et les Etats pour devenir l’un des quatre puissants moteurs du vaisseau spatial Terre.

Le socialisme est né dans quelques esprits autodidactes et marginalisés au XIXe siècle pour devenir une formidable force historique au XXe. Aujourd’hui, tout est à repenser.

 

Tout est à recommencer.

Tout en fait a recommencé, mais sans qu’on le sache. Nous en sommes au stade de commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d’initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de vie.

 

Ces initiatives ne se connaissent pas les unes les autres, nulle administration ne les dénombre, nul parti n’en prend connaissance. Mais elles sont le vivier du futur. Il s’agit de les reconnaître, de les recenser, de les collationner, de les répertorier, et de les conjuguer en une pluralité de chemins réformateurs. Ce sont ces voies multiples qui pourront, en se développant conjointement, se conjuguer pour former la voie nouvelle, laquelle nous mènerait vers l’encore invisible et inconcevable métamorphose. Pour élaborer les voies qui se rejoindront dans la Voie, il nous faut nous dégager d’alternatives bornées, auxquelles nous contraint le monde de connaissance et de pensée hégémoniques. Ainsi il faut à la fois mondialiser et démondialiser, croître et décroître, développer et envelopper.

 

L’orientation mondialisation/démondialisation signifie que, s’il faut multiplier les processus de communication et de planétarisation culturelles, s’il faut que se constitue une conscience de “Terre-patrie”, il faut aussi promouvoir, de façon démondialisante, l’alimentation de proximité, les artisanats de proximité, les commerces de proximité, le maraîchage périurbain, les communautés locales et régionales.

L’orientation “croissance/décroissance” signifie qu’il faut faire croître les services, les énergies vertes, les transports publics, l’économie plurielle dont l’économie sociale et solidaire, les aménagements d’humanisation des mégapoles, les agricultures et élevages fermiers et biologiques, mais décroître les intoxications consommationnistes, la nourriture industrialisée, la production d’objets jetables et non réparables, le trafic automobile, le trafic camion (au profit du ferroutage).

 

L’orientation développement/enveloppement signifie que l’objectif n’est plus fondamentalement le développement des biens matériels, de l’efficacité, de la rentabilité, du calculable, il est aussi le retour de chacun sur ses besoins intérieurs, le grand retour à la vie intérieure et au primat de la compréhension d’autrui, de l’amour et de l’amitié.

 

Il ne suffit plus de dénoncer. Il nous faut maintenant énoncer.

 

Il ne suffit pas de rappeler l’urgence. Il faut savoir aussi commencer par définir les voies qui conduiraient à la Voie. Ce à quoi nous essayons de contribuer. Quelles sont les raisons d’espérer ?

 

 

Nous pouvons formuler cinq principes d’espérance.

 

 

 

1. Le surgissement de l’improbable. Ainsi la résistance victorieuse par deux fois de la petite Athènes à la formidable puissance perse, cinq siècles avant notre ère, fut hautement improbable et permit la naissance de la démocratie et celle de la philosophie. De même fut inattendue la congélation de l’offensive allemande devant Moscou en automne 1941, puis improbable la contre-offensive victorieuse de Joukov commencée le 5 décembre, et suivie le 8 décembre par l’attaque de Pearl Harbor qui fit entrer les Etats-Unis dans la guerre mondiale.

 

 

2. Les vertus génératrices/créatrices inhérentes à l’humanité. De même qu’il existe dans tout organisme humain adulte des cellules souches dotées des aptitudes polyvalentes (totipotentes) propres aux cellules embryonnaires, mais inactivées, de même il existe en tout être humain, en toute société humaine des vertus régénératrices, génératrices, créatrices à l’état dormant ou inhibé.

 

 

3. Les vertus de la crise. En même temps que des forces régressives ou désintégratrices, les forces génératrices créatrices s’éveillent dans la crise planétaire de l’humanité.

 

 

4. Ce à quoi se combinent les vertus du péril : “Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.” La chance suprême est inséparable du risque suprême.

 

 

5. L’aspiration multimillénaire de l’humanité à l’harmonie (paradis, puis utopies, puis idéologies libertaire /socialiste/communiste, puis aspirations et révoltes juvéniles des années 1960). Cette aspiration renaît dans le grouillement des initiatives multiples et dispersées qui pourront nourrir les voies réformatrices, vouées à se rejoindre dans la voie nouvelle.

 

L’espérance était morte. Les vieilles générations sont désabusées des faux espoirs. Les jeunes générations se désolent qu’il n’y ait plus de cause comme celle de notre résistance durant la seconde guerre mondiale. Mais notre cause portait en elle-même son contraire. Comme disait Vassili Grossman de Stalingrad, la plus grande victoire de l’humanité était en même temps sa plus grande défaite, puisque le totalitarisme stalinien en sortait vainqueur. La victoire des démocraties rétablissait du même coup leur colonialisme. Aujourd’hui, la cause est sans équivoque, sublime : il s’agit de sauver l’humanité.

 

L’espérance vraie sait qu’elle n’est pas certitude. C’est l’espérance non pas au meilleur des mondes, mais en un monde meilleur. L’origine est devant nous, disait Heidegger. La métamorphose serait effectivement une nouvelle origine.

 

 

 

Sociologue et philosophe. Né en 1921, est directeur de recherches émérite au CNRS, président de l’Agence européenne pour la culture (Unesco) et président de l’Association pour la pensée complexe. En 2009, iI a notamment publié “Edwige, l’inséparable” (Fayard). A lire également, “La Pensée tourbillonnaire – Introduction à la pensée d’”, de Jean Tellez (éditions Germina)

 

Publié le janvier 10, lemonde.fr, Edgar Morin,

 

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 17:16

 

 

Vous verrez que dans la vie…

 

 

Vous verrez que dans la vie vous recevez exactement ce que vous donnez.

Votre vie est le miroir de ce que vous êtes, elle est à votre image.

Vous êtes passifs, aveugles, exigeants.

Vous prenez tout, vous acceptez tout, sans jamais ressentir d’obligations.

Votre attitude devant le monde et devant la vie est l’attitude de celui qui a le droit d’exiger et de prendre – qui n’a besoin ni de payer, ni de gagner.

Vous croyez que toutes les choses vous sont dues, simplement parce que c’est vous !

Tout votre aveuglement est là !

Cela n’arrête pas votre attention.

C’est pourtant ce qui, en vous, sépare un monde d’un autre monde !

 

 

Vous n’avez pas de mesure pour vous mesurer. Vous vivez uniquement d’après « cela me plaît » ou « cela ne me plaît pas ». C’est dire que vous n’avez d’appréciation que pour vous-même. Vous ne reconnaissez rien au-dessus de vous – théoriquement, logiquement, peut-être – mais réellement, non !

C’est pourquoi vous êtes exigeant et continuez de croire que toutes les choses sont bon marché, que vous avez dans votre poche de quoi tout acheter si vous le désirez.

Vous ne reconnaissez rien au-dessus de vous, ni en dehors, ni en vous-même.

C’est pour cela, je le répète, que vous n’avez pas de mesure, et vivez passivement selon votre bon plaisir.

Oui, votre appréciation de vous-même vous aveugle !

Elle est le plus grand obstacle à une vie nouvelle.

Il faut pouvoir franchir cet obstacle, ce seuil, avant d’aller plus loin.

C’est le test qui divise les hommes en deux sortes : « l’ivraie » et le « bon grain ».

Aussi intelligent, aussi doué, aussi brillant que soit un homme, s’il ne modifie pas son appréciation de lui-même, il sera perdu pour un développement intérieur, pour un travail en vue de la connaissance de soi, pour un véritable devenir.

Il restera tel qu’il est toute sa vie.

 

 

La première demande, la première condition, le premier test pour celui qui désire travailler sur lui-même est de changer son appréciation de lui-même.

Il doit, non pas s’imaginer, non pas simplement croire ou penser, mais voir des choses en lui-même qu’il n’avait pas vues auparavant, les voir réellement.

Jamais son appréciation ne pourra changer tant qu’il ne verra rien en lui-même. Et pour qu’il voit, il faut qu’il apprenne à voir : c’est la première initiation de l’homme à la connaissance de soi.

Avant tout il faut qu’il sache ce qu’il doit regarder.

Une fois qu’il le sait, il doit faire des efforts, tenir son attention, regarder constamment avec ténacité.

À force de maintenir son attention, de ne pas oublier de regarder, un jour peut-être, il pourra voir.

 

 

S’il voit une fois, il peut voir une seconde fois, et si cela se répète, il ne pourra plus ne pas voir. C’est là l’état à rechercher, le but de notre observation ; c’est là que naîtra le vrai désir, le désir irrésistible de devenir – de froid, nous deviendrons chaud, vibrant, nous serons touché par notre réalité !

Aujourd’hui nous n’avons que l’illusion de ce que nous sommes.

Nous nous estimons trop, nous ne nous respectons pas.

Pour que je me respecte, il faut que j’aie reconnu en moi une partie supérieure aux autres parties, et que par mon attitude envers elle, je témoigne du respect que j’ai pour elle.

De cette manière, je me respecterai moi-même ; et mes relations avec les autres seront régies par le même respect.

Il faut comprendre que toutes les autres mesures, le talent, l’instruction, la culture, le génie, sont des mesures changeantes, des mesures de détail.

La seule mesure exacte, jamais changeante, objective, seule réelle est la mesure de la vision intérieure.

 

 

JE vois – JE me vois – avec cela vous avez mesuré.

Avec une partie supérieure, réelle, vous en avez mesuré une autre, inférieure, réelle elle aussi !

Et cette mesure, définissant par elle même le rôle respectif de l’une et l’autre partie, vous amènera au respect de vous-même.

Mais vous verrez que ce n’est pas facile !

Et ce n’est pas bon marché.

Il faut payer cher.

Pour les mauvais payeurs, les paresseux, les parasites, pas d’espoir !

Il faut payer, payer cher et payer tout de suite, payer d’avance. Payer de soi-même.

Par des efforts sincères, consciencieux, désintéressés.

Plus vous serez prêt à payer sans vous ménager, sans tricher, sans aucune falsification, plus vous recevrez.

 

 

Et dès lors, vous ferez connaissance avec votre nature : vous verrez toutes les ruses, toutes les malhonnêtetés auxquelles elle recourt pour ne pas payer argent comptant !

Parce qu’il faut payer avec vos théories gratuites, avec vos convictions enracinées, avec vos préjugés, vos conventions, vos « ça me plaît » et « ça ne me plaît pas ». Sans marchander, honnêtement, sans faire semblant. En essayant « sincèrement » de voir tandis que vous utilisez votre fausse monnaie.

Essayez un moment d’accepter l’idée que vous n’êtes pas ce que vous croyez être, que vous vous estimez trop, donc que vous vous mentez à vous-même. Que vous mentez toujours, à chaque instant, toute la journée, toute votre vie.

Que le mensonge vous gouverne à un tel point que vous ne pouvez plus le contrôler. Vous êtes la proie du mensonge.

Vous mentez partout.

Vos relations avec les autres : mensonge !

L’éducation que vous donnez, les conventions : mensonge !

Votre enseignement : mensonge !

Vos théories, votre art : mensonge !

Votre vie sociale, votre vie de famille : mensonge !

Et ce que vous pensez de vous-même : mensonge également !

Mais vous ne vous arrêtez jamais à ce que vous faites, ni à ce que vous dites, parce que vous croyez en vous !

 

 

Il faut s’arrêter intérieurement et observer.

Observer sans parti-pris. En acceptant pour un temps cette idée du mensonge.

Et si vous observez de cette manière, en payant de vous-même, sans vous apitoyer, en donnant toutes vos prétendues richesses pour un moment de réalité, peut-être verrez-vous tout à coup ce que vous n’avez encore jamais vu en vous jusqu’à ce jour : vous verrez que vous êtes autre que ce que vous croyez être !

 

 

Vous verrez que vous êtes deux :

celui qui n’est pas, mais qui prend la place et joue le rôle de l’autre ;

et celui qui est, mais si faible, si inconsistant, qu’à peine apparu, il disparaît immédiatement. Il ne supporte pas le mensonge ! Le moindre mensonge le fait défaillir. Il ne lutte pas, il ne résiste pas, il est vaincu d’avance…

Apprenez à regarder jusqu’à ce que vous ayez vu la différence entre vos deux natures, jusqu’à ce que vous ayez vu le mensonge, l’imposture en vous.

Lorsque vous aurez vu vos deux natures, ce jour-là, en vous, la vérité sera née.

 

G.I. Gurdjieff

 

 

 

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:33

 

 

 

Comme preuve des infinies capacités de notre cerveau et du pouvoir d'adaptation qui est le fondement même de la survie humaine, voici l'histoire, malheureusement en anglais, d'une petite fille qui perdait complètement le contrôle de la partie gauche de son corps.

L'hémisphère opposé, l'hémisphère droit donc, ne répondait plus.

 

Après une opération, cette enfant non seulement continue à vivre, mais à faire des choses "comme tout le monde", et cela, avec un seul hémisphère, son hémisphère gauche donc.

 

Pour ceux qui ne comprenne pas l'anglais, ce bref résumé vous permettra quand même d'appréhender toute la magie de la vie, et les images qui suivent de cette enfant parlent d'elles-mêmes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 13:53

 

 

 

 

Keny Arkana est pour moi un symbole. Le symbole qu’il y a dans une certaine jeunesse, une belle relève dans l’engagement et la prise de conscience nécessaires à l’avènement du nouveau monde.

 

Cette chanteuse, qui se définit comme une contestataire qui fait du rap, milite pour « une colère positive, fédératrice, porteuse d’espoir et de changement » et le démontre par ses engagements.

Avec des albums qui ont des noms comme « Entre ciment et belle étoile », cette militante dit : « on est tous des lumières et on ne demande qu’à briller (...) soyons nous-même, nous serons moins névrosés ».

 

C’est bon aussi d’entendre sa volonté de faire la différence entre la haine inerte et la rage constructive… histoire de clouer le bec aux grincheux qui pensent que les jeunes n’auraient qu’une haine et une révolte stériles.

 

J’aime particulièrement ce texte, qui fait état de tous les viols commis à l’encontre de la Terre et du ras le bol qui commence à gagner beaucoup d’entre nous.

Ce sont des mots sans tiédeur, mais la tiédeur n’est pas de mise en regard des violences sans borne infligées à la Terre et ses habitants.

 

Il faut le clamer haut et fort : la Terre n’est pas à vendre !

 

 

 

 

 

 

notreterreaucentreducoeur.jpg

 

 

 

 

 

 

Ils ont répandu le sang un peu partout sur ton sol

T'ont recouverte de ciment, jusqu'à étouffer ton sort

Te détruisent pour du papier, pour souiller tes profondeurs,

Pour nous faire croire en ton deuil, on ne portera ta tombe, car on veut te voir vivre,

Ils t'ont séquestrée de leurs ombres, nous on veut te voir libre

 

Tes enfants t'entendent crier, ressentent ta souffrance,

Aujourd'hui sont prêts à se battre pour prendre ta défense

Les puissants te persécutent, comme ils nous persécutent,

Tombés dans la démence, et charmés par Belzébuth

Après t'avoir pillée, fragmentée, bombardée,

Vidée de tes substances, tes richesses ils ont gardés !

Sans aucun respect, se sont approprié ta chair,

Depuis des millénaires pour t'avoir se font la guerre,

Pacha Mama, tes enfants sont toujours là,

Eparpillés sur le globe le point levé pour le combat,

Pacha Mama, c'est nos racines qui sont en toi,

Tout notre amour sera plus fort que notre désarroi,

Pacha Mama, ton vase rempli à ras bord,

Ils t'ont condamnée à mort, ils nous ont condamnés à mort !

De toute part s'élève nos voix, allez leur dire d'avance,

Que malgré leur mauvaise foi, Terre n'est pas à vendre !

 

Terre Mère, Pacha Mama

Notre Terre n'est pas à vendre !

 

Tes enfants meurent avec toi, dans l'oubli de l'ignorance,

que l'homme moderne ne veut pas voir

Fatalité sublimée sous la flèche de Lucifer, civilisation suicidaire !

Les puissants se font la guerre, pour te voler tes richesses,

T'ont mis à la vente, et brevettent chacune de tes espèces,

Terre Mère, patrimoine ancestrale de vie,

considérée comme une pute car marchandise à leur service

Pacha Mama, on porte ta tristesse dans nos airs,

Exploitée, comme nous autres, ta détresse est dans nos êtres,

Pacha Mama, tu es le reflet de nos cœurs, torturée et meurtrie dans le siècle de l'horreur,

Pacha Mama, ils ne voient pas ta souffrance,

Encore moins ton amour et le souffle d'une dernière chance

A tous les enfants de la Terre, le mot d'ordre est délivrance,

Allez leur dire que notre Mère n'est pas à vendre !

 

Terre Mère, Pacha Mama

Notre Terre n'est pas à vendre !

 

Notre Mère qui est la Terre, que ton nom soit respecté,

Que ton règne revienne, que tes enfants puissent t'aimer

Donne-nous aujourd'hui, la force d'y croire,

Pardonne-nous notre rage, qu'on se nourrisse d'espoir

Ne nous soumet pas au cynisme que l'homme moderne cultive,

Délivre-nous de la machine et de sa haine qui nous surine* 

Que ta force reprenne ses droits,

Qu'on se rappelle que c'est toi qui reçoit la vie sous la lumière des étoiles !

 

Ils ont répandu le sang un peu partout sur ton sol,

T'ont recouvert de ciment, jusqu'à étouffer ton sort

Ont empoisonné ton air, souillé tes océans,

Tes rivières et tes mers et ont vampirisé ton sang

Ils ont fracassé tes saisons, déréglé ton climat,

Ils ont coupés l'horizon avec du béton dégueulasse,

Ils ont exterminés ta faune, racheté ta flore,

Sous estimés ta force, pour nous condamner à mort Pacha Mama !

 

Terre Mère, Pacha Mama

Notre Terre n'est pas à vendre !

 

 

Keny Arkana

 

 

 

* Je vous partage le sens de ce mot que je ne connaissais pas;  surine : tuer, égorger.  

 

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 13:02

 

 

 

 

 

« Plus sombre est la nuit,

   Plus proche est le réveil »

 

 

 

La chanteuse de rap Keny Arkana, n’est pas qu’une chanteuse. C’est avant tout une militante, engagée sur le terrain, qui a participé en 2004 à la fondation du collectif « La Rage du Peuple » à Marseille et intervient dans de nombreux forums alter mondialistes, ce qui l’a amenée à faire un documentaire intitulé « Un autre monde est possible », tourné au fil de ses pérégrination au Brésil, Mali, Mexique et en France.

 

Ce documentaire est l’occasion de constater qu’un autre monde est en marche dans la conscience individuelle et collective, et que partout, - partout !! - les citoyens sont éveillés et prêts. Personne bien sûr ne nous le dit...

 

Nous ne sommes pas seuls. Nous sommes une grande communauté d’âmes de bonne volonté, animés du désir profond de voir le monde se transformer pour le meilleur, dans le respect de tous.

 

Et il me semble très important de mesurer et mettre à l’intérieur de soi, c’est-à-dire d’intégrer vraiment et profondément, cette énergie en mouvement, afin que l’espoir ne soit pas refoulé dans les images noires du monde tel qu’il nous est montré.

Images dans lesquelles on souhaite nous enfermer et dans lesquelles nous nous laissons enfermer…

Ces images de peur, de soumission, de violence véhiculées par l’ancien monde, ne servent que les dirigeants qui jouent avec pour continuer à asseoir leur pouvoir.

Mais les puissants, ce ne sont pas eux, contrairement à ce que nous disons de façon inappropriée dans notre langage. Soyons attentifs. Trouvons le terme juste, pour mettre l’énergie juste derrière chaque mot, et remettre le pouvoir là où il doit être.

 

Les puissants, c’est nous.

Par le nombre, et par la volonté de changement qui nous tient debout, enracinés dans cette Terre aux richesses à partager et non à piller.

 

Ne l’oublions jamais.

Le temps n’a jamais été aussi proche de s’en souvenir, afin de faire de nos consciences éveillées des mains tendues et des maillons qui viendront souder cette chaîne humaine qui ne vit que par et pour l’amour.

 

 

 

 
 
 
 
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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 11:32

 

 

 

Je suis allée voir Amma à trois reprises dans ma vie. La première fois, c’était il y a plus de 10 ans. J’avais été surprise par l’ambiance des darshan, alors que j’étais plutôt une inconditionnelle de Mère Meera, où tout se fait dans le silence.

Mais en même temps, j’aime cette façon festive de vivre l’événement et la spiritualité.

 

 

On peut recevoir d’elle, autant par le darshan (le moment où elle nous prend dans les bras) qu’en la regardant prendre tant d’êtres dans ses bras, jusqu’au petit matin, inlassablement, le même sourire sur son visage.

 

 

C’est l’occasion d’ouvrir soi-même son cœur, de sentir tout ce qui est encore enfermé en soi-même. Et de recevoir, qualité qui appartient au principe féminin.

Car il s’agit bien de cela. Vous pouvez venir avec toutes les souffrances du monde… la seule chose qui peut mettre du baume, qui peut « guérir », c’est la capacité à recevoir, à ouvrir, à se laisser toucher. Se laisser toucher, permet de sentir sa vulnérabilité, donc d'être derrière les carapaces, les armures qui empêchent de sentir et d'être en contact. En contact avec soi, avec les autres, avec le monde.

 

 

 

Amma est le symbole du don total, de l’ouverture, et elle nous renvoie à notre fermeture, elle nous renvoie à la distance qui nous sépare de notre capacité de don d’amour, d’ouverture du cœur et de notre féminin intérieur dans sa nature réceptive.

 

 

Amma représente la Mère divine, l'Essence Féminine qui accueille et donne, inlassablement. 

 

 

A travers ses darshan, elle a touché le coeur de millions de personnes.

A travers sa fondation, elle vient en aide aux plus pauvres partout dans le monde.  

 

 

link 

 

 

Elle enseigne la voie de l'unité et de l'amour inconditionnel qui est la voie de la liberté et "la floraison ultime de la graine cachée en chaque être".

 

Car "Comme une graine a besoin d'eau pour croître, l'âme a besoin d'amour".

 

 

 

Voici un document qui retrace la biographie d'Amma.

 

 

 

 

Partie 1/5
 
 
 

 

Partie 2/5
 
 
 
Partie 3/5
 
 
 
Partie 4/5
 

 

Partie 5/5
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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 21:54

 

 

 

 

 

Saviez-vous que l'ADN possède un champ vibratoire et électromagnétique qui est sensible à l'intention émise par l'être humain?

 

Saviez-vous que l'analyse du génome humain ne couvre que 3 % de la totalité de l'ADN et que le restant est appelé par les scientifiques ADN superflu ou non-codé ?

 

 

Saviez-vous que l'ADN contient non pas deux mais treize hélices et quelles peuvent être rebranchées et activées ?

Saviez-vous que, comme un ordinateur, l'ADN possède des programmations par défaut et qu'on peut les modifier ?

Dans un livre intitulé L'ADN démystifié, Guide pratique de reprogrammation des treize hélices au point zéro, Kishori Aird dévoile des informations inédites sur l'ADN et la façon dont on peut le programmer. Il sagit plus spécifiquement d'installer de nouveaux programmes ou codes à des endroits ou adresses directement dans les gènes.

L'auteure a développé dans cet ouvrage des listes d'instructions quelle a appelées protocoles de reprogrammation.

Selon Kishori Aird, fonctionner à partir de treize hélices plutôt que deux permet de transcender une vision dualiste de la réalité et de vivre au point zéro - entre l'ombre et la lumière - dans une perspective circulaire qui apporte avec elle la compassion, la compréhension, l'abondance, l'humilité et l'amour de soi.

http://www.kishori.org

 

 

 

Et dans cette vidéo, écoutez bien lorsqu'elle explique que l'amour est le moyen de sortir de la dualité, en réunissant l'ombre et la lumière, en nous aimant dans notre lumière ET dans notre ombre.

 

C'est lorsque nous nous aimons dans notre ombre, ce qui est si difficile, que nous devenons vraiment des maîtres....

 

 

 

 

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 00:34

 

 

 

 

Nous avons déjà cité ici Edgar Morin, (voir les NIOUZES du 11 janvier 2011) suite à son article dans Le Monde du 9 janvier 2011.

Un bel et long article, dans lequel il analyse la situation mondiale et les enjeux qui se dessinent pour les états et pour l’humanité, avec pour titre ce proverbe turc, contenant l'essence même de sa réflexion et de l'enjeu de toute crise :

 

  

les nuits sont enceintes et nul ne connaît le jour qui naîtra.

 

 

 

C'est l'éternelle histoire de la chenille et du  papillon.

Dans toute métamorphose, une partie doit s'autodétruire -celle qui n'est plus d'actualité- et une autre doit s'autoconstruire, dans un processus de renouvellement.

L'enjeu est de taille et il n'est pas gagné d'avance. Tout chaos nécessite un processus de mort. Mais Thanatos peut remporter la victoire, faire basculer le processus vers l'involution, et les forces de vie peuvent ne pas être assez "vives" ou prêtes pour permettre la métamorphose.

 

L'enfantement est un chaos qui requiert beaucoup d'énergie.

La femme qui met au monde doit avoir confiance dans les forces de vie, être assez forte pour participer à l'expulsion de sa création, et mourir à ce qui en elle précédait son état de mère.

 

Le nouveau ne peut être accouché qu'en mettant fin à la matrice, qu'en osant mettre au monde ce qui, en chacun de nous, est appelé à grandir, dans l'excellence, avec confiance et amour.

Un défi que nous pouvons garder à l'esprit afin de mobiliser en conscience notre potentiel personnel, pour le mettre au service de ce nouveau monde qui attend.

 

M.T.

  

 

 

 

 

Le 4 novembre dernier, Solicités a organisé une conférence-débat avec Edgar Morin et Patrick Viveret au théatre de l'agora d'Evry, intitulée "Du bon usage de la fin d'un monde, Dialogue à deux voix à la recherche d'une voie pour l'humanité".

L'environnement, l'économie, la société, les valeurs, la culture : tous ces piliers du monde moderne sont aujourd'hui en état de crise, plus ou moins avancée. Dans cette période critique pour l'humanité, quelle réforme de vie peut-on envisager ? Quelle voies, à la fois personnelles, sociales, éducatives et politiques, sont à emprunter pour une société authentiquement humaine ?

 

Dialogue exceptionnel et sans concessions entre deux éminents philosophes français dont la notoriété au-delà des frontières n'a d'égal que leur engagement social et humain et leur exigence éthique.

 

 

 

 

 

 
 
 
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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 21:25

 

 

 

Femme au parcours spirituel peu commun, Arouna Lipschitz transmet son expérience par ses écrits et un enseignement basé un concept majeur : la Voie de l’amoureux. Sur le chemin spirituel, rien ne sert de s’évader, il faut au contraire s’incarner dans le quotidien et s’ouvrir à l’altérité.

 

Tout d’abord, la première chose qui frappe le regard lorsque l’on rencontre Arouna Lipschitz, c’est la beauté. Une beauté qui n’a rien de superficiel, portée par la force intérieure et par ce sentiment d’alignement qui émane d’elle. Une chevelure noire encadre le visage et souligne le regard, noir aussi. La voix est rauque, grave, joyeuse, droite comme un sillon qui fend l’air et vient s’ancrer dans notre écoute. Il faut s’arrêter un instant sur ce parcours de femme évoqué bien des fois en conférence, retraçant avec humour un cheminement original dont les voies l’amenèrent à concevoir un enseignement très personnel qui investit la sphère spirituelle autant que le développement personnel et la philosophie.

 

Tout commence en Lorraine qui voit la naissance d’Arouna dans une famille juive décimée par l’holocauste. Mariée très tôt à 18 ans selon la tradition, elle trouve néanmoins la force de divorcer peu de temps après, en plein chagrin de la mort de son père. Après des études de littérature et de psychologie, de nombreuses déceptions amoureuses, une psychanalyse et l’apprentissage du yoga, son chemin spirituel commence. Elle rencontre un maître indien, voyage au cœur d’elle-même grâce à la méditation et part en Inde où elle deviendra swami, femme-prêtre en robe orange, en 1982. De retour en France, elle dirige un ashram mais en même temps qu’elle vit cette spiritualité, se fait jour cette évidence : la robe orange n’a pas simplifiée ses relations familiales, ses amitiés trouvent difficilement leur place dans sa vie de moniale, et elle est « seule sur son piédestal de guru ». Sa « sainteté » est ébréchée dès qu’elle rencontre « l’autre » : la spiritualité ne garantit pas la compétence relationnelle. C’est alors qu’émerge ce nouveau besoin de revenir à « l’autre », sans perdre cette unité intérieure, ce « Un » qui est différent du « Tout » rencontré dans la transcendance, dans la fusion, dans les extases mystiques et dont il faudra pourtant faire le deuil. On ne peut pas avoir la quête du « Tout » et « l’autre » en même temps. « Tout » empêche l’autre, mais « l’Un » n’empêche pas « l’autre ». L’unité entre son intellect, son cœur et sa volonté est à développer pour rencontrer l’autre et arriver à une cohérence de l’être. Il faut « marcher sa parole », c’est à dire être en congruence, en harmonie avec soi et les lois naturelles de l’univers.

 

Ces lois naturelles, si elles sont souvent invisibles, peuvent être appréhendées dans un enseignement car elles sont observables à travers le cycle des saisons. L’idée forte d’Arouna Lipschitz, c’est de les rendre tangibles par un travail qui nous met en résonance naturelle avec ces lois via le cycle des saisons.

Il suffit d’observer, de prendre le temps de comprendre ce que la nature nous montre pour voir que, nous aussi, pris dans cet univers, nous fonctionnons selon les mêmes lois. La Tradition, dans la Table d’Emeraude, nous disait : « Ce qui est en bas égale ce qui est en haut et ce qui est en haut égale ce qui est en bas, pour accomplir le miracle d’une seule chose ». Aujourd’hui, la physique quantique nous propose une vision globale et systémique du monde, sans rationalité fragmentée, avec une perception de la réalité qui s’étend à tous les systèmes de vie, qu’ils soient organiques, sociaux, écologiques, matériels ou immatériels, visibles ou invisibles, avec une interdépendance fondamentale de tous les phénomènes. L’information circule partout, plus vite que la lumière, et toute chose entre perpétuellement en résonance avec l’univers dans lequel elle baigne.

Il serait donc vain de croire que lorsque nous plantons des orties, nous allons récolter des roses. Vain de croire que pendant la saison de l’hiver, où la nature est en sommeil, sous terre, en attente, notre énergie d’humain sera à son apogée. Vain encore de croire, que si à l’automne nous n’avons pas élagué quelques branches dans l’arbre de notre vie ou dans notre histoire personnelle, la sève pourra monter au printemps et la floraison éclore à l’été. Pour faire les moissons, encore faut-il avoir mis en germe une intention. Si cette intention a été posée, si des graines ont été semées, la loi de la nature nous dit qu’il y aura récolte. «  On récolte ce qu’on sème ». A chacun d’être honnête sur la nature de ce qu’il a semé, d’être patient lorsque les semences commencent à germer même si elles sont encore invisibles, et surtout, de ne pas laisser les doutes saboter les plantations. Les doutes sont comme ces pluies qui vont détremper la terre et faire moisir les semences, faisant avorter la récolte avant même la montée en sève.

Avancer avec les saisons, c’est accepter le changement, c’est accepter de perdre l’ancien qui sera transmuté en une énergie porteuse de renouvellement. Mais la peur de reconnaître les forces à l’œuvre peut générer des résistances, des freins pour masquer ou stopper la croissance qui a été initiée. Accepter le changement, c’est travailler avec la mort dont le rôle est de couper le bois sec, de soustraire l’inutile, de trancher les liens qui ne nourrissent plus. Et si nous n’avons pas conscience de ce qui doit partir, de ce que nous devons trier dans notre vie, alors nous donnons à Thanatos plus de pouvoir pour attaquer notre pulsion de vie, détruire ce qui est à l’état de germe en nous. D’où la nécessité de ne jamais céder sur notre intention initiale, car cette intention chevauche Eros, porteur de vie.

Avoir conscience des rythmes naturels et inéluctables de la vie est riche d’enseignement. Chaque saison est porteuse d’une énergie, d’une dynamique, où notre devenir s’inscrit. Porter attention et conscience à ce qui se joue en résonance entre notre histoire et la saison, c’est prendre soin de notre arbre intérieur et accepter de se soumettre aux lois de la nature. C’est un travail initiatique où nous allons pouvoir co-créer avec la nature et participer à un renouvellement de nos « feuilles », de nos cellules, de notre existence, de la vie.

Mais comment profiter du fruit de ces changements dans nos relations avec les autres ? C’est l’autre axe de l’enseignement d’Arouna Lipschitz, dans ses ateliers « art et éthique de la relation » où elle travaille sur le sens des rencontres. « Les rencontres sont des portails extraordinaires de connaissance et de transformation de soi. Elles ont toujours un enjeu d’évolution pour nous et j’aimerai montrer à quel point elles sont porteuses d’informations sur nous-mêmes et notre projet de vie ».

Notre besoin d’aimer est universel, mais l’amour, hélas, ne garantit pas la compétence d’aimer. Pour bien aimer, il faut tout d’abord comprendre d’où vient notre besoin d’aimer : de cette mémoire ancienne et subtile qui fait que nous avons tous la connaissance originelle de l’amour, cette connaissance du « Tout », de la complétude, de la plénitude, que les Traditions appellent l’Amour pur. A partir de là, il nous faut pouvoir guérir de cette nostalgie du Tout, de ce paradis perdu, afin d’être capable de s’engager sur le chemin de l’altérité. En acceptant l’altérité, nous acceptons l’incarnation, la dualité et l’imperfection humaine dans laquelle nous sommes. Et la première conquête de l’Amoureux, c’est d’aimer la vie, d’aimer son ascendance, de remercier d’être né et d’avoir plaisir à être vivant. Cette conquête est bien souvent le fruit d’un patient travail de conscientisation, de guérison, de réconciliation avec soi, les autres et la vie.

Et c’est ce lent travail de compréhension et d’acceptation qu’Arouna Lipschitz propose dans un enseignement inspiré des spiritualités occidentales, hébraïques et christiques, enseignement vivant qu’elle partage dans les trois ouvrages qu’elle a écrits et dans les ateliers ou conférences qu’elle donne. Car tout ce qui est nommé peut être reconnu et guéri, et la parole a le pouvoir de semer dans les sillons que nous aurons creusés.

 

 

Michèle THÉRON

 

Pour en savoir plus :

  • Dis-moi si je m’approche, Ed. Le Souffle d’Or ou Ed. J’ai Lu.
  • L’Un n’empêche pas l’autre, Ed. Le Souffle d’Or.
  • La voie de l’Amoureux, Ed. Robert Laffont.
  • 52 clés pour vivre l'amour, Ed. Dervy 

 

 
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 15:39

 

 

 

 

 

 

 

Ce que l'on nomme "la Loi de l'attraction" est en fait l'accomplissement d'une résonance entre deux vibrations : ce que nous émettons, profondément, et ce que nous rencontrons dans la Vie, attiré par la complémentarité ou la similitude de ce que nous sommes.

 

 

 

Il est possible de se mentir à soi-même. Il est possible de mentir aux autres, de manipuler le réel, les croyances, les visions que l'on a de la vie.

Il est plus difficile de mentir à l'Univers. La physique quantique nous montre que tout est en résonance, bien au-delà de notre compréhension réduite, bien au-delà de notre conscience entravée par nos illusions.

 

 

Quand nous ne comprenons pas ce que nous vivons, malgré le fait d'en avoir cherché le sens par la pensée, les concepts, les jugements, les certitudes, il est possible, en se fondant sur la Loi d'attraction, d'observer avec plus de détachement ce que la vie nous renvoie et ce qui nous est dit dans notre présent.

C'est un autre regard, une façon d'affûter notre perception, de devenir le spectateur actif de notre quotidien en comprenant que souvent ce qu'il y a en nous, ou ce qui manque en nous, va se matérialiser, s'imprimer dans les événements, les rencontres, les faits de notre vie.

 

 

 

La première chose à comprendre est que nous sommes créateur de notre vie. Première étape souvent difficile... tant elle nous oblige à sortir de notre position de victime.

 

Comment cela? Le chef qui me maltraite, le mari qui s'en va, la solitude, les amis qui me tournent le dos, les ennuis qui reviennent comme des pots de colle dont je n'arrive pas à me défaire, tout cela, dont je jure par mes grands dieux n'y être pour rien, tout cela j'en serais le co-auteur? Allons bon....

 

 

 

La première étape est une première question, posée comme un problème à l'envers : « Regardez ce que vous avez dans votre vie, vous saurez ce que vous avez demandé. » (*)

 

Premières déconfitures. L'état des lieux n'est pas toujours des plus reluisant...

 

Chacun proteste. Non-non-non ! Je n'avais pas demandé cela ! Je vous jure ! J'avais demandé l’abondance, l’amour, la réussite, un mari adorable, une femme tendre comme un cœur, que du bon, bref…. J’comprends pas… Ratage total…

 

 

 

Deuxième étape, après l’état des lieux, se centrer, prendre une feuille, un crayon, astiquer ses neurones et commencer à réfléchir posément à ce que l’on veut « vraiment », et donc comment nous allons le formuler « précisément ». Chaque désir exige un mot précis, un cadre clair. Demander « un partenaire amoureux », « un travail », « de l’argent », nous expose à bien des surprises…

Comme si l’Univers était facétieux et jouait avec nous, il risque de nous apporter une réponse allant du cocasse au tragique… Donc vigilance ! N’oublions pas : le Verbe est créateur.

 

Cette vigilance va nous obliger à travailler sur nos désirs profonds, à mettre en place des choix, des hiérarchies, tant dans nos valeurs que dans nos priorités. Qu’est-ce qui est important, là, maintenant, pour grandir, pour retrouver un équilibre, pour sortir d’une situation compliquée ?

 

 

 

La réponse se trouve entre notre rêve, notre idéal, et la réalité du moment, le ici et maintenant. L’Idéal n’est pas à tuer, à abandonner, il est à incarner. Comment allons-nous nous y prendre ? Comment allons-nous nous guérir d’être ici, posé dans ce monde terrien, avec des rêves venus des étoiles ? Tous nos possibles sont là, comme des ballons multicolores accrochés au plafond. Tant que nous rêvons, sans rien incarner, nos pieds touchent à peine le sol et nous avons la tête dans les ballons... Quand nous commençons à être ici, avec amour, nous allons trouver la force d’amener ces ballons jusqu’en bas, de les descendre du Ciel pour les mettre sur Terre, en terre... Oh… pas tous ensembles, non… la tâche est impossible. Un par un. On tire une première ficelle…. et on fait descendre un premier ballon. Et ainsi de suite. Un ballon après l’autre. Une demande après l’autre…

 

 

 

Et en posant nos demandes, c'est-à-dire en allant au devant de nos désirs pour les incarner, il nous sera demandé d’être honnête avec soi. Il n’est pas rare de demander des choses, dont nous ne sommes pas encore capables d’assumer les conséquences… Demander le grand amour est une chose, l’assumer, le vivre, l’entretenir, le faire briller comme un sous neuf, en est une autre…

Dans ce cas, il faudra, avec humilié, accepter d’être enseigné par l’expérience qui viendra et qui sera un avant-goût, une répétition pour un futur en attente. Et quoi qu’il en soit, s’aimer, malgré nos imperfections. Sans cet amour à soi-même, nous ne pouvons pas recevoir complètement l’expérience, ses enseignements et les premiers fruits qu’elle nous donne.

Oser demander, c’est accepter de recevoir une réponse limitée, puisque nous sommes en devenir, inaccomplis et perfectibles. Oser demander, c'est accepter de laisser une grande partie de nos ballons au plafond, pour n'en choisir qu'un seul... Ce qui en soit peut être source de grande frustration et la prise de conscience de notre impuissance à ne pas pouvoir incarner tout, à ne pas être le "Tout".

 

 

Voici donc quelques points de repères, pour que cette "Loi" fonctionne et pour commencer à s’aventurer sur notre chemin d’abondance et d’excellence.

 

 

1 - Demander :"passer commande"; cela a l'air simple, mais nous sommes parfois dans l'incapacité de demander (le plus souvent par orgueil);

 

2- Croire : à l'invisible, au fait que ça marchera. Si on pense "ça ne marche pas", l'univers nous dit : ton souhait est le mien.... Le doute ramène à zéro, il faut sans cesse recommencer ce qui a été initié...

 

3- Recevoir : là encore, cela semble une évidence... or la plupart de nos difficultés viennent du fait que notre polarité féminine, (réceptive), n'est pas activée... Et nos freins inconscients... ne souhaitent pas "recevoir", car si on reçoit, alors... mais on ne sera plus victime !!! (cela oblige à revoir toute notre position au monde, ce n'est pas rien... ); et tentons de ne pas gâcher ce que l'univers nous envoie, sous prétexte que l'on avait demandé un grand blond aux yeux bleus et que l'on reçoit un baraqué aux yeux noirs...

 

4- Avoir de la gratitude : recevoir implique un retour, de la reconnaissance (n'oublions pas, nous sommes dans la loi d'attraction = j'attire ce que je suis; donc je reconnais = je suis reconnu);

 

5- Imaginer : la visualisation du résultat est importante pour matérialiser ce que l'on souhaite, pour l'ancrer dans notre esprit et dans la matière;

 

6- S'en remettre à : ressentir l'univers, faire confiance et prendre conscience que ce l'on demande sous une forme, sera peut-être envoyé sous une autre forme, mais pour le même objectif, et avec pour finalité de grandir où cela était nécessaire; (notre ego et nos limitations ne peuvent pas voir ce qui est complètement juste pour nous);

 

7- Changer nos croyances : transformer nos limitations par rapport à la réussite, à l'argent; à l’amour. Dans le film « The Secret », il y a cette citation de Clément Stone : "Tout ce que l'esprit humain peut concevoir, l'être humain peut l'accomplir".

 

8- Se centrer : nous courrons après des richesses extérieures... commençons par être en contact avec notre être profond. Besoins authentiques exprimés justement donneront des réponses plus adaptées et au plus près de nous...

 

9- Définir ses intentions : l'énergie coule où l'intention va. Savoir nommer son désir. Ne pas confondre les moyens et les objectifs.

 

10- Intégrer la dualité. On ne peut pas créer avec une seule polarité, (sinon, c'est de la pensée positive). Il faut donc avoir une formulation du type "même si je ne sais pas comment" (polarité négative), "je demande à l'univers...." (formulation positive). Pôle + et – sont créateurs de vie, à condition de les réunir. Nous sommes dans la dualité. Il ne s’agit pas d’en sortir en fusionnant avec une seule polarité, il s’agit d’intégrer la dualité en cessant d’exclure une partie du tout et en cessant d’être dans la séparativité. C’est notre capacité à réunifier le positif et le négatif, en nous et en dehors de nous, qui nous permet d’être créateur.

Et ça, c'est le secret du Secret…

 

Chaque jour, osons nous confronter à nos rêves, afin de trouver les moyens de grandir et de les incarner. Que le désir soit la source même de notre intention, placée en notre cœur.

 

 

 

M.T.

 

 

 

(*) Phrase clé de l’enseignement d’Arouna Lipschitz sur la loi d’attraction.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 15:03

  

Voici le premier article sur lequel je suis tombé concernant l'enseignement de Diane Bellego.

 

Dès les premiers mots, la résonnance était totale.

 

"Souviens-toi de ce moment de grâce où tes cellules se sont mises à chanter...."

 

En quelques mots, j'étais plongée dans un flot d'émotions, de souvenirs, de sensations où mes cellules avaient dansé, chanté, vibré. En quelques mots, chaque cellule de mon corps retrouvait le chemin de cette dimension vécue en pointillé, appellant avec ferveur cet état de grâce qui nous traverse parfois si fugacement.

 

En quelques mots, une voie était ouverte, réouverte, accueillie. Un possible existait dans le prolongement, plus loin que le souvenir.

 

Une étoile commençait peut-être à pleurer doucement...

 

 

MT 

 

 

 

 

Souviens-toi de ce moment de grâce où tes cellules se sont mises à chanter, où ton cœur irradiait vers le monde, le touchant profondément, où tu as senti cette connexion, moment sur lequel en voulant mettre des mots pour le retenir... pouf !

 

 

Ces moments d'expansion sensorielle, chacun de nous les connaît grâce à un paysage, un partage empathique, une émotion libératrice, un repas succulent, un parfum de fleur le soir au jardin. Moments véritablement sexuels car par eux, je touche l'intimité avec le monde, je m'ouvre à la réalité de tout ce qui est comme à la continuité de moi-même, corps,-et sensations, émotions et pensées. Le désir, alors, se délecte de sa propre incandescence, lâchant son objet. Miam...!

 

 

La conscience est cette intimité avec le monde, ce chuchotement au cœur, le principe amoureux. La vie n'a pas changé, mon regard oui...

 

 

Bien sûr, ces moments se pressentent dans l'intimité amoureuse proprement dite, et peuvent devenir une danse entre présence et automatismes, obscurité et lumière, humanité et divinité, masculin et féminin, simple, profonde, spontanée, où la fusion même est au coeur de la séparation. Tout y est décuplé, dévoilé, et le miroir est merveilleusement cru devant la tension du corps, les émotions ou l'énergie bloquées, les attentes, projections, enjeux de séduction et de pouvoir, tout ce que je mets tragiquement et romantiquement en place pour essayer de compenser ce manque et ce pressentiment.

 

 

Sexualité amoureuse, lieu de conscience par excellence, où, comme des dieux en exil, nous gardons précieusement trace de notre royaume dans la fréquence sexuelle de l'orgasme. Et l'extase, orgasme cosmique, peut alors nous confier notre nature multidimensionnelle, divine, notre soi supérieur, notre ouverture sur d'autres réalités, la mémoire de qui nous sommes de ce même regard de reconnaissance du maître nous invitant à la liberté d'être.
Il suffit de suivre le fil de tout ce qui a été diabolisé depuis 5000 ans pour retrouver notre chemin : spiritualité libre et directe, sexualité sacrée et aimante, principe féminin, retour de la déesse, autonomie et responsabilité. Conscience et sexe ? Nous y sommes, au cœur même. Notre représentation logique, rationnelle, linéaire, a posé là conscience en haut le sexe en bas. Et si le sexe était le noyau, avec la conscience autour, le cœur maintenant la relation ?
Oui bien sûr, il y a des choses à savoir, à comprendre, à "faire", des pistes à suivre, des blessures à guérir qui vont offrir un terrain plus ouvert à la grâce, à la présence.

 

 

Par exemple :

 

Nous sommes des générateurs de fréquences. Dans toute relation, il y a partage et lien.

Il est de notre responsabilité toujours plus fine et non paranoïaque, de notre hygiène énergétique, notre intégrité, de discerner ce qui est compatible.

 

 

Le temps est venu guérir la culpabilité, la honte, indignité, particulièrement cachées dans la sexualité, mémoires vivantes dans nos corps.

 

 

L’émotion, énergie en action, nous amène à ressentir les changements vibratoires que le mental ne peut capter. Don merveilleux qui nous permet de traverser les réalités, de fusionner l'ombre et la lumière ; il ne dépend que de nous d'en être les chamans.

 

 

Tant que l'homme ou la femme prendra ombrage de ce qu'il croit ne pas être - l'autre , tant que nous n'oserons pas regarder en face et comprendre cette vieille guerre / séparation, nous continuerons à projeter à l'extérieur notre misère et notre quête.

 

 

A nous de créer la vision claire de ce qu'est une femme puissante et un homme émerveillé, et non plus ces mendiants, prédateurs ou sauveteurs si totalement identifiés à leur blessure.

 

 

Alors, deux êtres complets, dont la sexualité est amoureusement sauvage comme terre vierge et prière vivante, choisiront de se rencontrer librement dans la souveraineté de chacun.

 

 

Ce que je fais ici affecte l'ensemble, la toile vibre. Et quand un être s'éveille, la terre soupire de joie, les étoiles pleurent.

 

 

Diane Bellego

 

Article paru dans "Soleil Levant" Juin 2000

 

 

 

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  • Passionnée par l'âme humaine, je cherche sans cesse du sens et le sens de notre chemin d'humain. 
Mon propre chemin n'est qu'un zig-zag en dehors des autoroutes et je n'ai pas encore épuisé tous les chemins de traverse...
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Auteur - Photographe

Michèle Théron, praticienne de santé naturopathe, femme en chemin, je vous partage sur ce blog des articles, de la poésie, des photos créés par moi, et les citations, articles, vidéos qui nourrissent mon chemin et m'inspirent.

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